C’est officiellement cette semaine que les PME retenues pour l’assainissement des établissements scolaires primaires et secondaires des communes de Libreville, Akanda et d’Owendo lanceront leurs travaux. Les élèves devraient attendre près de deux mois pour voir les chantiers achevés.

Un des blocs sanitaires du lycée Paul Indjenjet Gondjout, le 28 septembre 2017. © Gabonreview

 

L’état des sanitaires de certains établissements scolaires d’Akanda, le 28 septembre 2017. © Gabonreview

Leurs sanitaires bouchés, leurs douches impraticables pour diverses raisons et leurs robinets de lavabo desquels ne sortent plus aucune goutte d’eau depuis des années, les élèves de 28 établissements scolaires primaires et secondaires des communes de Libreville, Akanda et d’Owendo devraient bientôt les oublier. C’est, en tout cas, la promesse faite par les responsables de la direction générale du Budget et des Finances publiques (DGBFIP), qui avait lancé un appel d’offres le 11 septembre dernier.

Seulement, cette promesse, élèves, enseignants et chefs d’établissements devraient encore attendre quelques semaines avant de la voir se matérialiser. Une tournée des experts de la DGBFIP a permis de constater que les travaux d’assainissement confiés à une quinzaine de PME locales n’avaient pas été lancés jusqu’au 28 septembre. Selon des responsables d’entreprises, une évaluation des travaux à mener a déjà été faite. Leurs ouvriers devraient donc être présents sur les chantiers dès ce lundi 2er octobre. Selon le contrat signé avec la DGBFIP, ces prestataires disposent d’un mois pour les collèges et les primaires, et d’un mois et demi pour les lycées.

Ces travaux d’assainissement consisteront à rendre à nouveau praticables les toilettes bouchées ou dégradées, remplacer celles qui le nécessitent, résoudre les problèmes de plomberie, vidanger les fosses septiques, rafraîchir les murs des différents blocs sanitaires et à rendre opérationnels les lavabos et les douches existant dans certains établissements, à l’instar du Lycée Paul Indjenjet Gondjout. D’ici au 15 octobre prochain, la DGBFI et le ministère de l’Education nationale devraient se rendre sur le terrain pour constater l’avancement des travaux.

Cette première phase de la campagne d’assainissement des établissements scolaires coûtera au total 211 934 860 francs CFA à l’Etat. Elle pourrait s’étendre à l’intérieur du pays. Mais uniquement pour des établissements des capitales provinciales, a annoncé la DGBFIP.

 

 
GR
 

2 Commentaires

  1. BBTG dit :

    Ya qu’à voir des images insoutenables comme celles de cet articles pour comprendre toute l’importance qu’on accorde à la jeunesse de ce pays.

    Et si la honte ne tue plus, c’est qu’on a vraiment de la peine à se faire.

  2. gtab dit :

    PFFFF conneries tout ca que du cinoch, a avorbam il n y a ni compteur electrique seeg ni compteur de flotte, zero wc et zero fosse et zero eclairage et tu dois faire tout ca avec 6 patates dont 2 de bouffage, ils se touchent les types

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