S’étant contenté d’envoyer des représentants à Libreville pour l’investiture d’Ali Bongo, le président ivoirien s’est dit préoccupé par la crise politique actuelle au Gabon.

Ali Bongo et Alassane Ouattara, le jeudi 24 mars 2016 à Libreville. © aip.ci

Ali Bongo et Alassane Ouattara, le jeudi 24 mars 2016 à Libreville. © aip.ci

 

Ayant récemment félicité Ali Bongo pour sa réélection, Alassane Ouattara n’a pas pu se rendre personnellement à Libreville pour la cérémonie d’investiture du président de la République. Justifiant son absence par «l’actualité» dans son pays, le chef d’Etat ivoirien a préféré envoyé «une délégation de haut niveau». Un choix que certains perçoivent comme une échappatoire, un refus d’assumer sa position, alors qu’avec Macky Sall, le président sénégalais, il a été l’un des rares à féliciter son homologue gabonais, quand plusieurs se sont contentés de prendre acte. A Libreville, Alassane Ouattara a notamment fait dépêcher son directeur de cabinet, le médiateur de la République et quelques parlementaires.

Alors que des tensions avaient risqué d’éclater entre les autorités gabonaises et ivoiriennes avant la publication des résultats officiels du scrutin présidentiel d’août dernier, d’aucuns auraient souhaité qu’Alassane Ouattara se rende personnellement au Gabon. D’autant que Mamadi Diané, un de ses conseillers a été accusé d’ingérence et de tentative de corruption des membres de la Commission électorale nationale autonome et permanente (Cenap) au profit supposé de l’opposant Jean Ping. De plus, Sihifowa Yéo, un ressortissant ivoirien, a été accusé et mis aux arrêts par les autorités gabonaises pour piratage présumé des résultats de l’élection.

Si le président ivoirien avait aussitôt limogé son conseiller, aujourd’hui il se dit préoccupé par la crise politique actuelle au Gabon. Ainsi, il a annoncé que ses émissaires sont à Libreville pour «apporter un message de paix». Il s’agira pour eux, a indiqué Alassane Ouattara, de «s’assurer que l’évolution des choses permettent de maintenir la paix et la sécurité au Gabon».

 

 
GR
 

14 Commentaires

  1. Dibi du Burkina-Faso dit :

    Ouattara n’est qu’un fantoche en Côte d’Ivoire, comme tant d’autres chefs d’Etat du continent. Et dans cette colonie néocoloniale qu’a toujours été le Gabon, toute alternance reste illusoire en dehors d’une perspective révolutionnaire de rupture progressiste et anti-impérialiste de souveraineté populaire. En ce sens, Ali Bongo et Jean Ping constituent les deux fers au feu de l’impérialisme français et occidental au Gabon et au cœur de l’Afrique. Il est donc honteux et débile de présenter Jean Ping, ce grand bourgeois pourri françafricain, comme une alternative politique.
    Jean Ping et toute cette fraction pourrie de la kleptocratie néocoloniale gabonaise qui le rejoint en ce moment, ont depuis 50 ans ruiné et saccagé l’indépendance et la souveraineté du Gabon. Son positionnement idéologique, géopolitique et matrimonial familial ne font pas de lui un homme neuf, ni une perspective de rupture pour les Gabonais. Il reste une figure hideuse du clan Bongo qu’il prétend combattre.
    Enfin pour l’Afrique, il passera dans l’histoire comme un traitre face à la crise ivoirienne et libyenne où il s’est couché comme un chien devant les diktats occidentaux.
    Sa veulerie n’a pas été une surprise, mais le trait distinctif de ces élites criminelles aux affaires en Afrique.
    Ali Bongo que j’exécrée comme un hériter néocolonial françafricain devra en tirer toutes les conséquences et savoir que l’impérialisme français au Gabon n’a pas d’amis, mais que des intérêts à défendre. Et je doute que confronté aux contradictions du néocolonialisme dans son pays, il puisse trouver une porte de sortie sans appui sur le peuple et les patriotes de progrès au Gabon.
    C’est le seul moyen d’extraire le Gabon des griffes du colonialisme français.
    Tout autre choix (celui de la bourgeoisie pourrie) le perdra! Et pour l’heure, les Gabonais n’ont aucun intérêt à mourir pour la cause d’Ali Bongo, et encore moins de Jean Ping son beau-frère, l’ex-mari de sa sœur, le père de ses neveux et le plus fidèle compagnon de route de son traitre de père Omar Bongo ; un des chefs d’Etats africains, les plus françafricains.
    Dibi

    • Juste du bon sens dit :

      Amen.. Tu as tout dit! Ouf enfin quelqu’un avec du bon sens ici 🙂

      • tara dit :

        Depuis quand un chinois peut prôner l’alternace???????

