Disant ne pas approuver le refus de dialoguer des «résistants» de l’opposition, tout en assurant respecter leur position, le porte-parole de Démocratie nouvelle (DN), revient sur les raisons et les attentes liées à la participation du parti dirigé par René Ndemezo’o Obiang au dialogue politique national qui s’ouvre le 28 mars prochain.

Jonathan Ndoutoume Ngome, porte-parole de Démocratie nouvelle (DN), le 25 mars 2017. © Gabonreview
 

Gabonreview : Soutien de Jean Ping lors de la présidentielle d’août 2016, Démocratie nouvelle a occupé une des premières places au cours des travaux de préparation du futur dialogue politique. Pourquoi allez-vous à ce dialogue ?

Jonathan Ndoutoume  Ngome : Nous allons à ce dialogue pour redessiner un nouvel avenir pour le Gabon, en ce sens que nous allons contribuer à la réforme des institutions constitutionnelles, en proposant des amendements. Nous y allons notamment pour redéfinir les missions de certaines institutions, y compris celles ayant en charge l’organisation des élections, parce que c’est la principale question qui se pose. D’autant que nous sortons d’un contentieux électoral, qui a engendré la crise que nous connaissons actuellement. A Démocratie nouvelle, nous nous sommes dit qu’il y a nécessité à revoir le fonctionnement et la désignation des responsables et membres de certaines institutions. En ligne de mire, nous avons la Cenap (Commission nationale électorale autonome et permanente, NDLR), le ministère de l’Intérieur, le CNC (Conseil national de la communication, NDLR), la Cour constitutionnelle, tout comme nous jugeons utile de traiter de la question de l’indépendance de la justice.

Mais ce qui nous préoccupe le plus, et qui explique notre engagement pour ce dialogue, c’est la Constitution actuelle qui, de notre point de vue, ne tient plus la route. Il va falloir revoir certaines de ses dispositions, notamment celles liées à la limitation et à la durée des mandats électifs : celles du président de la République, des députés, des sénateurs et des élus locaux.

A côté de ces chantiers que Démocratie nouvelle entend mener au cours de ces assises, la question liée au régime politique du Gabon. Aujourd’hui, nous avons un régime hybride. On ne sait pas s’il s’agit d’un régime présidentiel, semi-présidentiel ou parlementaire, puis que nous avons à la fois un président de la République, un vice-président de la République, bien qu’il n’ait pas été nommé depuis l’arrivée d’Ali Bongo au pouvoir, et un Premier ministre. Il va falloir que nous déterminions le type de régime politique que nous souhaitons avoir.

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Qu’est-ce qui vous assure que le pouvoir en place est prêt à vous concéder les différents changements auxquels vous aspirez ?

 Il ne s’agit pas pour nous, à Démocratie nouvelle, d’être sûrs ou pas. Quand des négociations sont engagées, on n’est jamais sûr que l’autre en face concèdera toutes vos demandes. Il est évident qu’au cours des négociations, chacun se retrouvera forcément au niveau du point le plus extrême de ses acquis. Au fur et à mesure de la négociation, il y aura des concessions à faire, il y aura des points de vue à rapprocher et des divergences à aplanir, jusqu’à ce que vous trouviez le juste milieu.

Néanmoins, nous pensons qu’il y va de l’intérêt du pouvoir d’accepter que les dispositions actuelles de la Loi gabonaise et le fonctionnement actuel des institutions constitutionnelles ne sont pas de nature à garantir sa crédibilité. Vous n’êtes pas sans ignorer que le risque pays du Gabon a augmenté, ce qui implique que les investisseurs hésiteront de plus en plus à venir. Et si les investisseurs de viennent pas, il n’y a pas création de richesse, donc pas de pouvoir d’achat pour les Gabonais.

A partir de là, nous devons tous comprendre que ce dialogue est important, non seulement sur le plan national mais qu’il est aussi important pour l’image du pays à l’extérieur. Il nous permettra notamment d’envoyer un signal fort si nous arrivons à instaurer une stabilité politique.

