Après l’élimination du CF Mounana en Coupe de la Confédération africaine de football (Caf), son président a littéralement dézingué les arbitres.

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Eliminé de la Coupe de la Confédération africaine de football  (Caf), le CF Mounana  a visiblement du mal à digérer cette grosse désillusion. Son président pointe du doigt l’arbitrage. «On ne peut pas jouer à domicile et faire en sorte que les arbitres tuent ou contribuent à tuer le temps. Les joueurs de l’Etoile du Sahel s’y complaisaient. On a eu un penalty flagrant en première mi-temps qui n’est pas sifflé (…) On meurt avec nos armes. Ce qui est important, c’est qu’on a pas perdu sur nos terres», a commenté Hervé-Patrick Opiangah dans une interview à L’Union.

S’il reconnaît que l’absence de championnat a pesé lourd dans cette double confrontation face à l’Etoile du Sahel, le président du CF Mounana pense que cela ne justifie pas tout. «Au delà de ce handicap, nous avons eu deux-trois occasions pour nous mettre à l’abri. Face à des Tunisiens qui ont marché et qui sont venus défendre un acquis, nos joueurs sont les premiers responsables de cette élimination», a-t-il tranché. Hervé-Patrick Opiangah s’est voulu dur avec les joueurs : «Si nous avons des dirigeants ambitieux qui n’ont pas de joueurs capables de se transcender pour suivre leur philosophie, nous assistons à ce genre d’échec», a-t-il lancé. «Nous sommes en pleine reconstruction, vous allez voir un CF Mounana relooké, dans le sens où la formation, petit à petit, est en train de payer», a-t-il annoncé néanmoins, se projetant vers l’avenir. «Nous allons procéder à un brassage, à un passage de témoin, entre les jeunes et anciens (…) Je pense qu’on aura à faire à une nouvelle race d’athlètes, qui viendront non seulement pour se faire plaisir, mais aussi pour essayer de tirer le football gabonais vers le haut», a-t-il dit.

Cette restructuration semble motivée par les nouvelles règles, qui imposent aux clubs de division d’élite de n’évoluer qu’avec quatre joueurs étrangers. «Nous avons de l’avenir et de la réserve», a assuré Hervé-Patrick Opiangah.

 

 
GR
 

2 Commentaires

  1. 100% gaboma dit :

    HPO paye son manque de professionnalisme et sans manque de vision et de sérieux. on ne gère pas un club pro comme une équipe de quartier. Voilà pourquoi le pays tout entier est au sol avec de tel dirigeants.

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