Le secrétaire général de la Commission de l’océan, Jean Claude l’Estrac a été reçu par le président de la République, dont il sollicite l’appui pour son élection à la tête de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF).

© Presse présidentielle
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Actuellement en tournée africaine, le secrétaire général de la Commission de l’océan indien a été reçu en audience, le 19 août dernier à Libreville, par le président de la République. Porteur d’un message du Premier ministre mauricien, le diplomate est surtout venu solliciter l’appui du Gabon pour sa candidature au poste de secrétaire général de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF). «Nous sommes venus exposer au Gabon, le projet que nous avons pour la Francophonie dans le cadre de la succession du président Diouf. Ce sont des projets spécifiques, assez différents des autres. Puisque l’essentiel du projet mauricien est axé sur la Francophonie économique. Sous le président Diouf, la Francophonie a connu un magistère économique et diplomatique», a affirmé Jean-Claude l’Estac au sortir de sa rencontre avec Ali Bongo. «En plus des piliers culturel et linguistique, nous souhaitons ajouter un pilier économique. Il faut que la Francophonie réponde aux besoins de notre jeunesse, il faut qu’elle réponde à leurs ambitions, à la nécessité de trouver du travail. Nous voulons une Francophonie qui réponde aux besoins précis et pratiques des francophones», a-t-il poursuivi.

Le secrétaire général de la Commission de l’océan indien s’est également entretenu avec le ministre des Affaires étrangères, Emmanuel Issoze Ngondet. «Au-delà de la Francophonie, il y a des relations étroites et anciennes entre l’île Maurice et le Gabon. Nos dirigeants se connaissent depuis très longtemps de père en fils. C’est le cas de le dire dans les deux pays. Je tenais donc, dans le cadre de cette tournée africaine, venir à Libreville pour exposer au président et aux autorités gabonaises, les projets que nous avons pour la Francophonie, dans le cadre de la succession du président Diouf», a-t-il dit.

Jean-Claude L’Estrac, qui a vu le jour en 1948, a eu plusieurs vies. Il a été tour à tour journaliste, politique, diplomate et historien. Puis, de nouveau journaliste et, encore une fois, diplomate. Il a été maire, député et ministre à plusieurs reprises, occupant des fonctions aussi diverses que les Affaires étrangères (en 1982-1983, puis en 1990), le Développement économique, et l’Industrie. «Partout où il est passé, il a laissé son empreinte», avance l’un de ses proches. En 1982, il est l’un des pères fondateurs de la Commission de l’océan Indien (COI). Trente ans plus tard, il en devient le secrétaire général et entreprend avec succès de ressusciter une organisation alors moribonde.

 

 
GR
 

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