Le ministère de l’Intérieur a lancé la campagne d’installation des présidents des comités provinciaux, de la plateforme nationale pour la prévention et la réduction des risques des catastrophes. Dans le Haut-Ogooué, le comité provincial, chapeauté par le gouverneur de la province, a été installé le 16 mai à Franceville.

Paul Ngome Ayong et Jacques Denis Tsanga (costume bleu ciel), pendant l’installation du président du comité du Haut-Ogooué, le 16 mai 2017 à Franceville. © Gabonreview

 

Peu après le lancement effectif de la plateforme nationale pour la prévention et la réduction des risques des catastrophes, le ministère de l’Intérieur a installé les présidents des comités provinciaux de cette plateforme. Dans le Haut-Ogooué, c’est Jacques Denis Tsanga, gouverneur de la province, qui a été copté à la tête de ce comité, le 16 mai dernier à Franceville.

Après lui, le gouverneur a installé les présidents des comités départementaux de la plateforme, qui ne sont autres que les préfets des différents départements, hormis celui de la Mpassa, faisant déjà partie du comité provincial. Selon le ministère de l’Intérieur, l’objectif de la mise en place de ces comités est de mieux gérer les différentes catastrophes sur la sphère nationale, à trois niveaux d’intervention. En l’occurrence : la prévention des risques, la gestion des risques et l’assistance aux sinistrés. Tous ces niveaux d’intervention (comité provincial et départemental) servent donc de relais au ministère de l’Intérieur.

«Cette opération a une compétence multi sectorielle, interministériel et intègre d’autres acteurs», a lancé le secrétaire général adjoint 1. «Notre mission a un volet essentiellement pédagogique, il faut qu’il y ait de la sensibilisation auprès des populations, en termes de prévention de risques assez diverses, parmi lesquelles les risques anthropiques qui sont les résultats de nos différents comportements», a poursuivi Paul Ngome Ayong.

Et ce dernier de souligner : «Les inondations font beaucoup de dégâts dans nos quartiers, mais on ne saurait perdre de vue que bon nombre de citoyens sont la cause de ces inondations, par des mauvaises constructions dangereuses, ou par de mauvaises habitudes citoyennes…Il y a aussi un risque d’un type nouveau, c’est celui qui résulte de la problématique homme faune, dans nombre de localités, les éléphants causent de nombreux dégâts et c’est une problématique nouvelle qui doit être intégrée dans les actions du ministère de l’Intérieur».

Le président du comité provincial, quant à lui, s’est dit prêt à passer à l’action. «Nous devons simplement avoir la méthode pour atteindre un maximum de concitoyens à la prise en compte des risques de catastrophes, à travers la sensibilisation et l’éducation à la mise en place d’un tissu de prévention contre les risques», a déclaré Jacques Denis Tsanga.

 
GR
 

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