Après s’être vertement attaqué aux «fameux opposants» ayant refusé de participer au dialogue voulu par Ali Bongo, le secrétaire général du Parti démocratique gabonais (PDG) s’est ravisé en déplorant le 29 mars sur Radio France internationale (RFI), leur absence.

Faustin Boukoubi, lors de son intervention à l’ouverture du dialogue politique, le 28 mars 2017 à Libreville. © D.R.
 

«Lorsqu’il y a des fils et des filles qui auraient pu apporter une contribution utile au dialogue et qui ne sont pas là, nous déplorons cette absence-là». C’est en ces termes que Faustin Boukoubi a déploré l’absence des opposants au dialogue voulu par Ali Bongo, quelques heures après les avoir tancés dans son discours d’ouverture de ces assises.

Le secrétaire général du PDG, par ailleurs président de la majorité dans le Comité paritaire chargé de préparer le dialogue national a estimé que «leur contribution aurait été utile et même ceux qui les soutiennent auraient besoin que leurs préoccupation puissent être exprimées à l’occasion de cette rencontre républicaine».

Pourtant, dans son discours prononcé, mardi 28 mars, à l’occasion de la cérémonie d’ouverture de ces assises, Faustin Boukoubi n’a pas été tendre avec les absents.

Le secrétaire général du PDG s’en est notamment pris aux «fameux opposants d’aujourd’hui (…) qui hier, au sommet de leur gloire, au cœur du pouvoir(…), auraient compromis la réalisation totale». Une attaque adressée aux anciens premiers ministres et présidents de l’assemblée nationale. Par ailleurs, Faustin Boukoubi s’est interrogé sur l’attitude de certains hommes politiques. «Comment un patriote, prétendant aimer le Gabon et vouloir œuvrer au bonheur de son peuple pourrait-il ne pas consentir à dialoguer librement avec les tenants du pouvoir, en vue de trouver des solutions consensuelles aux maux qui minent notre société ?», a- t-il lancé.

Une petite pique visant particulièrement Jean Ping, principal challenger d’Ali Bongo à l’élection présidentielle d’aout 2016 qu’il accuse d’avoir trouvé des «prétextes fallacieux» pour ne pas prendre part aux assises., non sans rappeler que «l’élection était close».

Si l’allocution de Faustin Boukoubi a reçu une salve d’applaudissements dans la salle, il n’en demeure pas moins que celle-ci à a été considérée comme une maladresse. De l’avis de certains, elle est apparue inappropriée et humiliante pour certains opposants ayant accepté de participer à ce dialogue, notamment René Ndemezo’o et Pierre claver Manganga Moussavou. D’autant que ni le lieu ni l’instant n’étaient appropriés pour que Faustin Boukoubi exprime son aversion envers ces opposants.

Le Dialogue politique constitue par contre une occasion pour les Gabonais de se retrouver, discuter et trouver des solutions consensuelles pour sortir de la crise postélectorale ayant endeuillé de nombreuses familles. Il n’y avait donc ni de bons gabonais d’un côté et de mauvais de l’autre.

Auteur : Jean-Thimothé Kanganga

 
GR
 

0 Commentaires

  1. JUSTICE dit :

    Pauvre Boukoubi! Plus les choses durent, plus elles vous tournent le dos. Tu es désormais seul dans ce navire qui tangue. Tous les autres sont partis. Il n’est jamais tard pour mieux faire. Si tu as encore un peu de dignité, il faut suivre Moukombo! Pour sauver le peu de crédibilité qui te reste!

    • EKOUROU dit :

      Ha mon frere j’ai ecouté avec etonnement cet homme. Nous ne vivons plus dans le meme pays avec les même repères. Le PDG est un zero+zero+zero. Les peuples sont souvent surpris par la sortie providentielle d’un homme qui va dire à cet instant un discours qui marquera à jamais les esprits. Tant est que la concorde sur la quelle se cristallise la pseudo nation et la situation économique qui montre tous les jours la fin de la superficielle richesse du Gabon, sont deux indicateurs qui révèlent que la voie sur laquelle nous entraîne cette bande d’irresponsables est sans issue dommage!.

  2. Ngouss mabanga dit :

    Boukoubi en nzebi veut dire quelque-chose ou quelqu’un de court. J vois ke chez ce monsieur il ne s’agit pas seulement de sa taille physique mais plus de son esprit. Tellement étroit et sans dignité. « Un homme comme toi te gifle…et avec ta façon même de t’exprimer, tu m’as tout l’air d’une gonzesse »

  3. Samuel dit :

    Ce BOUKOUBI là,s’il avait vraiment des c…..entre les jambes, il aurait démissionné du PDG au regard de ce que BOA et ses amis le font endurer. Pour lui, les bons gabonais sont ceux qui n’ont aucun scrupule à tuer d’autres gabonais pour s’accrocher au pouvoir.

  4. Ngouss mabanga dit :

    Boukoubi ( ki veut dire court en langue nzebi) as tu déjà rendu la gifle d’Ali? Tu me fais pitié, gonzesse !

  5. gaboma dit :

    Qu’est ce que Gabonreview appelle rétropédalage comme si ces malfrats du PDG avaient des convictions. Au dialogue il fallait flatté Ali Bongo qui aime voir ses partisans prendre cette posture d’arrogant et c’était le pedegiste qui s’exprimait sur RFI média internationale et européen il essaie de ne pas trop montrer leurs vrais visage hideux. Le vrai Faustin Boukoubi c’est celui qui a parlé le 28 mars.

  6. Tiratata dit :

    Bof. On aura jamais 100% des Gabonais. Les cimetières sont pleins de prix Nobel.
    Ce dialogue est mm inutile. Tout le monde sait ce qu’il y a à faire.
    Améliorer les gouvernances politiques,economiques et sociales.

