Mais qui est cet homme d’Etat, cultivé et mesuré, à l’opposé de l’exubérance ou encore du vedettariat qui caractérise certains acteurs politiques au Gabon ? Quel est son positionnement réel ? Est-il en embuscade pour la présidentielle de 2016 ?

Didjob Divungui Di Ndinge, président de l’Adere, le 7 novembre 2015 à Port-Gentil. © D.R.

Didjob Divungui Di Ndinge, président de l’Adere, le 7 novembre 2015 à Port-Gentil. © D.R.


 
Depuis Janvier 2015, que ce soit avec le Front de l’opposition pour l’alternance (le Front) ou de sa propre initiative, aucun mois ne s’écoule sans que Didjob Divungi Di Ndinge n’aille à la rencontre des populations gabonaises. L’intéressé justifie cette activité politique, que beaucoup d’observateurs n’ont pas manqué de relever, par le souci d’informer ces populations sur la situation du pays et sur les activités du Front et par celui de leur partager son point de vue sur les problèmes brûlants de l’heure.
Didjob Divungi Di Ndinge se positionne déjà en vue de la prochaine élection présidentielle. Mais il s’en défend et il persiste à convaincre ceux qui lui en parlent, que sa posture est essentiellement motivée par la situation politique, économique et sociale grave que connaît le pays et par le besoin de renouer avec la base de son parti, l’Alliance démocratique et républicaine (Adere), après une longue absence.
Culture du riz
L’on n’a pas oublié que suite au décès d’Omar Bongo, il s’était montré perplexe, devait choisir entre la continuité du régime hérité du défunt président et que se proposait d’assurer Ali Bongo et le changement que prônaient les candidats de l’opposition, y compris les néo-opposants. A la surprise générale, il décide de ne pas présenter sa candidature et, avec l’Adere, de ne soutenir ni Ali Bongo ni aucun autre candidat. Il prend alors ses distances, se met en retrait de la vie politique et se consacre à la promotion d’un projet agricole : la culture du riz.
Mais telle une drogue à accoutumance, la politique finit toujours par rendre dépendant. Ainsi après cinq années de retrait, il décide de sortir de sa réserve et prend ses responsabilités. Il a certainement pris tout le temps de la réflexion avant de rejoindre ses compatriotes. De son avis, «depuis six ans, le Gabon tend à perdre en crédibilité au niveau international. Le pouvoir par des effets d’annonces sans lendemain ruine les espoirs et les attentes des populations tout en niant leurs droits légitimes». Un seul coupable est pointé du doigt par de nombreux compatriotes : Ali Bongo Ondimba.
Retour dans l’arène
Le 6 Décembre 2014, dans une déclaration sans complaisance sur la situation du pays et la gouvernance d’Ali Bongo Ondimba, Divungi Di Ndinge se range du côté de l’opposition et adhère au Front de l’opposition pour l’alternance.
«Je me bats pour une politique économique et sociale en rupture avec les exclusions et les dérives autoritaires. J’assume la responsabilité de mon engagement pour la promotion d’un véritable État de droit au Gabon. Je me mets au service des femmes et des hommes qui aspirent à une véritable démocratie, à une réduction drastique de la fracture sociale grâce à une meilleure répartition de la richesse nationale. Je milite pour une alternative politique unitaire et crédible qui doit permettre de restituer au peuple gabonais sa souveraineté, à la Nation sa dignité et au pays la garantie d’une réelle prospérité pour tous», déclare alors l’ancien vice-président d’Omar Bongo.
Pour lui comme pour les autres membres du Front, la solution pour atteindre ces objectifs ne peut être que l’alternance au pouvoir grâce à un cadrage institutionnel, administratif et opérationnel des futures élections, susceptible d’en garantir la liberté, la transparence et la crédibilité. A Port-Gentil, au cours d’une causerie politique, le 7 novembre dernier, faisant le point sur la situation du pays, il a estimé que celui-ci traverse une crise multisectorielle sans précédent. Celle-ci se manifeste depuis 6 ans par «une politique d’exclusion qui favorise le repli dans des identités restreintes, une politique d’exclusion qui substitue la discrimination à l’union et la solidarité clanique à l’unité nationale». Pour lui, cette crise est matérialisée, sur le plan institutionnel, par l’arrivée et le maintien au pouvoir d’un président «sans papiers», qui s’est fait établir un faux acte de naissance et l’a utilisé pour son dossier de candidature à l’élection présidentielle de 2009.
Le Président de l’Adere dénonce, pêle-mêle, la confiscation des libertés publiques, la corruption, l’enrichissement illicite, le détournement des deniers publics, la gabegie de la gestion financière. «Les caisses de l’Etat sont vides» a-t-il laissé entendre, toujours à Port-Gentil. Pour lui, «le pays est presque dans le chaos», situation dans laquelle se complaît à le voir «une dictature rampante» incarnée par un «pouvoir qui cultive l’ignorance, la pauvreté et la peur pour mieux asservir le peuple».
Présidentielle 2016
Le président de l’Adere qui reconnaît qu’il est impossible d’avoir un système électoral parfait, exige cependant la mise en place des conditions d’une meilleure transparence avant toute élection. «Nous ne pouvons pas aller à la prochaine élection présidentielle avec un adversaire « sans papier ». Nous demandons le retour aux dispositions de la constitution de 1991 avec notamment une élection à deux tours et la limitation des mandats». Par ailleurs, il souhaite que soient revues de fond en comble, la composition de la Cour constitutionnelle, celle de la Cenap ainsi que les prérogatives du ministère de l’intérieur en matière électorale. Divungi Di Ndinge ajoute : «Je n’accompagnerai personne à la prochaine élection présidentielle dans les conditions actuelles, parce que je sais que c’est peine perdue. Ce qui s’est passé en 1993, en 1998 et en 2009 risque de se produire en 2016. Les mêmes causes produisant les mêmes effets». Et de conclure: «Mon engagement politique est un engagement citoyen. Mon ambition est de permettre aux gabonaises et aux gabonais d’être au cœur de l’action politique et au cœur du développement de notre pays».
 

