L’entreprise japonaise Marubeni a récemment signé un protocole d’accord pour la construction d’une usine dédiée à la fabrication de cet alcool.

© reuters.com

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Le ministère du Pétrole et des Hydrocarbures s’est attaché, le 6 juillet courant, l’expertise de Marubeni dans le domaine de la production du méthanol. Après avoir signé en décembre 2014 un mémorandum d’entente avec les autorités congolaises, dans le cadre de leur politique de valorisation des ressources naturelles, le compagnie japonaise devrait réaliser, dans les mois qui viennent, une étude de faisabilité, avant la construction d’une usine de production de cet alcool, considéré comme faisant partie des plus simples de la famille et présenté comme «un liquide léger, volatile, incolore, inflammable, toxique avec une odeur caractéristique, plus douce et sucrée que celle de l’éthanol (alcool éthylique)».

Pour Etienne Dieudonné Ngoubou, «ce projet se situe dans le cadre de la réduction des gaz à effet de serre et de la valorisation des ressources d’hydrocarbures». En attendant des détails précis sur les caractéristiques de la future usine, l’on rapporte que le méthanol peut s’avérer important pour le pays, qui entend, plus que jamais, trouver des alternatives au pétrole et au bois. Son utilisation comme carburant a notamment suscité beaucoup d’intérêt pendant les crises pétrolières des années 70, rappelle-t-on, en évoquant sa disponibilité et son faible coût. Cet «alcool de bois» entre également dans la fabrication des matières plastiques, résines synthétiques, dont certaines entrent dans la fabrication du contreplaqué, des peintures, explosifs et tissus infroissables. A l’instar du Congo et du Ghana, le Gabon attend donc beaucoup de la société japonaise, cotée à la bourse de Tokyo.

 

 
GR
 

6 Commentaires

  1. jean -jacques dit :

    Bonne initiative par ce qu’il faut se preparer pour la fin petrole.

    Et des tels projets c’est pas seulement pour ceux qui sont au pouvoir ou les pdgidtes, mais pour toutes les classes sociales du pays.

    Même si certains disent qu’Ali n’est pas leur president, mais les idées, projets qu’il veut mettre au Gabon personne ne va refuser.

  2. Fax1 dit :

    Les Japonais devraient analyser la situation du Gabon en profondeur avant de décider à investir. Où en est la fameuse usine d’engrais d’Olam à Port Gentil?
    Qu’ils attendent la chute d’Ali Bongo, la situation sera assainie.

  3. Blaise nicolas dit :

    Tres bonne initiative qu’il va falloir étudié en profondeur.

    • le bdavywn dit :

      avons ns besoin de cette nouvelle énergie tout en sachant que sa peut être toxique de la produire on peut bien favorisé la construction et la prolifération de l énergie hydraulique par exemple moins polluante a mon avis

      • persquen dit :

        très juste, votre résonnement est très mon cher le bdavywn, le gabon a besoins de 6000 mw/h en données constante en électricité pour assuré son développement économique et l’électricité pour tous le monde au quatre coing du pays. Soit deux centrale nucléaire de 3eme ou voir de 4eme génération ( du style Crémainville). Ou bien engloutir des kilomètres carrés de territoire sous les réserves d’eau du style vos formidable chute du fleuve Ivindo en aval de Makokou ou Peut être, PEUT ETRE une technique toxique, mais qui avec ses résidus permet de faire un amandement agraire reconnue comme non contaminer, que l’ont appellent la mousse et que l’ont obtient aussi avec les betraves a sucre. Après se sont des choix de sociètée qui ne peuvent être prises que par vous mêmes.

  4. Sabrina dit :

    Bonne initiative à étudier en profondeur

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