Les autorités gabonaises ont célébré ce 16 juin 2017 à Libreville la journée de l’enfant Africain, avec l’engagement d’assurer en faveur des enfants, un espace amélioré où droit, sécurité et liberté sont garantis.

La Journée de l’enfant Africain célébrée à Libreville, le 16 juin 2017. © D.R

 

Le gouvernement gabonais se dit déterminé à promouvoir la protection, la responsabilité et l’égalité des chances de chaque enfant sur le territoire national. Cet engagement a été renouvelé par le ministre de la Justice, Alexis Boutamba, à l’occasion de la célébration de la journée de l’enfant africain, le 16 juin à Libreville.

«En saisissant cette opportunité, je réaffirme, haut et fort, que les autorités gabonaises ne ménageront aucun effort, pour que les enfants du Gabon vivent dans un environnement favorable au respect de la dignité de leurs droits et de leurs libertés», a indiqué le ministre de la Justice.

La Journée de l’enfant Africain célébrée à Libreville, le 16 juin 2017. © D.R

Une approche qu’Alexis Boutamba juge conforme au thème de l’édition de cette année : «L’Agenda 2030, pour un développement durable des enfants en Afrique : Accélérons la protection, l’autonomisation et l’égalité des chances».

C’est pour cette raison qu’un séminaire de renforcement des capacités, dédié aux membres du Conseil de prévention et de lutte contre le trafic des enfants et du Comité de suivi contre la traite des enfants, a récemment été convoqué. Objectifs : optimiser les meilleures pratiques en matière de promotion et de protection des droits de l’Enfant dans notre pays.

Pour le représentant de l’Unicef au Gabon, ce thème révèle l’ambition d’inscrire profondément les droits des enfants dans les Objectifs de développement durable (ODD) et rappelle la nécessité de tout mettre en œuvre pour leur réelle émancipation. Jacques Boyer estime que la promotion de la responsabilité et de l’équité sont également des aspects déterminants pour l’épanouissement de l’enfance.

Pour parvenir à leur mise en œuvre, le diplomate pense que certains préalables s’imposent. Il cite entre autres la réduction de la mortalité infantile, l’accès aux services de santé, l’accès à une éducation de qualité. Il suggère que soient recensés les enfants vulnérables au Gabon, de sorte à mieux assurer les actions de protection sociale.

«L’Unicef plaide pour une budgétisation qui augmente les subventions allouées à la réalisation des droits de tous les enfants avec un focus sur les plus vulnérables», confie-t-il. Un effort sollicité auprès du gouvernement gabonais, dans l’accomplissement de cette ambition, même si le pays fait face aux affres d’une conjoncture internationale morose.

Auteur : Alain Mouanda

 
GR
 

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