48 heures après le lancement du dialogue politique initié par Ali Bongo, l’ancien Premier ministre a affirmé qu’il n’accordait aucun bénéfice à cette concertation nationale.

Le Sénateur et ancien Premier ministre, Jean Eyéghé Ndong, n’entend pas accorder le bénéfice du doute au Dialogue politique. © Gabonreview
 

Lancé sous une ferveur quasi inexistante, le 28 mars dernier à Libreville, le dialogue national laisse dubitatif plusieurs acteurs politiques. C’est le cas de Jean Eyeghe Ndong qui, dans une interview à l’hebdomadaire Le Temps, paru ce 30 mars, a été clair : il n’y croit simplement. Une position épousant ainsi le refus du dernier Premier ministre d’Omar Bongo de ne pas prendre part à cette concertation, censée traiter de toutes les questions relatives aux crises secouant le pays.

Et l’ancien premier ministre de justifier sa position en soutenant qu’il s’efforçait simplement d’être constant, logique et cohérent. «Accorder le bénéfice du doute, je dis non, car je me mets du côté de la recherche de la préservation de l’intérêt supérieur de la nation et de la justice électorale», a-t-il déclaré ajoutant que cela suppose que tous les Gabonais devraient mettre l’intérêt du Gabon au-dessus de leurs «intérêts personnels, familiaux, claniques, ethniques,etc.».

Pour Jean Eyeghe Ndong, soutien de Jean Ping, challenger d’Ali Bongo à l’issue de la présidentielle du 27 août 2016, les détenteurs et gestionnaires de l’Etat ont commis une «lourde faute» vis-à-vis du pays, vis-à-vis de l’Etat de droit en ne respectant pas les valeurs de démocratie et de justice électorale, le 31 août 2016. «La seule chose qu’ils méritent c’est une sanction et non un quelconque bénéfice de doute. Ce, conformément à la règle de droit», a expliqué le fondateur du Mouvement citoyen pour une République solidaire (Mocires).

A ceux qui estiment que «l’élection est désormais derrière nous et qu’il faut passer à autre chose», Jean Eyeghe Ndong a invoqué, ironiquement, l’image d’un voleur et de sa victime. Affirmant respecter ceux qui tiennent ce discours, il n’a pas hésité à leur rappeler que ce ne sont pas des «arguments dignes à avancer dans débat politique d’un tel enjeu». Autrement dit, le sénateur du deuxième arrondissement de Libreville a fait remarquer que «prendre en compte un tel argument revient à dire, par exemple, que si la victime d’un vol avéré porte plainte contre le responsable du vol, on rétorquerait à cette victime que le vol est derrière lui, il faut laisser tomber la plainte».

Se voulant constant dans sa démarche, le dernier Premier ministre d’Omar Bongo demeure sur l’exigence de la justice électorale par rapport à l’élection présidentielle du 27 août 2016. «Tout doit être mis en œuvre pour que l’on installe au pouvoir la personne qui bénéficier de l’onction du suffrage des Gabonais», a-t-il conclu.

 
GR
 

0 Commentaires

  1. gaboma dit :

    Puisque Ali Bongo a dit que les violences est les morts post-électorales sont dans notre ADN politique et notre cultures, en un mot nous sommes des sauvages depuis la coloniale voulait-il nous rappeler. Si des contestations meurtrières sont qualifiées de querelles familiales parce que ceux qu’on tue sont des lapins ,et bien ce crime honteux de haute trahison contre notre pays et son peuple est derrière nous, tous comme les victimes innocentes derrières nous, les détournements abyssales favorisées par les agences d’Ali Bongo derrière nous, la justice derrière nous. Vive l’impunité pour les crimes les plus ignobles commis dans ce pays. En 2023 ils empêcheront encore aux gabonais d’accéder à aà leur rêve de démocratie et d’alternance pour une nouvelle espérance, il nous répéterons encore la même chose, « la fraude, les meurtres, l’humiliation et la trahison du Gabon, l’élection sont derrière nous », on attendra l’élection suivante pour d’autres morts qui ne sont que des lapins n’appartenant à leurs familles pour les pédégistes et les Bongo. Même si il ne sont pas nombreux dans ce pays, c’est réjouissant de voir des hommes politiques comme Eyeghé Ndong qui peuvent encore donner à la morale et la dignité humaine un peu de place dans ce pays. Parce qu’on écoute des psychopathes comme Bilié Bi Nzé, Ali Bongo, Moubamba, Akbar Onanga, Vivien Péa, Moubelet, Otounga,etc. On arrête simplement d’espérer et de rêver qu’un jour ce pays soit éclairé par ses élites et uni pour un destin commun.

