A l’issue des travaux de lancement du Réseau des institutions nationales anticorruption d’Afrique centrale (Rinac), la capitale gabonaise a été choisie pour abriter le siège de cette organisation sous-régionale.

Photo souvenir à la fin des travaux. © CNLCEI

Photo souvenir à la fin des travaux. © CNLCEI

 

Du 7 au 9 octobre dernier, Libreville a abrité les travaux relatifs à la lutte contre la corruption dans les pays membres de la Communauté des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) et de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac). Une quarantaine de responsables des institutions nationales de lutte contre la corruption se sont réunis avec pour objectif la mise en synergie des efforts et le renforcement des compétences. «La criminalité qui exploite la fongibilité des frontières, aggravées par les évolutions technologiques, est devenue une menace sécuritaire multiforme dont les tentacules ne peuvent être contrôlées et anéanties par des actions cloisonnées de chaque Etat», déclarait le ministre de la Justice, garde des Sceaux, se réjouissant de la «mise en réseau d’organismes nationaux de lutte contre la corruption dans l’espace sous-régional d’Afrique centrale».

Photo souvenir à la fin des travaux. © CNLCEI

Photo souvenir à la fin des travaux. © CNLCEI

Au terme des travaux, les membres du  comité exécutif transitoire du Réseau des institutions nationales anticorruption d’Afrique centrale (Rinac) ont été choisis. Dieudonné Odounga Awassi, président de la Commission nationale de lutte contre l’enrichissement illicite (CNLCEI), a été chargé de mettre en œuvre la feuille de route pour la période transitoire. Sous réserve des amendements proposés, les délégués ont, en outre, adopté «les textes fondateurs du Rinac (espace CEEAC),  notamment les statuts, le règlement intérieur et financier, ainsi que le code d’éthique et de déontologie».

Dans la  Déclaration dite de Libreville, les participants ont exhorté «la CEA, la CEEAC, l’UA, la Bad, le Pnud, la Banque mondiale, les organisations internationales, ainsi que les autres partenaires techniques et financiers à appuyer les pays d’Afrique centrale pour rendre opérationnel le Rinac en lui  apportant les moyens financiers, matériels et logistiques nécessaires pour son fonctionnement». L’atelier, co-organisé par la Commission économique des Nations-unies pour l’Afrique (CEA) et la CNLCEI, s’est achevé  sur un appel du ministre gabonais du Travail et de l’Emploi. Simon Ntoutoume-Emane a demandé aux institutions membres du  Réseau, d’«agir pour plus d’efficacité afin de multiplier les résultats».

Le Rinac est cette plateforme qui doit permettre, entre autres, de renforcer les capacités de ses membres, accroître le partage de connaissances, d’informations et de bonnes pratiques afin de mieux lutter contre la corruption dans la sous-région. Il s’agit d’une association publique indépendante qui a pour mission de coordonner les stratégies et actions de lutte contre la corruption transfrontalière et dans les pays membres du réseau.

Source : CNLCEI

 

 
GR
 

3 Commentaires

  1. Roberto dit :

    Faudrait que ce machin commence par s’intéresser au cas Acrombessi.

  2. matho dit :

    Normal qu’il ait été choisi,au regard du travail qu’il abat chez lui!kiakiakia….

Poster un commentaire