La Confédération générale des petites et moyennes entreprises et industries (CGPMEI) se mobilise pour empêcher certains commerçants de contourner les dispositions légales en vigueur.

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Les vendeurs de véhicules d’occasion fédérés au sein de la Confédération générale des petites et moyennes entreprises et industries (CGPMEI), se sont récemment réunis à Libreville. Objet de la rencontre : stopper l’importation frauduleuse des voitures d’occasion. Une initiative qui intervient quelques jours après que le ministère en charge des Transports eut découvert un réseau illégal d’importation de véhicules d’occasion. «Certains importateurs ont tenté de tromper l’administration, en multipliant frauduleusement les identités des nationaux auxquelles ils ont attribué des commandes de voitures», a déploré le président du syndicat des agents du ministère des Transports.

Samtac Ghislain Malanda souligne que les opérateurs du secteur ont usé de la dérogation accordée par le ministère des Transports aux nationaux désireux d’importer des véhicules à titre personnel et de l’ouverture faite par le Conseil gabonais des chargeurs (CGC). «Dès lors que l’embarcation desdits véhicules fut accordée par le CGC depuis les ports d’origine en Europe, plus rien ne pouvait leur faire douter du caractère illégal de la démarche. Constatant que chaque Gabonais ne pouvant avoir facilement accès aux réseaux internationaux d’achat de véhicules d’occasion, il est normal qu’il se soit retourné vers les professionnels de cette activité, au regard du vent de panique qui a suivi la promulgation de l’arrêté interdisant l’importation de véhicules de plus de trois ans».

Avant la décision d’interdiction d’importation et de réception des véhicules d’occasion vieux de plus de trois ans, cette activité était en pleine explosion : 15 000 à 20 000 occasions venue d’Europe étaient déversées chaque année sur le marché, contre 5 000 véhicules neufs seulement. D’aucuns soupçonnent, de ce fait, les concessionnaires d’avoir influencé la décision du gouvernement.

 

 
GR
 

4 Commentaires

  1. Bill Ngana dit :

    Cette décision de limitation de l’âge des véhicules importés ne bénéficie pas au commun des Gabonais. Et ouvre la voie à toutes sortes de trafics. Elle donne l’impression que la majorité des concessionnaires appartiennent aux mêmes, qui ne savent plus causer qu’en milliards. Alors que des sujets de 100 FCFA qui concernent le coût de la course de taxi et du transport public ne sont plus abordés dans ces cercles : trop réducteurs et perte de temps. Là, vous loupez votre mission qui consiste à résoudre les problèmes du plus grand nombre.

  2. o n l dit :

    o.n.l pensez vous aux gabonais ? ete vous gabonais ? vivez vous au gabon ? aviez vous les même problèmes que les gabonais ? aviez vous les même moyens que les gabonais ? un gabonais moyen gagne combien par mois ? un gabonais battant peux s’acheter un véhicule neuf , le transport au gabon coute combien par jour ? moi onl je crois que le problème se trouve chez nos décideurs

  3. toung ZUé dit :

    un vehicule de 3 ans importé et vendu au gabon en aura 10, 7 ans aprés…

    quelques années a souffrir encore

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