La Cour d’appel judiciaire de Libreville recevra de nouveau, le 9 août courant, les trois affaires opposant Jean de Dieu Moukagni-Iwangou, Luc Bengone Nsi et Léon Paul Ngoulakia à Ali Bongo.

Jean de Dieu Moukagni-Iwangou (chemisette africaine à gauche), devant le tribunal de Libreville, le 8 août 2016. © Gabonreview

Jean de Dieu Moukagni-Iwangou (chemisette africaine à gauche), devant le tribunal de Libreville, le 8 août 2016. © Gabonreview


 
Après un premier renvoi, l’examen de la récusation de Paulette Ayo Mba épouse Akolly pour «amitié avérée avec le président de la République et pour avoir déjà pris ouvertement position sur la question objet de la saisine», toutes les affaires ont, une fois de plus, été renvoyées à ce jour.
Ces multiples atermoiements face à ce qui apparaît comme une évidence au regard de l’article 329 du Code de procédure civile, qui stipule que «le juge qui suppose en sa personne, une cause de récusation ou estime en conscience devoir s’abstenir se fait remplacer par un autre juge», témoigneraient de la fébrilité de la justice, pourtant rendue au nom du peuple gabonais. «Un juge doit être impartial. Un juge doit être au-dessus de tout soupçon. Le cas présenté par la Cour d’appel atteste de la manière la plus emblématique d’une situation où le juge a déjà pris parti sur la question objet de la saisine de la juridiction. C’est l’évidence qui conseille que le juge s’abstienne pour qu’il n’y ait pas chez l’une des parties en l’occurrence une cause de suspicion légitime», a expliqué Jean de Dieu Moukagni Iwangou après avoir appris, par voie d’affichage, l’ajournement du procès.
Si l’assistance, venue prendre part à cette audience, craint que l’élection présidentielle du 27 août prochain ne se tienne sans que ces trois affaires ne soient vidées, la déception du président de l’Union du peuple gabonais n’entame en rien son espoir de voir le droit triompher. «La justice se fera toujours. Elle est intemporelle. Il serait dommage que les faits ne s’inscrivent pas dans le sens de la cohérence parce que, oui on peut arriver à une situation où le chef de l’Etat sortant pourrait être réélu et le juge constaterait qu’il n’est pas éligible. Alors nous détruirons l’édifice qu’on aura pris la peine de mettre en place. C’est pour cette raison qu’il est bon que la sagesse touche tout le monde et que la cohérence puisse guider l’ordonnancement des faits en commençant par la procédure des juges», a-t-il affirmé.
S’agissant de l’affaire opposant Léon Paul Ngoulakia à Ali Bongo, elle sera également traitée le 9 août courant du fait de l’exception d’inconstitutionnalité soulevée par Francis Nkea Ndzigué, qui défend les intérêts d’Ali Bongo, absent depuis l’ouverture de la procédure.
 

 
GR
 

0 Commentaires

  1. COMPRENDRE dit :

    Quand la naiveté des gabonais nous tient. Qu’est ce que vous pensez, à moins que je ne sois pas au Gabon. On va toujours vous balader ainsi. J’ai l’impression que vous faites express pour nous divertir.

  2. LIBOTA WONGO dit :

    Une Justice CORROMPUE dans un pays MUTUKI, à la solde du groupe Mbongo-PDG. Triste.

  3. OSSAMI dit :

    Je pensais qu’un magistrat est avant tout un fonctionnaire d’état qui a un salaire et comme tel peut travailler sous n’importe quel président élu puisqu’il ya continuité de l’état. Fort malheureusement, je constate avec tristesse que certains d’entre eux sont plutôt des obligés d’Ali comme si les diplômes qui leur ont permis d’être magistrat ont été achetés par Ali ou si réellement nous avions en face de nous des magistrats ayant prêter serment pour dire le droit.
    La question que je me pose à chaquefois est celle de savoir si ces magistrats sont réellement diplômés en droit.Si oui, le Gabon ne sera pas parmi les pays émergents avant cinquante si déjà nos magistrats sont plongés dans le copinage,la concussion, le délit d’initié et l’impartialité alors que ce sont eux qui doivent rendre la justice au nom du peuple Gabonais. Sans justice, c’est la loi du plus fort qui s’installe prélude à l’installation d’une pagaille qui n’augure pas la gestion sereine de la cité.On n’est pas sorti de l’auberge avec les émergents et leur justice qui est injuste.

  4. OSSAMI dit :

    Des trois affaires à traiter ce jour, celle de Ngoulakia retient beaucoup mon attention par le fait même qu’Ali est son cousin et s’il conteste son illégitimité, celà veut dire sans doute qu’il a les élements probants à fournir au tribunal pour nous démontrer que son cousin est certain Gabonais mais la candidature de ce dernier tombe sous le coup de l’article 10 de notre loi fondamentale. S’il n’apporte aucune preuve dans ce sens, il aura fait un mauvais procès contre son cousin Ali à qui il ouvrira grandement la porte d’un deuxième mandat et il devra s’éxiler car Ali a une dent très rancunière.

  5. jean jacques dit :

    Eh Moukagna tout le bruit que tu fais incapable de trouver la caution pour la candidature. et le vendre ne cesse de pousser il faut s’occuper d’abord de la santé stp.