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Vous comprenez tout de même qu’au sein de l’opposition dite «radicale» votre participation à ce dialogue passe mal ? N’avez-vous pas le sentiment de «légitimer le pouvoir d’Ali Bongo» comme disent certains autour de Jean Ping ?

(Rire) C’est un point de vue que je respecte. Seulement, lorsqu’il est demandé à ces mêmes personnes de nous proposer un autre moyen de sortie de crise que le dialogue, elles répondent : «Résistance !» Je me demande bien face à quoi ces personnes résistent. De ce que je sais, on ne résiste que quand on est attaqué. Or, si c’est nous qui voulons conquérir le pouvoir, c’est nous qui devons attaquer. Il est donc mal pensé que résister lorsqu’on veut acquérir le pouvoir soit une bonne stratégie. Pour nous, cette attitude s’apparente à du défaitisme. Et ça ne rime à rien. C’est nous qui devons être en position offensive, pour ne pas nous résigner.

Non. Pour revenir plus sérieusement à votre question, je vous réaffirme que nous n’allons pas à ce dialogue pour légitimer le pouvoir d’Ali Bongo. De plus, faut-il rappeler que le pouvoir en place n’a pas eu besoin de nous pour s’établir. Il a eu les moyens de le faire. Vous savez, ce qu’on feint d’ignorer au Gabon aujourd’hui, c’est qu’il y a trois types de pouvoirs : le pouvoir légitime qui procède du peuple, le pouvoir légal et le pouvoir réel. Il est évident que si vous avez le pouvoir légal, vous exercez le pouvoir réel. Or, c’est avec celui qui exerce le pouvoir réel qu’il va falloir négocier. Sauf que la question des élections au Gabon se joue sur deux paramètres : le droit et les rapports de forces. Ceux qui croient ou pensent qu’ils ont été élus, bien que n’exerçant pas leur pouvoir légal et réel, doivent adopter une autre stratégie.

Mais la stratégie consistant à dire : «nous ne parlons avec personne, nous nous isolons», ne pourra jamais fonctionner au détriment de celle qui consiste à dire : «nous allons parler avec l’ensemble de nos compatriotes, pour voir ensemble comment parvenir un jour à l’alternance politique au Gabon».

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Vous critiquez en quelque sorte la position et la stratégie adoptées par Jean Ping…

Je ne critique pas la position de Jean Ping ou de quelqu’un d’autre. Je dis simplement que l’utilisation des concepts, notamment celui de la «Résistance», ne me paraît pas être une utilisation qui soit de mise par rapport à l’objectif. De plus, il faut comprendre que ce dialogue n’est pas une chose nouvelle dans le monde politique. Le Gabon n’est pas le seul à opter pour la discussion. L’Etat d’Israël et celui de la Palestine sont dans un état de guerre permanente, pourtant ces deux Etats ont toujours négocié. Ça a été pareil en Afrique du Sud au temps de Mandela, et dans bien d’autres pays où la crise était à son plus haut niveau.

Il semble pourtant que les préalables posés par Démocratie nouvelle au moment de l’annonce de sa participation au dialogue ont été oubliés.

Non, ces interpellations à l’endroit des autorités que vous appelez «préalables» n’ont pas été oubliées. Nous avons, en réalité, interpeler le pouvoir sur un certain nombre de questions qui, de notre point de vue, devaient être débattu au cours du dialogue. Ce que nous avons réussi à inscrire parmi les points à aborder. Aussi, il s’était agi pour nous d’exhorter le pouvoir à mettre en œuvre des mesures de décrispation du climat politique avant le dialogue.