 
GR
 

0 Commentaires

  1. Lekori dit :

    Le plus brillant de sa génération…. Si on nommait les chefs d’Etat ce serait ou Oyé Mba ou lui….

  2. ROSTOTATE dit :

    Ehhhhhhh, DIdidi, pardon laisse ca comme ca. Si tu veux un peut d’argent pour réparer toutes les bagnoles sur cales au CDM Owendo, on va initier une quête.
    Mais politique la, pardon reste la stp, stp, je t’en supplie umblement.
    le pays est deja maudit et evanouie, ne vient pas donner le coup de grace.
    aie, qui a eu l’idee de te vendre un tel projet.
    Tchoooooooo, la honte.
    pardon laisse tomber avant de tomber comme un fruit pourri sur un caillou.

    • matho dit :

      Vous avez surement un probleme avec l’homme mais il ne s’agit pas de ça ici.Elevez le débat,cher Rostotate,Divungi souleve de vrais sujets.

      • ROSTOTATE dit :

        Matho,
        je ne suis pas la pour tympaniser ou dechaler le niveau combien élogieux de cette tribune.
        Derrière mon propos, il faut voir la coruscation de mes conseils.
        Être Grand ne se limite pas par la taille ou la licitation de ce qui n’est pas a toi.
        M. DIVIGU influence quelle corps électoral, quelles assises politiques.
        Une seule chance de survivre politiquement s’est offerte a lui dans sa vie, et il l’a laissée passer. Prendre position a la mort du vieux. Peu importe le camp, il aurait survécu. Il a fait quoi, fuir avec le peu d’argent qu’Il avait caché, pensant vivre éternellement avec. A sa place AMO est devenu immortel. C’était la le tournant de sa grandeur.
        Les Grands Hommes se démarquent spontanément des animalcules.
        Voyez-vous, j’utilise aussi des mots hors du vocabulaire habituel, donc le débat est haut.
        Cordialement

