Après avoir ordonné le paiement d’une partie des primes dues aux agents, le ministre d’Etat en charge de l’Enseignement supérieur a lancé, mardi 13 février, les négociations entre la direction générale du Centre national des œuvres universitaires (Cnou) et les partenaires sociaux de la structure dont les activités sont en partie bloquées depuis quelques semaines.

Scène de l’ouverture des négociations arbitrées par Guy-Bertrand Mapangou. © Gabonreview

 

En proie à une énième grève initiée en janvier par le Syndicat national du personnel de l’administration universitaire et des grandes écoles du Gabon (Synapaugeg), les activités au Cnou devraient reprendre. Récemment, la direction générale et ses partenaires sociaux se sont accordés sur le paiement d’une partie des arriérés de leurs primes de 2017. Sur instructions du ministre d’Etat en charge de l’Enseignement supérieur, les agents passent à la caisse depuis ce mardi 13 février.

«De commun accord avec le personnel, nous avons convenu de réduire de 50% les arriérés de primes du 3e trimestre 2017. Il restera donc à payer intégralement celles du 4e trimestre de 2017, en plus de deux échéances de 2016 et les Arbres de Noël des deux années précédentes», a précisé Aubert-Aimé Ndjila, le directeur général du Cnou, lors du lancement des négociations avec les partenaires sociaux en présence de Guy-Bertrand Mapangou.

© Gabonreview

Tout au long de la semaine en cours, les négociations devront, selon le ministre, porter sur quatre principaux aspects : la gouvernance, la sécurité sociale, les carrières et le statut des agents ainsi que les primes. Promettant d’arbitrer les négociations, Guy-Bertrand Mapangou n’attend pas moins que des éclaircissements lui soient apportés au sujet de ces différents points, notamment sur la hausse des effectifs du personnel au Cnou. De 400 en 2011, le nombre d’agents est passé à 800 en 2018, et certains sont payés sur «les fonds propres» de la structure. «Il faudra m’expliquer d’où proviennent ces fonds propres, comment ils sont utilisés, pourquoi les effectifs ont doublé et quel est le statut de chaque agent», a-t-il exigé.

Comme pour répondre aux interrogations du ministre, Joseph Patrick Souchlty-Poaty, le président du Synapaugeg a affirmé qu’au Cnou, «les budgets ne sont pas toujours utilisés pour les missions pour lesquelles ils ont été alloués». Le syndicaliste a dit pouvoir s’accorder avec la direction générale si, au cours des négociations, Aubert-Aimé Ndjila ne fait plus preuve d’«arrogance» comme ces dernières semaines, au plus fort de la grève initiée par ses collègues et lui-même.

 
GR
 

2 Commentaires

  1. freeman Maroga dit :

    « De commun accord avec le personnel, nous avons convenu de réduire de 50% les arriérés de primes du 3e trimestre 2017. Il restera donc à payer intégralement celles du 4e trimestre de 2017, en plus de deux échéances de 2016 et les Arbres de Noël des deux années précédentes »

    Continuez à affamer le peuple….De commun accord vous dites??? ou alors ils n’ont pas de choix! Des échéances dues datant de 2016? vous les négocierez à 20, 10 5%???
    C’est vraiment pathétique!!!

  2. RG dit :

    Il y a des sous pour Ali pour aller se promener en avion

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