      • pablo dit :

        tout ce que vs dites est vrai,mais je comprens mal cette anerchement envers mr Ping.C’est n’est pas l’affaire de ping mais ds gabonais dans l’ensemble qui on sanctionner le pdg-bongo.on na pas choisi ping parcequ’il est le plus beau ou qu’il a un meilleur projet que les autres, juste qu’on est fatiqué des bongo.ns a rien a foutre de ping.il est la au bon moment,on pouvai choisir manganga ou ndong sima mais c’est ping qui a ete choisi pour ns aider a faire parir les bongo-pdg.

        • Juste du bon sens dit :

          Ah oui!!! tu es sur que ç était l’homme providentiel? ou il a juste fait en sorte de le devenir en prenant bien soin d’écarter les uns après les autres d autres candidats valeureux comme Moukagni Iwangou ? Vous avez la mémoire bien courte hein peuple! Quand il est arrive au Front Unis et que la première fois il n a pas fait consensus. Qu’a-t-il fait? Ben! il a fait cavalier seul. Pour dire que si c’était pas lui il n’aurait jamais accepter un autre que lui. En tout cas entre la peste et le colera je choisi rien. Ping-Ali même tabac même pipe.

    • Franck dit :

      Il me semble que le Gabon est un pays indépendant depuis le 17 août 1960 (date officielle) Ce n’est pas la France étant colonisateur qui entretient le néocolonialisme au Gabon ou dans d’autres pays africain. La France défend ses intérêts, ses investissements c’est clair et on peut ajouter normal.
      Ce sont ceux qui s’accrochent au pouvoir et qui pense que la démocratie c’est avoir le plein pouvoir en ayant à sa solde toutes les institutions de la République, qui entretiennent ce colonialisme d’un nouveau genre africain/africain. Le Président de la République reste l’émanation du choix libre du Peuple ! Quand ce choix est deliberament ignoré par ceux qui croient que le pouvoir leur appartient indéfiniment, c’est la faute à la françafrique ? Les esclaves affranchis qui ont le pouvoir sont devenus les esclavagistes de leur semblable.
      Tout autre Gabonais désigné par la voix du peuple (le vote) que BONGO à la tête du pays, est une alternance. Il n’y a que dans l’alternance que viendra le progrès de nos états africain surtout francophone. OUATTARA est bien Président de la République élu par les Ivoiriens point barre !

      • tara dit :

        Un chinois ne peut pas prôner l’alternance la seule chose qu’il souhaite c’est d’arriver au pouvoir changer la constitution et rester là un bon moment .

        ses mains sont remplis de sang, autant que tous ses vieux goyo de l’opposition il faut des personnes neuves dans l’opposition BEN MOUBAMBA

  2. Charles Mouket dit :

    Ouattara est un rigolo. J’ai honte pour lui. Remarquez, il doit tout à la France !

  3. Charles Mouket dit :

    Ouattara est un vrai rigolo, une marionnette au service de la France ! Démasqué comme un petit !

  4. bonga pierre dit :

    Une vraie marionnette au service de la France. Chien, imbécile, burkinabé

  5. Iboundji dit :

    bonjour pourquoi X au titre ? y en aurait il déjà 2 ?

  6. leokhardo leokhardo dit :

    Un refus poli…

  7. CHE dit :

    @ DIBI DU B
    BURKINAFASO
    Tu peux dire aux Gabonais qui a tué Thomas Sankara et pourquoi? QU’EST CE QUI A changé depuis la fuite en Cote d’Ivoire de votre ex dictateur devenu Ivoirien? parlez aux Gabonais de l’indépendance totale du Burkina Faso/Tu parles de bougeoisie de PING et que dira tu de ton ex president qui se la coule douce en Cote d’Ivoire en attendant le moment propice pour reverser par coup d’etat son cousin Ouatara et devenir à son tour President de l’Etat le plus prospère de l’AOF/Plusieurs dizaines de familles gabonaises son en deuil des enfants, des femme memes enceintes ont été publiquement criblé de balles par des mercenaires de plusieurs nationalités dont du Burkina j’en doute que le Dibi du Burkina n’en face partie de ces tueurs/

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