  2. AGORA dit :

    Algérie, c’est avec Abassi Madani, le principal opposant que le régime a dû négocier; c’est avec Ouattara que Gbagbo a dû négocier ; c’est avec son principal opposant que El Bechir a dû négocier au Soudan; c’est avec Rails Odinga que Moiki Baki négocia au Kenya; c’est avec Lissouba que Sassou negocia; c’est avec Savimbi Dos Santos entra en negociations; c’est avec Tsvanguirai que Mugabe négocia, c’est avec Mandela que De Klerk a dû dialoguer. BOA négocié avec qui ici?ces future victimes ?manger,buvez,sabre le champagne. ….pendant que des gabonais souffrent

    • ABO dit :

      M AGORA tous ces opposants des pays dont tu sites ont acceptés de négocier avec le pouvoir de leurs pays respectifs, est ce le cas au Gabon? M ping refuse tjrs de négocier malgré l’appel du pouvoir. dans ce cas on fait quoi?

        • gaboma dit :

          Face à la tyrannie et 50 ans de déshonneur pour notre pays, la guerre peut être une solution pour vu qu’elle ne s’enlise pas. As-tu déjà écouter l’hymne française, américaine ou d’autres pays? Elles exaltent l’honneur et la dignité d’un peuple retrouvé grâce au sacrifice ultime. Le vrai patriote, c’est celui qui place l’honneur et la grande de son peuple au dessus de sa propre vie. Il n’existe un seul exemple de ce modèle parmi les pedegistes, les émergents et les dialogueurs qui ne sont qu’une bande de malfrats accompagnés par des jouisseurs qui mettent leur vendre au dessus de la dignité d’un peuple.

          • EKOUROU dit :

            Hymne à ton honneur, le souverain s’éteint en tout homme qui ne croit pas au sacrifice suprême. La nation est une vulgaire vue des intellos redacteurs des discours du souverain. Les morts sont à sanctifiés lorsqu’ils tombent au nom du peulpe, pour la consécration de la République noble. Le dialogue qui evite de parler de ceux-ci demontre que ceux qui ce sont jetés pour rendre hommage à l’idiotie qui gouverne la republique des fenéants, s’écarte de plus en plus du juste milieu. Le centre de toute gravité est une encre.

        • Serge Patrick MINANG dit :

          Entre l’impasse , la guerre , l’insurrection et le dialogue. Je choisis la paix et le dialogue.

  3. Regard inquisiteur dit :

    O ne fam. Ils ont 900 Associations, 1000 ONG, 1 Millions de participants, 58.5 partis politiques sur 59 et les plus grands opposants dans l’histoire du Gabon à savoir Moubamba, Ndemezo et Manganga moussavou. Alors il ne manque personne. Dialoguez maintenant…
    Paix et développement sans vérité et dignité c’est impossible

  4. Airborne dit :

    Attendons la fin du dialogue, on verra la suite sans avenir certains, tel est les actes d’Ali. Rien ne se fait avec lui sinon les faits d’annonces.Où sont passés les resolutions des New York Forum? Woalo! la Baie des Roi? bluff! dialogue politique? du passe-temps!

  5. jean -jacques dit :

    Mouff, eyeghe tu as fait quoi comme souvenir pendant que tu remplissais tes comptes? laisse ceux qui ont au moins la capacité de reflechir sur les problemes du pays , erme le bec.

