Alors que l’on espérait un léger mieux dans ses affaires, après des résultats peu satisfaisants au premier semestre de l’année en cours, l’opérateur pétrolier a récemment annoncé une nouvelle baisse de son chiffre d’affaires au troisième trimestre.

© total.ga

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Après un premier semestre marqué par des résultats peu rassurants, traduisant une perte nette de 27 millions de dollars (environ 13,5 milliards de francs), contre un profit de 117 millions de dollars (environ 58,5 milliards de francs) à la même période en 2014, au troisième trimestre de l’année en cours, les choses ne s’arrangent toujours pas pour Total Gabon. La compagnie pétrolière a récemment annoncé une perte nette de 8 millions de dollars (environ 4 milliards de francs), contre un bénéfice de un million de dollars (environ 500 millions de francs) au trimestre précédent. Une perte qui s’explique par le repli de 19% de son chiffre d’affaires en séquentiel à 195 millions, mais surtout par la baisse drastique du prix de vente du brut commercialisée par la filiale locale de la major pétrolière française, qui a également annoncé que sa capacité d’autofinancement globale est ressortie à 69 millions, comparés aux 85 millions de dollars du deuxième trimestre 2015. Les investissements se sont donc élevés à 55 millions, à comparer à 72 millions au deuxième trimestre 2015.

Toutefois, Total Gabon a enregistré une hausse de production, grâce au succès des interventions de «coiled tubing» sur les champs d’Anguille Marine Nord et de Girelle Marine, ainsi que la mise en production des deux derniers puits de la phase 3 du redéveloppement d’Anguille. Ces événements ont compensé les difficultés opérationnelles rencontrées sur le puits ATO012 (champ Atora) et le pipeline de Coucal. La part de production de pétrole brut (opérée et non opérée) liée aux participations de Total Gabon s’est, quant à elle, établie à 50 400 barils par jour (b/j), en hausse de 13% par rapport au deuxième trimestre 2015 (44 700 b/j).

Dans son communiqué rapporté par le Boursier.com, la filiale gabonaise de Total a fait savoir qu’elle poursuit ses études sur le permis Diaba, alors que les données sismiques acquises fin 2014 sur la zone ouest confirment la présence d’objets prospectifs à l’ante-sel, à l’ouest de la structure de Mango forée par le puits Diaman-1. De même, sur le permis Nziembou, opéré par Perenco, les tests de production démarrés en juin se poursuivent, le puits AGMN081 a été mis en production fin juillet 2015. Les trois derniers puits sont prévus en 2017. Ce projet est d’ores et déjà au-delà de l’objectif de 20.000 b/j initialement prévu, a expliqué l’opérateur pétrolier, qui espère remonter la pente.

 

 
GR
 

2 Commentaires

  1. mouissi ngoumbou dit :

    il est loin ce temps où l’entreprise produisait 200.000 barils par jour. GOC doit comprendre que le secteur pétrolier est difficile et qu’il faut des compétences avérées pour s’y lancer. Beaucoup de petits objets pouvant faire l’affaire de la GOC peuvent être mis en production avec le concours d’un des juniors du secteur au Gabon pour permettre aux gens de GOC de se faire les dents avant de les lancer tous seuls dans un secteur aussi difficile. Bravo aux nouvelles générations de Total qui ont permis que le champ d’Anguille découvert en 1965 continue à produire jusqu’à maintenant.

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