  3. imagine56 dit :

    Pour être pondéré Divungui l’est.
    J’ai suivi une fois son interview sur TV+ il y a quelques mois, j’étais époustouflée, l’ancien vice-président s’exprime de manière fluide, il ne anone pas, il ne cherche pas ses mots, il y en a dans la faune politique qui ont même du mal à lire le discours que leur staff a rédigé pour eux (eh oui, ces détails sont importants) ce n’est pas le cas de Divungui qui sait parler et on reste accroché à ses lèvres lorsqu’il décrit l’état de la nation.
    Lekori, effectivement je te rejoins si on nommait les chefs d’État Divungui et Oye Mba feraient l’affaire.
    De la brillante prestation de l’ancien Vice-président, je retiens cette phrase qui à elle seule résume la situation de crise qui prévaut au Gabon:
    « le pays est presque dans le chaos, situation dans laquelle se complait à le voir une dictature rampante, incarnée par un pouvoir qui cultive l’ignorance, la pauvreté et la peur pour mieux asservir
    le peuple » C’est le diagnostic qui sied.
    Je vais surement choquée beaucoup de gabonais, mais c’est plus fort que Mme la provoc.
    N’avez vous pas fait ce constat, à savoir que lorsque qu’un PUNU parle français, on est plus qu’impressionné, attention pas tous, pas le genre Yembit, mais nos intellos, nos grosses têtes?
    Qui n’a pas cédé au charme du Grand Mamboundou en l’écoutant parler?
    Vous rappelez-vous du passage de Kassa Mapssi aux dossiers de la RTG animés par Ngoyo Moussavou à l’époque? souvenez vous de sa réplique lancée en pleine figure aux journalistes
    « messieurs souffrez que… » nous ne commentions que cette phrase dans nos bureaux.
    Avez vous eu à échanger avec le Pr Pambou Tchivounda, le gabonais à la signature aussi longue que le mot anticonstitutionnellement?
    Il ne se contente pas de bien parler français, il tient carrément à s’exprimer parfois comme au siècle de Molière, un peu comme dans le Misanthrope, tuoooo le punu quand il parle français c’est grave, même de Villepin à l’Assemblée Générale de l’ONU a menti!
    Ah, j’oubliais le nouveau chouchou de ces dames, Lord Moukagni, mon Dieu qu’est ce que ce magistrat s’exprime bien, quand on me dit qu’il va rencontrer telle délégation, surtout ceux de l’OIF, je me dis  » Papa vas y , montres à Mme Jean qu’au Gabon , il y en a qui s’exprime aussi bien que le Pr Manigat en Haïti » Moukagni parle français comme Mamfoumbi, le singe fou parle Punu.
    Pardon, n’emmenez pas vos gourdins pour m’assommer ou me faire taire, parlez comme les Punu, un point un trait, les seuls fangs à m’impressionner (je parle des leaders) lorsqu’ils s’expriment sont
    Mba Abessolo et le Dc Mengara, on est en transe quand ils causent français, les autres leaders avec leur accent prononcé vous incitent plus à commenter leur accent que leur français. je pouffe de rire quand j’écoute X surtout quand il est fâché et qu’on l’accuse de détournement, duc coup je me demande si c’est pas Mebiame qui parle à sa place, vous vous souvenez de lui non? celui qui lors des dossiers de la RTG avait lancé
    « Apindji c’est quoi? »
    Il ya un leader du Front, un fang qui s’exprimant en public a dit
    « si cel s’avère vrai…. » Mon Dieu j’ai eu honte, j’étais gênée, ce n’est pas Mamboundou ou Oye Mba qui aurait fait ce genre de faute.
    bref passons, il faut que nos leaders parlent correctement français pour que nous n’ayons pas à avoir des angoisses lorsque ces derniers parlent en public, lors des meetings ou des interview.
    Allez détendez vous, il pleut ce matin, soyez de bonne humeur et je demanderai aux internautes de nous faire savoir quels sont les leaders politiques qui s’expriment bien en français comme Divungui ou Mamboundou, attention pas de parti pris, on verra jusqu’où va votre tribalisme rampant. Je vais donner l’exemple, je n’aime pas la gouvernance d’Ali, mais ce petit là parle bien, sans accent n’est pas Taramek?

