Dans l’objectif de doper son programme d’investissement dans le domaine de l’infrastructure, le Gabon a récemment intégré l’Africa finance corporation (AFC).

Signature de l’adhésion lors du NYFA 2015. © ny-forum-africa.com

Signature de l’adhésion lors du NYFA 2015. © ny-forum-africa.com

 

Fondée en 2007, en vue d’être le principal catalyseur des investissements en infrastructures du secteur privé sur le continent, l’Africa finance corporation (AFC) affiche un bilan financier d’environ 2,9 milliards de dollars US (environ 1 450 milliards de francs). Elle se classe comme la deuxième institution multilatérale de financement et d’investissement en Afrique. L’organisation qui, en mai dernier, a émis sa première euro-obligation de 750 millions de dollars (environ 375 milliards de francs), dont les souscriptions ont dépassé de sept fois les prévisions, en attirant des investisseurs d’Asie, d’Europe et des Etats-Unis, compte depuis quelques jours le Gabon comme un de ses membres, avec le Cap-Vert, le Tchad, le Ghana, la Guinée-Bissau, la Guinée, le Liberia, le Nigeria, la Sierra-Leone et la Gambie. «Les excellents résultats de l’organisation démontrent sa capacité à travailler avec les gouvernements et les institutions du secteur privé afin de fournir des solutions de financement novatrices pour des projets couvrant une grande variété de secteurs», explique le ministre de l’Economie. En intégrant l’AFC, le Gabon entend répondre à ses besoins les plus urgents dans les secteurs du transport, des ressources naturelles et de l’énergie, entre autres. Il s’agit de rechercher des soutiens pour aider le pays à atteindre son potentiel de croissance.

Andrew Alli, P-DG de l'Africa Finance Corporation. © Com.AFC

Andrew Alli, P-DG de l’Africa Finance Corporation. © Com.AFC

 

Pour Andrew Alli, président-directeur général de l’AFC, cette nouvelle adhésion, qui porte le nombre de membres de l’organisation à 10, apparaît comme un apport non négligeable. D’autant que le Gabon est riche en ressources naturelles, avec des industries pétrolières, de bois et de manganèse établies depuis plusieurs années, bien que les infrastructures limitées aient freiné son développement économique. Dans un communiqué daté du 1er septembre courant, le responsable de l’AFC a affirmé qu’au sein de l’organisation, tous les membres sont «déterminés à financer et développer les infrastructures de façon proactive, là où le besoin se fait le plus sentir». «Nous nous réjouissons de l’engagement du Gabon envers le développement et le soutien des investissements en matière d’infrastructures, afin d’atteindre cet objectif. Les grandes ressources naturelles du Gabon, l’abondance de terres et l’industrie agricole en développement ont un grand potentiel, pour une croissance durable et pour la diversification, à condition que les infrastructures appropriées nécessaires soient mises en place. Nous souhaitons apporter une contribution significative en ce sens», a ajouté Andrew Alli.

 

 
GR
 

0 commentaire

Soyez le premier à commenter.

Poster un commentaire