A l’occasion de la journée internationale de la drépanocytose, célébrée le 19 juin, la fondation Jean Francois Ondo et la marque d’eau minérale Andza ont organisé à Libreville, une conférence scientifique destinée à expliquer les manifestations et les traitements de la pathologie.

Le professeur Alain Ondo lors de la conférence scientifique, le 19 juin 2017. © Gabonreview

 

Célébrée ce 19 juin, la journée internationale de la drépanocytose a été marquée par une conférence scientifique organisée par la fondation Jean Francois Ondo, en partenariat avec la marque d’eau minérale Andza. Un événement organisé sous le thème «Guérison de la drépanocytose, la greffe des cellules souches placentaires et la thérapie génique», et dont l’objectif était d’expliquer aux étudiants et volontaires, les causes et différents traitements de cette pathologie.

A cette occasion, le conférencier a expliqué que la drépanocytose est une maladie qui «concerne les globules rouges. Elle se manifeste par une douleur, une anémie et des infections». Se référant à des statistiques locales, Alain Ondo a affirmé que dans le pays, «un Gabonais sur quatre est porteur de trait drépanocytaire. Sur une population de 1,5 habitant, 300 000 Gabonais sont touchés par cette pathologie. Soit 2% de la population».

© Gabonreview

En termes de mortalité, «près de 200 enfants meurent chaque année soit 2% des populations du centre et 50% des populations rurales. De nos jours, il existe deux traitements de pointe que sont la greffe de la cellule souche et la thérapie génétique», a affirmé Alain Ondo. La greffe de la cellule placentaire consiste à prélever le sang du cordon ombilical, lors de l’accouchement, le travailler dans un laboratoire et rétransfuser à l’enfant drépanocytaire après avoir vérifié la compatibilité entre le donneur et le receveur.

La thérapie génétique quant à elle, consiste à prélever le gène normal lors d’un accouchement sur un antivirus. Cet antivirus sera soumis aux cellules souches de l’enfant pour recevoir une greffe. Cette greffe permettra au gène d’entrer dans les cellules drépanocytaires de l’enfant et changer les mutations de l’hémoglobine S en hémoglobine blanc. Ce traitement permet de guérir un patient de plus de 15 ans.

Sur le plan traditionnel, il existe le sirop du Padouk qui permet d’augmenter le taux de sang. Les feuilles de manioc et les tubercules ont également cette vertu. La conférence scientifique de Libreville a également été marquée par une journée de dépistage gratuite aux volontaires, dans une clinique de la place. Totalement pris en charge par la marque minérale d’eau minérale Andza, ce dépistage s’étendra jusqu’au 23 juin. A l’issue de ce test, un premier résultat est donné 10 minutes après. Le dépistage sera complété par un examen complémentaire, 24 heures plus tard.

Auteur: Jean-Thimothé Kanganga

 

 
GR
 

0 commentaire

Soyez le premier à commenter.

Poster un commentaire