 
GR
 

11 Commentaires

  1. Jean Charles MASSE dit :

    « Ces personnes résistent » face à l’ignominie paroxysmique, face au déni suprême au peuple souverain le droit de choisir son « président ».
    Cette résistance sans violence est l’une des formes d’expression démocratique des plus honorables qui soit donnée à un peuple d’un pays qui a tant donné à une famille, un clan de prédateurs-imposteurs-usurpateurs…d’exprimer sa réprobation au viol et à la vampirisation systématique des libertés fondamentales.
    Bien évidement, en feignant d’ignorer cela, la posture exprimée est tout simplement inqualifiable, imbibée telle qu’elle l’est par l’opportunisme désormais légion et visible dans cette néo-posture…
    Et la politique noble est à dix mille lieux de cette posture de circonstance qui aura tôt fait d’être sanctionnée par l’histoire. Et elle le sera !
    Patriotiquement

  2. Paolo dit :

    Il n’est pas bon pour certains de vivre en toute modestie quand ceux et celles qui sont sensés être mieux instruit que soit vivent dans une opulence indécente. Je crois que c’est ce genre de visions qui guide Mr Ntoutoume et les autres.
    Pour bien légitimer sa participation à un tel conclave, je pense que le minimum de précautions aurait été de consulter ses militants (si tant est qu’on appartient à un parti politique qui en revendique); à moins que vous les considérez comme des écervelés qui dont le point de vue est sans sans pertinence.

  3. natty dread dit :

    en bref, vous y allez comme moutons à l’abbatoir en espérant que la guillotine vous épargnera…compliqué! bonne chance quand meme.

  4. Bienvenu EYI MBA dit :

    Bonjour,
    Comparez le Gabon à l’Afrique du Sud sous l’apartheid,du point de vue politique,quelle une hérésie…?
    On comprend mieux l’état de délabrement actuel de ce pays,quand certains « Intellectuels »,censés apporter la lumière dans la cité acceptent de se compromettre pour quelques prébendes,il faut se dire que nous ne sommes pas,hélas, sortis de l’auberge.
    Loyauté,Fidélité,Courage…le lègue d’AMO,sur qui tu as écrit un livre…
    Akiééé à Moadzang NTOUTOUME,es-tu fier d’enseigner à l’UOB,ou tout manque,pendant que les gens avec qui tu vas,sois-disant,négocier s’accrochent au pouvoir eux pour essentiellement piller les ressources du pays?
    Es-tu certain,au plus profond de toi que votre présence au dialogue d’ali Bongo,va relever le niveau des enfants que tu déplores en privé? L’école est assassinée sous tes yeux depuis tant d’années par ces gens là,l’école…
    Qu’est-ce que toi et NDEMEZO’O,à part les postes et les fonctions,et une amitié de façade avec ali,pourrez-vous laisser à la postérité?
    On ne fait pas la politique pour soi,akiééééé,mais pour les autres,pour organiser la vie en société,et améliorer les conditions de vie des populations,Docteur en Sciences Po quelle crédibilité devant tes étudiants,quand tu négocies avec celui qui perd l’élection?Qui tue les jeunes pour rester au pouvoir? Qui saccage les finances publiques? Qui retourne l’armée et ses moyens payés par le contribuable,contre ses enfants?Qui ne tient même pas ses promesses les plus élémentaires:L’attribution du Palais du charbonnages à la Jeunesse,pour en faire une Université fait-elle partie des points que tu vas aborder,toi le Prof?
    Mais en fait dans vos facs,dépourvues de tout,des Profs comme toi,vous formez des futurs corrompus,ou des futurs terroristes…
    Vraiment vous n’avez aimé ce pays,vous ne l’avez pas aimé du tout,mais tu es un frère,un fils voire un neveu…
    Vraiment,c’est le vampire qui appauvrit le GABON!

