La première table ronde de l’économie numérique a pris fin le 22 décembre 2016, à Libreville avec la signature d’une convention de partenariat entre le Fonds gabonais d’investissement stratégique (FGIS) et Transfer To, sur la base de recommandations pour l’optimisation du potentiel du numérique au Gabon.

Photo de famille de la clôture des travaux de la table ronde de l’économie numérique. © Gabonreview

 

Le ministre d’État, Alain-Claude Bilie-By-Nze a clos le 22 décembre dernier, les travaux de la table-ronde de l’économie numérique consacrés à la réflexion sur les stratégies susceptibles de favoriser l’émergence de ce secteur.

Initiée dans le cadre des actions pour la dynamisation de l’écosystème numérique national, cette rencontre de 48 heures conduite par les acteurs nationaux du secteur, les bailleurs de fonds et les partenaires du Gabon, a permis l’examen des variables et conditions susceptibles de développer ce secteur devenu essentiel dans la nouvelle économie. Il s’agit notamment des variables telles que les ressources humaines liées à l’économie numérique, les mécanismes de financement du secteur, la réglementation, la régulation, les technologies de nouvelles générations, le développement des contenus, l’entrepreneuriat numérique, ainsi que la mutualisation des infrastructures.

Au terme des travaux, les participants ont formulé des recommandations en fonction des défis identifiés. Ainsi ils exhortent le gouvernement à harmoniser le taux lié au numérique, baisser les taux d’acquisition des outils digitaux, mettre en place une aide liée aux entreprises intervenant dans la recherche, le développement, mettre en place une règlementation favorisant la présence nationale pour les marchés d’appel d’offre internationaux.

Ils souhaitent également l’établissement d’une cartographie de toutes les infrastructures existantes, application de la loi sur l’interconnexion.

Pour s’assurer d’une meilleure appropriation de l’écosystème, les participants préconise de couvrir en priorité les villes de dix mille habitants, d’améliorer les conditions de création des entreprises spécifiques du secteur, sécuriser la création des idées, crée une synergie entre les agences et favoriser l’accès entre les marchés publics, promouvoir et faciliter l’utilisation du numérique dans le domaine artistique et culturel, etc.

«Il faut que nous soyons pragmatiques et que nous nous disions, nous avons des outils à notre disposition, nous allons accompagner par tous les mécanismes possibles, l’éclosion de ce secteur à travers la formation, la promotion, l’orientation de notre politique de l’économie numérique, la baisse de fiscalité. Il faut que nous allions ensemble, et sans aucune limite» a conseillé Alain-Claude Bilie-By-Nze.

Tout en invitant à la mise en œuvre effective de ces recommandations qui permettront de répondre favorablement aux attentes des acteurs du secteur, le ministre a estimé que «cette table ronde est un engagement que nous prenons. Nous mettrons en place une équipe de suivi, qui ne sera pas une équipe de plus. Nous (Etat-régulateur-secteur privé) ferons en sorte que chacune des recommandations trouve une application».

Pour espérer atteindre l’horizon tracé par ces recommandations, une convention de partenariat a été signée entre le Fonds gabonais d’investissement stratégique (FGIS) et Transfer To, une entreprise du secteur basée à Dubaï.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. benz dit :

    Dieu ne peut pas nous aider mieux que ça. Voilà un homme que nous tous nous avons pris pour un peureux sans plan, un homme qui ne passe pas dans les medias, un homme dont les moyens financiers ont été coupés ainsi que ceux de ses frères de la coalition. Un homme dont la France a essayé de faire taire la voix et voilà que cest L’UE qui se bat maintenant pour nous, le peuple sans armes que la coalition ne veut plus qu on tue.
    Ils ont les armes, nous avons nos cerveaux guidés par le commando en chef. Peuple gabonais qu’attendez-vous ? La désobéissance civile c’est :
    – pour ceux qui ont les dons, priez pour anéantir tous les vaudous et que la Résolution des parlementaires européens passe aux ACP de Nairobi ;
    – pour nous autres, twittez jusqu’à fatigué aux ACP aux représentants africains et likez les tweets des parlementaires europeens. Likez , twittez sur @pingjean, sur @joeleinen, etc. ;
    – résister c’est aller au travail et dire non à produire de l’argent pour tuer les Gabonais ou nourrir les corps habillés qui ne nous protègent pas. C’est trouver sa propre stratégie pour travailler pour la liberté.
    Moi j ai décidé que 2 h par jour dans mon bureau je vais prier pour les détenus politiques, je vais prendre le temps de penser à ma journée de travail du lendemain, prendre le temps de bien manger… ;
    – résister c’est la solidarité avec nos mamans qui sont rackettées tous les jours.
    Je vais acheter local au marché au maximum et couper la route des CK2. Je ne vais acheter là-bas que si j’en suis accable ;
    – résister c’est fuir les stations total et petrogabon et acheter moins d’essence ;
    – résister c’est ne pas prendre l’abonnement de canal plus pour décembre et janvier car cet argent nourrit les autres avec leur amis Bolloré.
    – Vous voyez résister c’est garder nos vies mais tuer la leur.
    Alors peuple gabonais, le deuil de nos morts n’est pas fait. Vous ne pouvez plus faire semblant de ne pas voir. L’UE ne peut pas se battre plus que nous. Accompagnez nos grands. Pas de CAN au Gabon.
    Faîtes circuler svp.

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