Le Premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet a reçu, le jeudi 1er décembre 2016, le rapport général de la Cour des comptes de l’exercice budgétaire 2015. Le document passe au crible l’exécution budgétaire de 2015.

Emmanuel Issoze Ngondet recevant le rapport général de la Cour des comptes des mains de Gilbert Ngoulakia. © facebook.com/gabon.primature

Emmanuel Issoze Ngondet recevant le rapport général de la Cour des comptes des mains de Gilbert Ngoulakia. © facebook.com/gabon.primature

 

A l’occasion d’une cérémonie solennelle organisée à la primature, le premier président de la Cour des comptes, Gilbert Ngoulakia, a remis au chef du gouvernement ce rapport retraçant l’exécution, par les différents départements ministériels, les budgets qui leur ont été alloués au cours de l’exercice budgétaire 2015.

Se conformant aux articles 48 et 76 de la Constitution, la Cour des comptes a remis ce rapport qui donne une vue globale de la situation générale de l’Etat, à travers le contrôle de l’exécution de la loi des finances. Le document se présente en 4 parties. Elles sont respectivement consacrées aux analyses générales, à l’exécution des opérations du budget général de l’Etat, à l’exécution des opérations de trésorerie et à la trésorerie de certains programmes.

On note qu’initialement adopté à 2289,7 milliards de francs CFA en recettes et à 2331,1 milliards en dépenses, puis ramené à 1833,8 milliards, en recettes et à 2068,5 milliards de francs CFA en dépenses dans la Loi de finances rectificatives, «le budget de l’exercice 2015 a été exécuté à hauteur de 3113,9 milliards de francs CFA en recettes et 3016 milliards en dépenses, Soit un excédent budgétaire de 97,9 milliards de francs CFA».

Pour le premier président de la Cour des comptes, l’exécution budgétaire pour l’exercice 2015 a été jugée satisfaisante, notamment grâce à l’application du principe de la Budgétisation par objectifs de programmes (Bop), qui a favorisé l’efficacité de la dépense publique. Cependant, Gilbert Ngoulakia a relevé quelques insuffisances sur lesquelles le rapport recommande au gouvernement plus de rigueur et de maîtrise dans l’exécution du budget.

Emmanuel Issoze Ngondet a dit sa disponibilité à suivre les recommandations contenues dans ce rapport. Le Premier ministre a également assuré de faire «bon usage» de cette analyse du juge financier, tout en respectant ses engagements sur l’impérieuse nécessité de l’efficacité de la dépense et la gestion des comptes publics.

Avant la Primature, le rapport de la Cour des comptes avait été déposé le 30 novembre 2016 à l’Assemblée nationale et au Sénat.

 

 
GR
 

7 Commentaires

  1. CHARY dit :

    En dictature, et en république bananière, simple exercice médiatique, entre copains. Alors qu’en démocratie, c’est l’occasion d’un bilan de l’action menée, de la mise en lumière de certains dérèglements et abus, pour qu’ils soient corrigés, et de pertinentes préconisations pour l’avenir. Mais bon, tout cela sera pour la « nouvelle république » du PRÉSIDENT PING.

  2. Steed dit :

    Commentaire de moi : hummm !!!!
    Voilà un organe, la CC, en d’autres lieux, qui pourrait être poursuivi pour complicité de détournement de fonds publics, reconnu pour son inefficacité de son action dans la lutte contre les détournements de fonds publics, et dont on pourrait, aujourd’hui, parfaitement faire l’économie sans rien changé à l’impact des vols de deniers public. La CC coûte cher pour rien aux contribuables gabonais. Hummm !

  3. Le Villageois dit :

    Aujourd’hui on est en droit de se poser des questions sur le travail, la liberté, l’indépendance et l’efficacité de la Cour des comptes. On ne peut pas venir nous faire avaler que l’exécution budgétaire de 2015 a été satisfaisante… malgré quelques insuffisances. Le nouveau VPM nous parle de détournements de fonds des hauts responsables à chacune de ses sorties médiatiques, le citoyen lamda voit bien comment on dilapide les fonds publics alors que le pays va mal.

  4. Geitner dit :

    En France, par exemple, nous sommes en démocratie et notre Cour des Comptes signale chaque année, et depuis très longtemps, des dérives budgétaires alarmantes. Aucun gouvernement, soit la gauche, soit la droite, jusqu’à présent, n’a songé a rectifier ces dérives qui nous coûtent très cher. Mais je pense qu’il y a d’autres Pays qui sont dans le même cas. En mai 2017, nous voterons pour un nouveau Président, mais je crains bien que rien ne changera, le peuple paiera, comme toujours et comme partout dans le monde

  5. mouckagni iwangou dit :

    les ex employés de la gabon oil company revendiquent leur droit de préemption a l’embauche violé par Mr Arnaud engandji calixte

  6. Obus dit :

    Ngoulakia, depuis 1994 fait le même exercice. Je collectionne les photos. Resultat: zéro.

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