    • TARAMEK dit :

      @Imagine,
      Je sais que tu n’es pas sérieuse quand tu dis que le yorouba là parle bien français? Pendant que nous y sommes demande à cette chimère de prononcer 10 fois S en 30sec.
      Quand on parle des vrais parleurs s’il te plaît ne mélange pas dans le même panier des erreurs comme ce type là. C’est lui faire un honneur qu’il ne mérite pas.

    • Fille dit :

      Sacrée Imagine56 ! Mais Billé Bi Nzé aussi manie la langue de Molière non ? Meme si c’est pour la contorsionner. En tout cas, tu as raison. Mon dieu, lorsque Pierrot ouvrait la bouche, ça faisait quelque chose dans le dos. Et Moukagny, oui il maîtrise. Dans le fond, quand un punu sait faire, il sait faire et dans tous les domaines. Moi non plus je ne veux pas d’un coup de gourdin sur la tronche lol ! On peut se détendre un peu tout en restant sérieux, prévenir les avc.

    • imagine56 dit :

      Correction, Mitterrand s’était fait tailler les canines et non les incisives.

    • ROSTOTATE dit :

      @imagine56
      L’Art de la grandiloquence s’apparente aux milieux que vous fréquentez. Si votre enfant a été élevé a partager la table avec une bonne tenue avec vous tous les jours, rassurez-vous qu’il ne sera point facétieux sur n’importe quelle table du monde.
      Les comparaisons que vous faites sur les gens la que je ne citerais point par correction,trouble votre intelligence du fait de les aligner sur un même niveau.
      Même dans l’extrance du monde, on ne se permettrait pas une telle erreur d’intelligence.
      Pour ma part, l’accent d’un individu est une qualité forte a l’attachement a ses origines.
      Que dire de l’accent canadien du français?
      Se convenir a chariboter des autres comme vous le faire, me refrène a conjecturer de tout le sérieux que je pensais de vous.
      Pour le sujet, svp M. DIVUNGI peut faire mieux, comme prier pour la renaissance d’un Gabon nouveau et fort.

      • imagine56 dit :

        ROSTOTATE,
        « pour ma part, l’accent d’un individu est une qualité forte à l’attachement à ses origines »
        Merci de le préciser et c’est le plus important, d’ailleurs je me contente de faire observer que les fangs dont je suis avons un accent très prononcé où ai je péché ?
        ROSTOTATE, mon positionnement désarçonne autant chez les émergents que chez les miens, mon tort ne pas chanter à l’unisson leur hymne commun, celle de l’intolérance et du suivisme , du coup je dérange.
        je devrais m’aligner et accepter cette partie de l’héritage commun du parti unique léguée aux gabonais. Malheureusement, en ce qui me concerne, je ne veux rien savoir de ce legs empoisonné,j’ai tourné la page de la pensée unique et si ma prise de position d’aujourd’hui vous insupporte autant que cela au point de dégringoler dans votre estime, il vous reste légitimement une option, vous joindre à la liste de mes détracteurs sur ce site qui sont, dois je le rappeler les émergents et certains de mon camp qui ne tolèrent aucune remise en cause du nouveau bréviaire…..
        ROSTATE, vous ne m’estimez plus parce que, j’ai osé reconnaitre le talent de DIVUNGUI, MAMBOUNDOU LORD MOUKAGNI pour ce qui est du verbe?
        Pardon, je ne cultive pas le tribalisme, je SUIS GABONAISE J’AI MAGNIFIE NON PAS DES CONGOLAIS, DES BÉNINOIS, MAIS LES MIENS, LES PUNU, au lieu d’en prendre ombrage, demandez à d’autres leaders de prendre exemple sur ces personnalités quant à leur aisance à s’exprimer en français.
        Que dire de l’accent des canadiens francophones? RIEN, se sont des canadiens qui parlent le français avec leur accent comme les fang avec le leur et je trouve cela normal, par contre ce qui me parait anormal et assez incompréhensible c’est le procès que vous me faites, à savoir que vous me déniez le droit de reconnaitre que les fangs ont un accent (je suis moi même fang), franchement c’est quoi votre problème?
        DIVUNGUI qui a été major de sa promotion aux ARTS et MÉTIERS est un brillant compatriote dont je suis fière, je suppose qu’à l’instar d’autres leaders politiques, il suit la presse en ligne, aussi, plutôt que de passer par mon canal, en vue de lui dire quoi faire du Gabon, vous pourriez directement le contacter et en profiter pour lui prodiguer vos précieux conseils quant à la renaissance d’un Gabon nouveau et fort.
        Je suis Imagine56 du mouvement H§M de l’opposition (lol), le jour où notre opposition prendra le pouvoir, mes amis m’enverront croupir en prison comme Serge Maurice Mabiala, en attendant dandinons ensemble Opposition et H§M de ABC aujourd’hui, la garde à vue de Seydou Kane prend fin, croisons les doigts, prions pour que cet élément de la légion étrangère , ce PS soit écroué!
        ROSTOTATE est ce que là au moins nous sommes sur la même longueur d’onde?
        Bonne journée en fang bon one jour née (là les fangs vont me tuer, à Brigitte avo be ma wuine)

