Matérialisant la promesse d’Ali Bongo du 17 août dernier, le ministre du Budget, garant du patrimoine immobilier de l’Etat, a transféré, le 23 novembre dernier, la résidence du Camp de Gaulle au ministère de l’Enseignement supérieur, chargé de mettre en œuvre le projet d’une université. Ci-après l’intégralité du communiqué de presse, à ce sujet, émis le 23 novembre 2015 par la Direction de la communication présidentielle.

Le fac-similé géant de la convention de cession. © DCP-Gabon

Le fac-similé géant de la convention de cession. © DCP-Gabon


 
DCP – Communiqué de presse –
De haut en bas : Etienne Massard, Christian Magnagna, une vue des membres du gouvernement présents et le speech du président du CNJ. © DCP-Gabon

De haut en bas : Etienne Massard, Christian Magnagna, une vue des membres du gouvernement présents et le speech du président du CNJ. © DCP-Gabon


Le Secrétaire général de la Présidence de la République, M. Etienne Massard Kabinda Makaga, a représenté ce lundi (23 novembre 2015 – ndlr) matin SEM. Ali Bongo Ondimba, le donateur, lors de la cérémonie officielle de remise à l’Etat du titre de propriété de la Résidence du Camp de Gaulle. En présence d’une centaine de lycéens et des responsables du Conseil national de la Jeunesse, le Ministre du Budget, garant du patrimoine immobilier de l’Etat, a aussitôt transféré ce bien de 215.411 m² au ministère de l’Enseignement supérieur, chargé de mettre en oeuvre le projet d’une université.
Pour l’édification d’une Nation juste et solidaire, a relevé M. Massard Kabinda Makaga, deux principes apparaissent essentiels aux yeux du Président de la République : un capital humain bien éduqué et une solidarité nationale sans faille. En cédant ce bien personnel – «ce genre de geste qui devrait en inspirer beaucoup dans ce pays» -, le ‘citoyen’ Ali Bongo Ondimba fait acte de patriotisme. «Une invitation à renoncer un peu à soi-même pour apporter plus de bonheur aux autres», dira encore le Ministre du Budget Christian Magnagna.
Invitant «tous les acteurs concernés par ce dossier à travailler d’arrache-pied pour faciliter sa réalisation», le Secrétaire général a partagé la satisfaction des membres du Gouvernement relative à la célérité du processus administratif et juridique conduisant à cette donation historique. Reproduite sous la forme d’un fac-similé géant, la convention de cession entre M. Ali Bongo Ondimba et la République gabonaise, signée le 21 octobre 2015, a été brandie et comme portée par les vivats des lycéens présents à la cérémonie. «Cet espoir que vous venez de planter dans notre esprit, cet idéal d’égalité des chances, soyez certains qu’il bourgeonnera», a lancé le président du CNJ.
Le 17 août 2015, le Président de la République avait annoncé «au nom des enfants d’Omar Bongo Ondimba, avoir décidé de céder à l’Etat, à titre gracieux, la propriété située à côté du Camp de Gaulle». Promesse tenue.
Le 19 août 2015, deux jours après l’annonce, le Ministre du Budget était saisi de l’intention d’une cession à titre gracieux « d’une propriété de 215.411 m² sise au Camp de Gaulle, appartenant en propre à Ali Bongo Ondimba, suite à l’attribution qui lui avait été faite au terme du partage partiel des biens composant la succession d’Omar Bongo Ondimba, prononcée par l’ordonnance rendue par le président du Tribunal de première instance de Libreville en date du 9 juillet, laquelle a été traduite dans les registres le 23 juillet 2015 ».

  • Le ministre du Budget a pris un arrêté d’acceptation du don.
  • Le 21 octobre 2015, la Convention de cession entre M. Ali Bongo Ondimba et la République gabonaise a été signée par les deux parties, le Premier ministre représentant la République gabonaise.
  • Le 23 novembre 2015, dans le parc de la Résidence du Camp de Gaulle, une centaine de jeunes Gabonais a symboliquement reçu ce bien immobilier, administrativement placé dans le périmètre d’activité du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique

 

 
GR
 

0 Commentaires

  1. ara dit :

    Même du temps d OBO,on a jamais vue une telle plaisanterie et moquerie envers les gabonais. Il faut arrêter. Parole de pdgiste.

  2. Lekori dit :

    Le secrétaire général de la présidence est un membre de la famille Bongo Ondimba ? Au nom de quoi Massard représentait-il cette famille ? Ou bien, cela veut dire que ses fonctions sont dues au fait qu’il ait un neveu parmi les héritiers ? C’est ce mélange des genres entre la famille et la République qui a plombé ce pays….

  3. La Fille de la Veuve dit :

    Cela s’appelle de la spoliation ou encore du vol en bande organisée.
    Car, le verdict de Nantes est au moins incontestable sur une chose, il n’existe pas dans le dossier de succession l’acte de naissance d’Ali Bongo. Celui-ci n’a donc pas qualité, pour le moment, pour se faire attribuer un bien de cette succession à titre d’héritier.
    D’ailleurs une plainte contre lui va certainement être déposée au Tribunal de Libreville, si ce n’est déjà fait.

  4. matho dit :

    On attend que mr le ministre du budget rennonce à un mois de son salaire pour aider à trouver une solutuon aux problemes des enseignants ou à équiper des salles de classe, donc au profit de la jeunesse.L’exemple d’ALI9 ne l’inspire pas aussi?

  5. messowomekewo dit :

    On vous dit que c’est un biafrais,vous continuez à supputer…
    la vérité heureusement n’a pas de tombe.Voila quelqu’un à qui nous avons offert notre hospitalité légendaire et qui a cru bon de tout faire pour devenir notre président,mon Dieu,quelle affaire!!!

  6. Laeticia dit :

    kié là je crois kon a touché le fond, sont ils serieux ces pères et mères de familles ( membres du gourvenement)pour participer à ce genre de choses, mm si vos enfants naprenent pas au gabon, vos neveux,cousins et parents éloignés souffrent….

  7. mourou tabe dit :

    a t-on besoin de tout ce folklore pour une cession de bien? C’est de la politique que la présidence fait pour laisser les naïf croire que Ali9 est un homme généreux. C’est facile d’être généreux lorsque ce que vous donnez ne vous appartient pas. la succession d’Albert n’est pas encore liquidée que son fils se permet de distribuer ses maisons. Et puis, lorsque Albert arrive en 1962, combien de terrains avait il au Gabon, pas à Libreville mais dans au Gabon. Combien a t-il laissé de domaine pour ne donner que celui-là qu’on appelle affectueusement Oyo?

Poster un commentaire