La situation risque d’être encore plus tendue, les jours à venir, dans le secteur de l’éducation nationale où l’on annonce un possible soutien des élèves aux enseignants en grève.

Raz-de-marée d’élèves dans les rues, en décembre 2013, pour revendiquer, entre autres, des enseignants. © Gabonreview

Raz-de-marée d’élèves dans les rues, en décembre 2013, pour revendiquer, entre autres, des enseignants. © Gabonreview

 

Selon des informations relayées sur les réseaux sociaux, les élèves projettent une grande marche dans les rues de Libreville pour venir en appui aux enseignants, en grève depuis le 2 février dernier. L’objectif de ce mouvement annoncé est de demander au gouvernement de régler les problèmes des enseignants afin qu’ils retournent dans les salles de classe. Il s’agirait, pour les élèves, de sauver ce qui peut encore l’être de cette année scolaire émaillée de remous récurrents.

Si ces informations étaient avérées, le gouvernement aurait alors du pain sur la planche. Car, l’on a encore à l’esprit, les manifestations d’élèves en colère en décembre 2013 pour revendiquer des enseignants dans les salles de classe et s’opposer à certaines réformes du système éducatif. S’ils ne sont pas directement concernés par les problèmes posés cette fois-ci, l’on note néanmoins que leur entrée en scène constituera un soutien de taille pour les enseignants. Dès lors, on se demande pourquoi les négociations entre les syndicalistes du secteur éducation et le gouvernement n’aboutissent pas.

Quoi qu’il en soit, la situation se dégrade davantage pour le gouvernement, qui doit désormais faire face à de nombreuses poches de grèves. La Dynamique unitaire, regroupement de syndicats du secteur public a d’ailleurs lancé, le 9 février 2015, une grève générale illimitée dans le but de paralyser toutes les activités dans le pays (lire par ailleurs l’article de Biggie Malouana). Y a-t-il un remède miracle capable de sortir le pays de cette crise sociale ?

 

 
GR
 

10 Commentaires

  1. Demain un jour nouveau dit :

    Ils vous ont déjà dit que tout allait bien..alors circulez…

  2. John mba dit :

    Les termes de vocation et d’opportunisme nécessitent d’être reconsidérés dans une Afrique devenu un marché de consommation de plus en plus complexe et cher. La vocation suffit elle a nos enseignants pour enseigner nos enfants avec passion quand ils ont du mal à assurer la pitance et l’éducation des leurs propres enfants? La vocation suffit elle a nos médecins à mieux nous soigner quand ils squattent des quartiers sous intégrés et n’ont pas de quoi soigner les leurs qui tombent malade ou quand ils ne sont même pas capables de se payer leur propre ordonnance comme ce médecin extirpé du fond de kinguelé et tabassé par les policiers lors des récentes émeutes dites du « 20 »…. La justice sociale, la dignité humaine, un peu de considération et de respect…voilà ce à quoi aspire ce peuple plié à subir le diktat d’un groupe qui assassine et fais couler le sang de ses enfants pour se maintenir à une position favorable à la dilapidation de ses richesses… On entend chaque jour sonner les cloches de la fin. Mais on fait le sourde oreille jusque ce que baaannnn le changement s’impose en nous frappant durement sans épargner personne et de sorte qu’on aura du mal à se relever…

  3. ya kiakia dit :

    Chaque années les mêmes problèmes, les mêmes promesses, et surtout les mêmes errements et atermoiements. Et avec ça on dit que la jeunesse est l’avenir d’un pays.

  4. Miss T dit :

    Le mari béninois de l’autre siphonnent allègrement et paisiblement les caisses de l’Etat gabonais, s’achetant villas en occident, pendant ce temps le peuple, le monde enseignant si important pour l’avenir d’un pays récolte les miettes dans un pays où tout coûte si cher!

    Savez-vous que la BGFI du Bénin (la lessiveuse des Bongo et de l’Etat gabonais) vient de faire faillite à cause de ce même bonhomme nommé Acrombessi? Il a placé tous ses frères et cousins dans l’affaire, le but: encore et encore détourner les sous du Gabon. Un autre système de prédation des deniers publics mis en place par le stratège du palais du bord de mer. Bien entendu, pendant ce temps Alain Bongo bâille aux corneilles sous l’effet du vodou. Une République en danger depuis kala kala mais dont personne ou presque ne se préoccupe. Aucun réveil, même pas au sein du PDG, tous endormis, maboulisés par le maître.

  5. awouranding dit :

    Tsouo ! Donc c’est vrai qu’Ali n’est pas Gabonais ! Ping a raison ! Au Gabon, dans nos village, quand ya problème, on se réuni et on parle, on discute, on se chamaille parfois, mais on finit par trouver ENSEMBLE les solutions au problème pour la stabilité de la famille, du clan, du village,…du pays. Arrêter donc vos monologues, c’est de la masturbation !
    Vous ne pourrez pas gérer les problème au cas par cas, au jour le jour, vous êtes acculé, reconnaissez-le, si vous voulez la trêve et non la grève, il faut instaurer un véritable dialogue à l’échelle nationale, çà paraît pourtant claire ! n’y a pire aveugle que celui qui refuse de voir !

  6. Miss T quand on se sait rien on invente pas je ne suis pas un suporter de ACROMBESSI mais ce que tu viens d’ecrire est malhonnetes et mensonger BGFI le grand boss c’est Henri-Claude Oyima et non Acrombessi et c’est une boite privee donc arrete de jouer radio mille coline arreter et ne melanger pas tout bientot tu vas dire aussi que c’est lui qui decide de tout au Benin n’importe quoi

  7. Blaise nicolas dit :

    Il faut juste que le gouvernement et les syndicats puissent tomber sur un consensus d’entente afin de permettre à nos petits du lycée de repartir aux cours sereinement #otambiA #Gabon

  8. de la pena dit :

    Les problemes dans le secteur education peuvent, si on y prete garde, entrainer le pays vers de lendemains incertains. La descente ineluctable des enfants dans la rue est a eviter,

  9. Best dit :

    Je me demande si gabonreview a recu un cybert attaque???

  10. THE WISE dit :

    Voilà!Finalement on se réveille, les élèves emboîtent le pas, ils ont pris conscience du combat pour leur réussite; et la réalité du danger de l’effondrement de l’élite du pays. Ensuite d’autres catégories sociale; qui vont également mal, suivront dans le combat; c’est ce qu’il faut, enfin une lueur d’unité et d’espoir pour un Gabon nouveau.
    Allez! La jeunesse, vous êtes les premières victimes battez-vous
    Allez! Le peuple opprimé, unissez vos forces, pour des revendications cohérentes, pour la démocratie et la liberté Humaine.

    Allez gabonais libre, allez chaud devant, uni nous vaincrons!!

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