    • Graig Maboule dit :

      Ehmm! toujours taquine!
      A vrai dire, je partage ton opinion sur l’elegance de certains leaders quand ils s’expriment! beaucoup donne envie de les entendre! l’elogance est un vraiment un art! Et je dois aussi avouer que tu as reelmt attiré mon attention sur les punu, et je confirme que Moukagni, est un vrai rossignol de la parlotte, Ben Moubamba aussi se debrouille, PM à son epoque etait un bon tchatcheur!
      Autant nos chers peuvent etre tres marrant qd ils articule bien leur accent, comme la plupart des humouriste gabonais qui sont pour la plupart des PUNU, parce qu’il faut le dire, le punu jusque là avait toujours impressionné avc son accent beaucoup dans l’art de faire rire, un peu comme Louis de funes en France, qui faisait rien qu’à le voir prendre la parole.
      Par contre, de nos politique, les fangs de l’Estuaire ont souvent un bel accent, avec les « moin j’aavais dit… » c’etait le cas de MBA Abess. Mais, malhrzmt depuis qu’il a cessé de combattre le bon combat, je le trouve beaucoup moins eloquent qu’avant, quand il était dans son firmament!
      C’est vrai aussi que l’accent est tres important. c’est un vrai drapeau des origines et/ou du milieu dans lequel on a grandi! Mais, quand on est eloquent en plus, ca fait un peu spece, c’est clair!

      • imagine56 dit :

        Graig,
        j’adore taquiner en effet, c’est une de mes qualités (lol)
        nous sommes donc d’accord, tu as constaté comme moi que les PUNU nous damnent le pion n’est ce pas?
        si tu dis oui, je t’offre un gros verre de malamba ok?
        A+ Graig le sage
        PS entre nous je préfère Graig le sage au maboule, donc tu as compris retire maboule, situ commences à te sous estimer que feront les autres?

  4. bbsa dit :

    mon ami imagine56, il y’a mieux ici à se partager avec ses frères gabonais que tes élucubrations. laisse moi te dire que tu es complètement hors sujet par rapport par à l’article en question. Il y’a bien un adage qui dit que lorsqu’on a rien à dire on se tait. Si pour toi avoir un accent en parlant Français parce qu’on est africain, Gabonais, Punu ou fang est un handicape, détrompe-toi vite. C’est bien plutôt un avantage qui maintien l’homme dans son identité propre et qui fait de lui ce qu’il est véritablement. Le contraire c’est l’acculturation.

