La journée des Droits de l’homme célébrée le 10 décembre 2016, à Libreville, a donné l’opportunité à tous les acteurs de la chaine de protection et de promotion des Droits de l’homme de mettre l’accent sur les jeunes, les femmes et les médias à travers leurs activités.

Les officiels (Nations unies, représentants gouvernement) présidant la journée des Droits de l’homme à Libreville, 10 décembre 2016. © Gabonreview

 

Depuis le 10 décembre 1950 le monde entier commémore la journée des Droits de l’homme. Voulant marquer d’une pierre indélébile cette journée sur le territoire gabonais, le Système des Nations unies déployé au Gabon, avec l’appui du gouvernement gabonais via le ministère de la Justice, des Droits humains, Garde des Sceaux, a organisé un certain nombre d’activités dont la visite de certaines rédactions du pays. Journée marathon, elle a été articulée autour du thème international : «Défendez les droits de quelqu’un aujourd’hui». Pour les Nations unies, «ce thème rappelle l’obligation de promouvoir et de protéger les droits humains de tous et invite à réfléchir sur la promesse faite dans la Déclaration universelle ainsi que sur le caractère universel et inaliénable des droits humains».

Les officiels (Nations unies, représentants gouvernement) présidant la journée des Droits de l’homme à Libreville, 10 décembre 2016. © Gabonreview

Comme l’a souligné le Secrétaire général de l’Organisation des Nations unies (Onu), Ban Ki -moon «tous, nous pouvons contribuer à la cause des droits de l’homme là où nous nous trouvons-dans le quartier, à l’école, au travail, sur les réseau sociaux, à la maison et même dans les arènes sportives du monde entier». Il a donc invité chacun à défendre les droits des personnes aujourd’hui, demain et toujours.

Conduite par Kim Turcotte, Conseillère aux droits de l’homme au Bureau régional des Nations unies pour l’Afrique centrale (Unoca), la délégation composée des représentants de l’Unesco, du Pnud, du Centre des Nations unies pour les droits de l’homme en Afrique centrale, ainsi que du représentant du ministère de la Justice s’est rendue, tour à tour, aux sièges de Gabonreview, Echos du Nord, Gabon Télévision, TV+, l’Union, RTN, entre autres. Des médias, qui avaient été fragilisés, pour la plupart, par les violences postélectorales aux mois d’août et septembre 2016. Les uns avaient été vandalisés et incendiés, d’autres avaient été victimes de piraterie et des hackers qui avaient bloqué tout fonctionnement.

Parmi les droits visés, il y a donc effectivement la liberté d’expression et le droit d’accès à l’information. C’est la raison pour laquelle l’Unoca et les agences du système des Nations unies au Gabon, en collaboration avec les institutions gabonaises concernées par cette actualité, ont jugé nécessaire de prendre en compte les médias dans la célébration de cette journée.  Ceci d’autant plus que «les médias jouent un rôle central dans les processus démocratiques et dans la promotion des valeurs liées au respect des droits humaines, de l’état de droit et de la paix», ont-ils précisé.

Pour la deuxième manche de la journée, la délégation s’est déportée à l’Institut supérieur d’ingénierie (ISI) où avec les étudiants, jeunes, femmes et hommes de média, ils ont échangé autour d’une thème national axé sur «la promotion des jeunes et des femmes : facteur de développement». S’exprimant à cette occasion, le responsable de l’ISI, Lemien Lendzeyi, a plaidé pour la reconnaissance des droits des jeunes, des femmes, des prisonniers et de toutes les couches marginalisées. Pour lui, «c’est par là que passe le développement intégré» tant souhaité. Pour compléter ce tableau des discours, celui de Ban Ki Moon, du directeur du Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, de même que celui du ministre de la justice ont été lus par leur représentant.

On retiendra de ces messages, la volonté des uns et des autres de prôner un monde où règnent la justice, la légalité, le respect des droits de l’homme.

 
GR
 

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