Défendant le projet de la mairie d’Owendo de confier le contrôle des véhicules de transport urbain à des nationaux, la Coalition nationale des syndicats du secteur des transports et assimilés (Conasystra) a récemment mis en garde les fauteurs de trouble.

Albert Bernard Bongo Essono, porte-parole du Conasystra (gauche). © Gabonreview

Albert Bernard Bongo Essono, porte-parole du Conasystra (gauche). © Gabonreview

 

Les responsables de la Coalition nationale des syndicats du secteur des transports et assimilés (Conasystra) ont, le 6 mai dernier, dit leur inquiétude de ne pas voir aboutir l’un des projets majeurs initiés par la mairie d’Owendo l’année dernière : l’expertise des véhicules gros porteurs assignés au transport des marchandises dans la capitale et ses environs. Pour le porte-parole de la coalition, Albert Bernard Bongo Essono, «dès le mois de novembre 2014, en prévision de l’année fiscale 2015, la mairie de la commune d’Owendo a pris l’engagement de confier le service d’expertise des camions affectés aux transports de marchandises et de taxis à des entreprises membres de la Confédération générale des PME et PMI gabonaises». Or, a-t-il indiqué, «ce travail dont la délicatesse nécessite des compétences avérées et une expérience sans faille est du domaine public, mais le service avait été concédé à des opérateurs privés depuis plusieurs années», à l’instar du Cabinet Technital.

Le retour de sa gestion à deux opérateurs privés est donc une initiative louable, a estimé le président du STTCG, selon lequel la décision de la mairie d’Owendo vise à «garantir une meilleure autonomie» du domaine, tout en répondant, d’une part, à «la demande d’une plus grande sécurisation des usagers de la route», et, d’autre part, au «besoin de création de nouveaux emplois». Sauf que cette vision passe mal auprès de certains responsables syndicaux du secteur des transports et quelques cadres de la mairie de Libreville, qui seraient passés maîtres dans l’art du lobbying. Si les responsables de la STTCG, CGPMEI, CDSA et du SPTU se sont réservés le droit de citer nommément les personnes mises en cause, ils n’en ont pas moins fustigé «des implications malveillantes et compromettantes» de la part de responsables «animés par la cupidité, (et qui) se croient tout permis». Le lobbying au détriment des patrons de PME et PMI gabonaises a donc encore de beaux jours devant lui.

 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. meradie ndossi dit :

    Nous somme un pays de paix, nous avons alors l’obligation d’etre solidaire

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