  5. tara dit :

    Voila un intellectuel et qui a tout compris résistance résistance vous résistez à quoi et à qui ??? vous allez résistez jusqu’en 2023
    .«Résistance !» Je me demande bien face à quoi ces personnes résistent. De ce que je sais, on ne résiste que quand on est attaqué. Or, si c’est nous qui voulons conquérir le pouvoir, c’est nous qui devons attaquer. Il est donc mal pensé que résister lorsqu’on veut acquérir le pouvoir soit une bonne stratégie
    Ping et sa bande n’ont encore rien compris.
    Beaucoup seront surpris des lignes qui auront bougé à cause de ce dialogue et regretterons de ne pas y avoir pris part.

    • Nkembo dit :

      @ Tara,
      Allez comprendre l’espoir de leur résistance sur le site: Kinguele énervant.
      Il paraîtrait que leurs amis journalistes français les auraient appelé et rassuré que Ping prendrait le pouvoir sous peu et qu’Ali étudierait le plan de quitter le Gabon.
      Les gens veulent rêver,laissons les rêver.

  6. Essigang dit :

    M. Ndoutoume,
    J’ai beaucoup de respect et d’admiration pour toi. Chacun a le droit de tracer son sillon. Après tout, on ne vit qu’une fois.
    Peut-être au sujet de la »Résistance » ou plutôt de « l’histoire des Résistances » dans le monde, te faut-il refaire tes classes. Il n’y a aucune honte à cela. Tout « brillant » geostratege que tu serais, il faut reconnaître qu’il n’est pas facile de tout maitriser.
    En tout cas bon monologue.
    Ton petit.

  7. gabao.kool dit :

     » De ce que je sais, on ne résiste que quand on est attaqué.  » Dans cette phrase Ntoutoum l’universitaire, bien évidemment, il y a deux mots clés : résister, autrement dit ne pas céder ou tenir, et, attaquer qui renvoie à l’acte de mener une action violente ou brusque contre une personne ou un groupe de personne. En effet, en toute logique, il ressort dans ce cas de figure que l’attaque précède la résistance, et la résistance s’impose comme acte conséquentiel à l’acte incitatif qui est l’attaque. Ainsi, il est raisonnable de considérer le propos de Ntoutoum qui ne souffre d’aucun doute. Mais, tout compte fait, il semble que Ntoutoum feinte d’ignorer que, après la débâcle de BOA, ce dernier ait jugé opportun d’envoyer ces milices aller titrer à l’arme lourde sur le QG de Jean Pink, les centaines de Gabonais (es) ont été sauvagement massacrés par les mercenaires de BOA, et d’autres jetés arbitrairement en prison comme des vulgaires flibustiers. Sans oublier les journalistes qui sont obligés de fuir leur propre pays parce qu’ils sont constamment persécutés par la galaxie BOA… Tous ces actes sont des attaques contre lesquelles la résistance du peuple est initiée en acte conséquentiel pour dire non à ce pouvoir dictatorial. Monsieur Ntoutoum le sait, mais refuse de l’admettre pour des raisons que seul lui-même a la maîtrise. Cependant, il est prêté à l’attention que, une fois néophyte devenu au régime BOA, on tombe de suite à une sorte d’acceptance à l’improductivité, qui réduit à néant les capacités d’excellence que l’on a pourtant dans certains domaines, c’est en fait l’argent qui devient le plus important. CHICHE !