  7. Nzam ata dit :

    Y a-t-il du mérite a être un tricheur et un voleur d’élections?

  8. LIBERTE dit :

    Ce Monsieur n’a plus toute sa tete depuis qu’il a encaissé la gifle d’IBUBU.

  9. Ngouss mabanga dit :

    La franc-maçonnerie chez les blancs conduit à s’élever,mais avec vous les noirs (et nègre d’esprit) c’est pour s’abaisser!vous tellement descendu bas que Satan n’avait plus de corde pour mesurer la profondeur diabolique dans laquelle vous vous enfoncé.boire du sang humain, s’en répandre sur le corps, frigo et congelo rempli d’organe humain…jusqu’où irez vous pour vous maintenir au pouvoir ? Ne vous leurrez pas,Dieu n’est pas que miséricorde, Il est aussi un Dieu de justice. Et c’est pas en construisant des chapelles ou en gavant des prêtres corrompu d’argent que vous serez blanchis.Galates 6:7

  10. djouori dit :

    Boukoubi le Court,
    Donc pour toi, modifier les resultats d’une élection ce n’est pas un crime?
    Tuer des citoyens gabonais qui profitent des dispositions de la Consitution en matière de liberté publique en manifestant leur refus de l’imposture,ce n’est pas un crime.
    Oh Bokoubi le Court, j’aurais aimé te poser ces questions en face à face dans ta villa de Pana. Mais helas!

  11. Lucas dit :

    Comment un patriote, prétendant aimer son pays et vouloir œuvrer au bonheur de son peuple peut – il tuer, torturer et laisser son peuple mourir de faim? c’est cette question que vous devriez poser a votre patron Mr Boukoubi

  12. MURUH TAB dit :

    C’est cette arrogance qu’on ne veut plus et on s’affrontera personne ne trouvera de sommeil/

  13. liberty dit :

    Elles, ils, (le PDG) n’ont de cesser de se désavouer.

  14. BBTG dit :

    En tant que citoyen curieux, je me suis un peu intéressé à la liste des structures et personnes participant au « Dialogue politique national et inclusif » publié dans le journal L’UNION du lundi 27 mars 2017.
    Le constat que j’en ai fait à susciter bien des interrogations chez moi comme cela aurait pu être le cas pour n’importe quel gabonais futé.
    MORCEAUX CHOISIS :
    1- Comment comprendre qu’une seule et même personne puisse inscrire plusieurs associations certaines étant basées dans au moins 4 provinces différentes et dans lesquelles elle occupe à chaque fois la fonction de membre ou de président ? (page 8 de l’UNION susmentionné – PANEL 4)
    Ex 1:
    -Association des jeunes mères de Moabi / MOUELET NGOUNDOU Thélia Gaëlle / Membre
    -Réseau gabonais des pécheurs de Ndjolé / MOUELET NGOUNDOU Thélia Gaëlle / Membre
    -Association des jeunes actifs de Lambaréné / MOUELET NGOUNDOU Thélia Gaëlle / Membre
    Ex 2: (le plus extraordinaire)
    -Collectif ogivin de lutte contre EBOLA / AKOUBWA Jennifer Blanche / Membre
    -Collectif des blouses de Bongolo / AKOUBWA Jennifer Blanche / Membre
    -Association Graine de Province de l’Ogooué-ivindo / AKOUBWA Jennifer Blanche / Membre
    -Réseau altogovéen de lutte contre la pauvreté / AKOUBWA Jennifer Blanche / Membre
    -Réseau de lutte contre le SIDA de l’Ogooué-maritime / AKOUBWA Jennifer Blanche / Membre
    -Association des jeunes de Port-gentil / AKOUBWA Jennifer Blanche / Membre
    -Association des jeunes de Moanda / AKOUBWA Jennifer Blanche / Membre
    -Collectif des jeunes d’Angone / AKOUBWA Jennifer Blanche / Membre
    Ex 3 :
    -Association gabonaise de lutte contre la drogue / NZUE NGUEMA Luc / Président
    -Association gabonaise des luttes sport -Association gabonaise de lutte contre la drogue / NZUE NGUEMA Luc / Président fondateur
    Ces exemples expliquent le nombre pléthorique de participant qu’on nous balance dans les médias. Est-ce la quantité ou la qualité qui est recherchée? Comment une même personne peut-elle parler pour plusieurs associations en même temps et pour le même panel? Viendront-t-elles avec des trolleys contenant leurs différentes vestes?
    2- Comment se fait-il des associations soient représentées par des personnes qui ne font pas partie de leur bureau?
    Ex : Femmes actives gabonaises / OSSIBADJOUO* OYINAMONO Theed / Chaffeur (*suivez mon regard…)
    Autant d’exemples qui laissent un peu perplexe.

  15. Bilie bi Essone F.L. dit :

    On prend les mêmes et on recommence. Ce sont ces mêmes vieilles méthodes qui sont en vogue dans le pays depuis des lustres. Tout l’accent est mis sur le paraître. Ali Bongo a été élevé sous cette veine. Son dialogue ne pouvait y échapper. C’est pourquoi il échouera.

  16. Nguebce dit :

    N’importe koi faut-il la participation du président élu mr Ping à votre dialogue pour résoudre le problème des table bancs?

  17. AGORA dit :

    Des gens comme ça. ….ttsssss…..!

  18. LE VRAI dit :

    Pas une ombre de JEAN-JACQUES et son compère NKEMBO pour un commentaire sur le sujet maintenant que BBTG a tout dit mais surtout tout démontré.
    Jean-Jacques et Nkembo je vous traquerai où que vous-vous cachez sauf dans votre dialogue là.

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