    • imagine56 dit :

      Voila le gourdin que je m’attendais à recevoir sur la tête.
      bbsa, c’est indéniable, un leader ne peut avoir tous les atouts, mais il se doit de travailler son image, en vue de mieux se faire vendre, à cet effet, il doit s’efforcer de donner une meilleur image de lui-même (apparence physique et profil intellectuelle).
      C’est ainsi qu’ailleurs, certains hommes politiques s’attachent les services de personnes qualifiées , de publicistes, de communicateurs par exemple en vue d’aller à la conquête du public. Certains n’hésitent pas à recourir à la chirurgie plastique afin de corriger certains aspects de leur apparence physique (davantage le nez pour les noirs), Mitterrand du se faire tailler ses incisives pour ne plus avoir de complexes en souriant.
      Mme Agathe Okoumba a du donner des cours de français à Joséphine Bongo, je pourrai te citer d’autres exemples, ceci pour réaffirmer la nécessité pour les politiques à travailler leur image.
      Nos leaders doivent s’exprimer correctement.
      la gestuelle, le langage , l’attitude, et enfin l’expression doivent être travaillés, afin de capter l’attention du public et de le conquérir.
      Je serai peu fière de moi si un sénégalais me faisait observer qu’un leader politique gabonais parlait un français approximatif ou encore a eu à se gratter les poils du nez pendant son interview…
      Ceci dit, je ne suis pas tout à fait hors sujet, j’ai commenté la prestation de Divungui et invité les leaders politiques à s’exprimer de manière aussi fluide que l’ancien vice-président ou le défunt Mamboundou, où ai je heurté ton égo?
      Eh bbsa, en voulant me faire la leçon pour ce qui est des accents, tu t’es planté, un marseillais ( un français ), a un accent particulier, si le parisien lui en fait la remarque penserais tu de lui qu’il est acculturé? que ça te plaise ou non, les fangs ont un accent à couper au couteau et j’en suis une.
      J’ai parcouru ton post et je ne vois aucun commentaire sur les propos de Divungui, tu aurais dû commencer par là puisque c’est le sujet du jour, avant de t’attaquer à mes élucubrations, conclusion, de nous deux c’est toi qui est hors sujet mon ami bbsa.

  5. NGUEMA Georges dit :

    @Imagine même si tu es fachée avec moi, là je te dis Bassé.La politique est une science qui a ses codes, on ne peut pas ne pas les respecter pour cause d’acculturisme.Si bbsa s’offusque c’est surement parce qu’il doit avoir un accent à découper à la tronçonneuse.Kiakiakia

    • imagine56 dit :

      Ekiééééééééééééé! Nguema Georges qui me dit Bassé?
      qui va mourir aujourd’hui dans mon village?
      chaque fois que j’ouvre la bouche, il tourne la tête vers Graig Maboule et Taramek échangent un regard complice, puis murmure « hum hum  » et aujourd’hui il prend parti pour moi?
      A Nguema merci merci, continues à me soutenir et retrouves mon nouveau mouvement H§M de l’opposition
      Sérieusement Nguema merci, il y a des personnes allergiques à la vérité même quand celle-ci est aussi évidente que le nez sur la figure. A+

  6. Mwanemakaben dit :

    Cela dit, je reste d’accord que Divungi est à mon avis mieux que Ping ou un autre candidat de l’opposition.

  7. Fille dit :

    Mais en fin de compte, et pour revenir au sérieux, l’accent ne fait pas tout et dans le fond ce n’est pas de cela qu’il s’agit. On admire ceux qui maitisent leur raisonnement, leur cohérence et leur élégance qui nous font nous dire que oui, il y a des têtes au Gabon et effectivement il y en a. Mais est ce tout de maîtriser la langue ? Afin de ne pas passer pour le vieux negre tout content de sa médaille, encore faut il aussi agir en conséquence. Donc, si on maîtrise la langue française, c’est bien, mais tachons d’en maîtriser les contours stratégiques et la sémantique sinon ça restera de l’acculturation en effet. Avec ou sans accent ou maîtrise, un Homme debout est celui qui agit pour l’intérêt général de son pays. Je continue d’observer Moukagni.

Poster un commentaire