  8. Révérend pasteur Israël Nahum dit :

    Jonathan Ndoutoume : «Résistance, et ensuite quoi ?» Je n’ose pas croire que ça vient d’un jeune brave politicien gabonais bien que je ne connais pas son niveau d’implication en termes de connaissance en la matière mais dire «Résistance, et ensuite quoi ?» J’ai du mal avec sa feuille de route. Mon frère gabonais je vais t’apprendre l’histoire et l’importance de la résistance politique dont-il s’agit ici :
    – La résistance politique est très chère à la France qui est auteur de ce concept « le terme de parti de la résistance ait été utilisé un temps en France, au XIXe siècle, pour désigner les conservateurs. » Et « un « mouvement qui s’oppose à l’occupation d’un pays par des forces étrangères, à partir de la Seconde Guerre mondiale »1» aujourd’hui, « est devenu un terme générique largement utilisé à travers le monde dans son sens politique par tous les groupes armées affirmant lutter contre un régime illégitime, par exemple dictatorial ou découlant d’une occupation étrangère ». Cela ne vous dit rien au Gabon ?
    Quand vous dites «Résistance, et ensuite quoi ?» Qu’est-ce que cela veut dire pour plusieurs gabonaises et gabonais qui ont perdus soit un enfant, un mari, une fille, un cousin… Dans cette foutue campagne présidentielle que les français ont donné un caché blanc a Ya Ali Bongo ! Il se peut que vous avez rien perdu du tout (votre père, tes frères, tes cousins, ta femme, tes enfants…) Mais saches que le Gabon pleur encore en ce moment, ses enfants morts au combat. Et si toi et ton chef, vous voulez revenir au PDG ce n’est pas le cas de tous les gabonais. Et de dire nous allons au dialogue pour les gabonais et quels sont ses gabonais que vous avez consulté pour un parti politique qui n’a de Force que dans ton propre village ? Ton village ce n’est pas le Gabon ! Vous n’êtes que des petits leviers en politique et quel est votre influence, toi et ton chef ? Si ce n’est de vouloir tromper les gabonais naïves. MAIS CROYEZ MOI, ALI BONGO VOUS ATTENDS AU TOURNANT ET QUAND VOUS SEREZ DÉÇUS, NE REVENEZ PLUS À LA BASE, EN PLEURANT ET EN DISANT QU’ALI EST UN VOLEUR.
    Révérend pasteur Israël Nahum

  9. MONSIEUR A dit :

    Au GABON, nous faisons toujours semblant d’ignorer notre Histoire Politique depuis notre « indépendance » en 1960. Les élections présidentielles ont toujours été un rapport de force, et non démocratiques.
    Quels sont les moyens de pression dont dispose l’Opposition pour contrer la machine « PDG + l’Armée + la France » actuellement? RIEN.
    Dans cette équation à 3 paramètres, pour qu’il y ait alternance au plus haut sommet de l’Etat, il faut impérativement « éliminer » 2 paramètres .
    Le RNB, le RPG, l’UPG et actuellement DN l’on bien compris. Seuls les résolutions applicables pour tous issues d’un Dialogue peuvent « éliminer » simultannément les 3 paramètres.

    • Révérend pasteur Israël Nahum dit :