  6. Meminitame. dit :

    Il semblerait que Mme Ayo MBA épouse Akolly se serait récuser dans le dossier NGOULAKIA contre Ali BONGO? cette information est-elle vrai?
    Merci de bien vouloir contribuer au débat.

  7. Jean dit :

    Quelle que soit les malversations, Ali Bongo sera élu sans ambages.

  8. Meradie ndossi dit :

    La justice ce fera toujours et encore

  9. LIBOTA WONGO dit :

    Dans ce cas, de quelle égalité de chance nous parle-t-on? Avec une justice bancale et tordue. Les émergents nous rabachent les oreilles avec leurs histoires d’égalité de chance, de Changeons Ensembles… Alors que la justice n’arrive pas à rendre les citoyens égaux devant la loi. Alors, ce sont là des Slogans Propagandistes et Électoralistes. L’émergence commence par le changement de mentalités et non pas par la construction de bâtiments dont les populations qui y habitent sont corrompus et manquent d’esprit patriotique.

  10. motema dit :

    Mme AYO, un seul conseil de petit frère, tu es en fin de carrière , tu as été une digne fille de ce pays même si quelque vous avez trébuchée, restez fière de vous même et fière de cette nation que vous aimez tant rendez la justice au nom du peuple gabonais. La loi rien que la loi. Merci

  11. L'aide du peuple dit :

    Je ne sais pas si nos « opposants » consultent ce site, et surtout s’ils voient nos posts. Si c’est le cas, je leur prie de prendre le temps de s’arrêter sur cette modeste contribution d’un membre du peuple qu’ils prétendent représenter. Si vous êtes vrais et sincères dans votre opposition; si la constitution représente réellement pour vous ce qu’il y a de plus sacré et de fondamentale dans notre existence républicaine; si vous vous êtes réellement convaincus que la candidature de monsieur Bongo est, au regard des dispositions de cette loi-mère, irrecevable, un conseil: RENONCEZ TOUS, AUTANT QUE VOUS ÊTES, A ALLER A CETTE ÉLECTION. Car vous présenter face à lui c’est être en contradiction avec vos convictions et donner raison à ceux qui vous voient de l’extérieur comme une opposition incompétente; Vous rendrez de fait sa candidature valable; Vous condamnerez les gabonais à subir ce régime violent, répressif et méprisant pour des décennies, avec en prime la concrétisation du projet de monarchisation du Gabon déjà en gestation. On a longtemps interpeller la communauté internationale sur crise sociopolitique qui couve dans notre pays; sa présence par le biais des observateurs internationaux, nous donne l’opportunité de les obliger de prêter attention, enfin à notre souffrance. Il faut que nos « opposants » renoncent à se présenter face à monsieur Bongo; le faire constater par ces observateurs en leur notifiant les raisons,et ils feront leur rapport. Monsieur Bongo restera donc au pouvoir sans avoir été élu, mais la communauté internationale sera dans l’obligation d’intervenir pour que les parties s’asseyent pour ce dialogue inclusif qu’on appelle de nos vœux. Il vaut mieux qu’il reste au pouvoir de cette façon plutôt que de lui donner l’occasion, en allant à cette élection, pour permettre que le candidat PDG passe en force comme d’habitude. A
    moins que certains « opposants », dissidents du PDG, soient venus du côté de l’opposition avec la perspective de contrer cette éventualité jusqu’au boutiste, la seule qui soit salutaire en l’état actuelle des choses. Ils auraient donc anticipé cette solution radicale en envoyant de l’autre côté de manière à ce que leur candidat ait toujours des adversaires en face de lui. Mais j’ose croire en la bonne foi de ces messieurs ont, jusqu’à très récemment, mis toute leur énergie pour que le fils de défunt mentor arrive au pouvoir. Ceci dit l’histoire nous jugera. C’était juste une petite contribution d’un gabonais épris du changement d’ordre des choses dans son pays.

  12. OSSAMI dit :

    Si l’information de Meminitame est avérée, c’est que le dossier Ngoulakia contre Ali est sulfureux et Mme Ayo MBA épouse Akolly ne veut pas prendre ses responsabilités pour dire que l’émergent n’est pas né Gabonais d’où son illigimité et du coup da déchéance totale.
    Quand un chien creuse quelque part, c’est qu’il ya un os.Leon Paul Ngoulakia ne peut pas prendre ce risque pour affronter son cousin rien que pour le plaisir d’amuser la galerie sinon c’est lui qui sera mis à mort par les émergents. Il est bien obligé d’aller au bout de sa logique et dans le Haut Ogooué nous attendons que ce gros paquet de mensonge soit revélé aux Gabonais. De son repos éternel,Bongo père ne nous envoudra pas car Ali restera son fils adoptif donc Gabonais.Cette affaire commence à trop nous casser les pieds et à nous diviser pour un seul individu.

  13. esprit tordu dit :

    moi je ne parle plus de ca a force de dire que ne comprends pas les opposants vs allez porter plainte où? schtss vs perdez le temps au gens!!!!!il n’ y a qu’hollande qui peut mettre ali à terre c’est t out

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