Reporté à deux reprises, le procès de Nicolas Ondo, Duphy Minto’o, Ballack Obame et Lionel Engongah doit attendre que les avocats peaufinent leur défense.

Nicolas Ondo et Ballack Obame © D.R.

Nicolas Ondo (le poing levé). © D.R.

 

Libérés dans la nuit du 29 au 30 décembre dernier, les dirigeants de la mutuelle de l’Université Omar Bongo (UOB) interpelés à la suite des troubles au sein de l’institution d’enseignement supérieur, alors qu’ils exigeaient de meilleures conditions d’étude et de vie, en plus de la libération de leurs camarades incarcérés depuis de longs mois, sont encore loin de recouvrer totalement leur liberté. C’est du moins ce qui ressort des reports d’audience à répétition prononcés par le tribunal de première instance de Libreville. Des reports qui, confie une source, auraient été demandés et exigés par les avocats de la défense eux-mêmes, alors que le tribunal semblait, lui, vouloir en finir au plus tôt le 12 janvier courant.

De fait, si les avocats de la défense ont demandé un premier report de l’audience le 12 janvier puis un deuxième le 13 du même mois, c’est, dit-on, parce que les prévenus n’étaient pas à mesure de se défendre convenablement. Ainsi, affirme la source qui a par ailleurs rapporté que trois autres étudiants présumés casseurs ont été relaxés, «Nicolas Ondo, Duphy Minto’o, Ballack Obame et Lionel Engongah n’étaient pas en possession de leurs dossiers respectifs, qui leur auraient permis de mieux préparer leur défense». Les étudiants ayant bénéficié de la liberté provisoire devront de ce fait plancher en compagnie de leurs avocats sur ce qui leur est véritablement reproché. Tout porte donc à croire que leur liberté totale ne pourrait être acquise qu’après de longs débats et autres batailles de procédure. Pour l’heure, une audience a été annoncée pour le 20 janvier prochain, qui devrait déterminer la culpabilité ou non des quatre étudiants…si le procès a lieu cette fois.

 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Samyra Jaboun dit :

    Nul n’est au-dessus de la loi. Ils doivent de répondre de leurs actes. Laissons la justice faire son travail. #otambiA

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