      Bonjour monsieur A,
      Vous êtes très renseigner de votre histoire, celle du Gabon et j’en suis très content pour vous et à l’égard des gens de ton pays qui ont peine à comprendre ce que vous savez. Je pourrai même vous flattez que vous ferez un bon politicien. Cependant, je vais avec une autre approche non loin de la votre. Les criminels, tyrans, les vautours, les requins du monde politique se sont les hommes qui les fabriquent « petits rois » et cela depuis la nuit des temps mais une chose est sûre, le sabbat a été fait pour l’homme et non l’homme pour le sabbat. Il y a eu des empires et au prix du sang, ils sont régnés mais l’homme a toujours été le décideur de sa propre histoire et au dessus de lui, l’arbitre suprême, Dieu. Rome à régner de l’Europe à l’Afrique du Nord durant 700 ans nul ne pouvait penser que cette grande force née des puissants hommes politiques et militaires devait disparaître par le moyen des barbares et de l’église qu’ils avaient auparavant écraser. Le puissant pharaon devant ses esclaves hébreux ne pouvait imaginer qu’il finira sa course vole dans les eaux de la mer rouge, lui qui fut le crocodile du Nil. Il y a eu des grands hommes puissants sur la terre, cependant certains d’entre eux ont été tués par des simples femmes (lire la Bible) qui n’avaient aucune force de l’emporter. « Quels sont les moyens de pression dont dispose l’Opposition pour contrer la machine “PDG + l’Armée + la France” actuellement? RIEN ? » Mais c’est vous GABONAIS comme autre fois, ses barbares qui ont lutté durant 700 ans pour faire tomber un géant continental. Ils sont luttés durant plusieurs siècles afin de protéger leurs territoires, leurs enfants, leurs filles… Quoique affaiblis mais sans jamais se décourager et même quelque fois acheter par l’or des romains, ils n’ont pas cessé de se battre. Finalement qui a gagné ? Est-ce les romains ou les barbares ? Qui étaient moins intelligents, moins préparés militairement, c’est-à-dire moins équipés que Rome. Oui, ça pris du temps mais Rome est tombé aux mains des barbares. Comment ils sont gagnés cette guerre ? Par la guerre à symétrique (des pôles de résistances). Les gabonais dans cette forme de guerre qui profite toujours aux faibles mais jamais aux vainqueurs comme Rome : ils n’ont pas besoin de prendre les armes des barbares, car les armes avec lesquelles devront-ils combattre ne seront pas des armes de « La haine » comme le font les “PDG + l’Armée + la France” depuis l’indépendance mais avec des armes démocratique, oui le fait de dire chaque jour « je ne veux pas» est un pouvoir énorme que nous GABONAIS pouvons avoir sur le colon qui nous bâts chaque jour. Car en nous frappant chaque jour, ils finiront comme les romains de se décapiter seul. Car le roi Saül est mort par sa propre épée. « Le RNB, le RPG, l’UPG et actuellement DN l’on bien compris. Seules les résolutions applicables pour toutes issues d’un Dialogue peuvent “éliminer” simultanément les 3 paramètres. » Mais mon frère gabonais ceux qui pensent ainsi ne connaissent pas le pouvoir du GRAND BOA du Gabon, souviens-toi que son père a fait pratiquement une période que plusieurs politiciens démocratiques rêvent, c’est-à-dire prés d’un demi-siècle au pouvoir (41 ans) sans qu’il n’est gagné véritablement aucune élection mais par le concours des vautours français avec les mêmes stratégies et les mêmes instruments que ceux octroyés aujourd’hui à son propre fils et en exemple souviens-toi c’est la conférence nationale des années 1990. Et aujourd’hui, son fils va avec cette même logique mais « Le dialogue » pour mettre en branle les aboutissants d’une pérennité de pouvoir au Gabon. Mais vous les gabonais sur place vous ne voyez pas ça, cependant nous qui sommes à l’étranger et qui voyons avec l’arme la souffrance de nos sœurs et frères, nous avons plus des renseignements que vous. Le dialogue de Ya Ali Bongo c’est préparer 14 ans de règne et sans partage avec le peuple. Beaucoup des fretins (politiciens) qui n’ont pas profité au temps de Bongo père le savent aussi, et ils savent que les français ont beaucoup à perdre si le Gabon entre dans une face d’alternance. Et le PDG et la famille Bongo est le centre de ce grand pouvoir des français au Gabon. Les français ont perdu l’Algérie PETROLIÈRE, en Afrique centrale, ils ont trouvé une Algérie faiseur de PETROLE, de si tôt, ils ne lâcheront pas le Gabon comme ROME était gourmande des nouvelles terres afin de trouver des nouveaux esclaves et des militaires. Cependant pour y arriver, ils travaillent de concert avec l’ennemi (PEDECHISTES) qui lui livre ses propres fils et ses propres filles à la battoir.
      Mon frère GABONAIS, il y aura l’alternance que dans la rue mais tant qu’elle reste calme au Gabon, c’est la mort de la RÉPUBLIQUE. L’alternance gabonaise doit naître seulement de la rue et rien que par la rue par UNE GUERRE À SYMETRIQUE AUX MOYENS DÉMOCRATIQUES. Les barbares l’on comprit autre fois et ils ont mis à genou l’empire romain.
      Révérend pasteur Israël Nahum

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