  6. Bienvenu EYI MBA dit :

    Bonjour,
    Regard inquisteur,tu as tout dit.
    Tous les Gabonais seraient au dialogue,sauf Jean PING,bon ce n’est pas si grave selon les PDgistes aux fesses pleines d’asticots cachés lool. Alors dialoguez,toutefois a-ton besoin,quand on a dit aux enseignants,aux fonctionnaires,aux retraités et mêmes aux élèves à qui on arrive pas à payer les bourses,qu’il n’y a pas d’argent,d’offrir du champagne pendant un mois? Vous fêtez quoi la nouvelle nomination d’ali bongo?

  7. AGORA dit :

    Je le redis encore :on ne négocie ,ni ne dialogue avec les voleurs…tant qu’il y a mensonge à la base,pas de réconciliation véritable. Continuez à manger les sous du Gabon à votre monologue. …Comme Dieu existe la ,nous verrons!

  8. la vision dit :

    Cette rencontre loin de ressembler à un dialogue qui, soutendrait à ressoudre les véritables problèmes des gabonais. c’est plutôt des journées festives qui à coût de depenses publique ou l’on sable les champagnes.
    aucun pays au monde ne saurait régler tous les problèmes à la fois. Même dans nos familles, ils ya des problemes prioritaire et l’on les ressoud par palier.
    Ce dialogue n’est qu’une autre chimaire de plus, un divertisme et rien d’autre. tant que les principaux entagonistes ne se seront pas assis et parlés de manière ouverte, tous ces simagrés de BOA ne servira rien.

  9. Révérend pasteur Israël Nahum dit :

    Voilà l’un des dignitaires fangs et un acteur politique gabonais a qui nous avons du respect et qui mérite d’être prit au sérieux au Gabon. Depuis la crise sociale et politique au Gabon née de la présidentielle volée par Ya Ali Bongo, il est resté constant, fidèle et presque silencieux. Oui mon frère gabonais et cher ainé, je préfère ton caractère que l’idiotie des PEDECHISTES. Laissons courir les vents, ils n’aboutiront qu’à des pluies sans importance. Cependant, gardons ce volcan, nous en avons besoins pour la nouvelle république.
    Révérend pasteur Israël Nahum

  10. Nkembo dit :

    La présence de Ping à ce dialogue n’est pas nécessaire. Ce qui est important selon moi,devrait être la volonté d’Ali à améliorer les résolutions archaïques prises par Nzouba Ndama,Chambrier,Ping et leurs alliés dans le but de protéger leurs privilèges. Même si leurs égos les retiennent chez eux mais ils se renseignent sur la qualité et l’évolution des débats. Et prendront part aux législatives dont les règles de jeu sortiront de ce dialogue.
    Comme quoi,on peut dire NGOUNDA NGOUNDA pour à rien.

  11. Bouka Rabenkogo dit :

    « LA DYNAMIQUE BWETE »
    * ALI BONGO PART *
    Ali BONGO, je suis Michel BOUKA RABENKOGO Commissaire CENAP 2009 chargé de la confrontation des procès verbaux dont le nom fut associé à ta forfaiture par Marie Madeleine MBORANTSUO, Présidente de la Cour Constitutionnelle pour te déclarer vainqueur de l’élection gagnée par André MBA OBAME. Tu es véritablement un incapable. JE TE CONSEIL DE PARTIR. Ce n’est pas avec ta majorité et ton opposition faite de bric-brocs qui ont vendu l’éthique et la honte que tu réussiras quoi que ce soit dans ton dialogue franc-maçon. Faire moins qu’Omar BONGO qui avait réussi l’exploit de rassembler toute l’opposition, même l’irréductible Maître AGONDJO OKAWE dans son RSDG moribond de 1990 est un indicateur patent de toute la médiocrité de charognards qui t’entourent. ILS T’ABANDONNERONT ET TE NIERONT. « 2016 NE SERA PAS 2009 ». Le peuple gabonais est un peuple extrêmement intelligent et patient. Quelque que soit la durée, la théâtralité, les gesticulations ou les derniers soubresauts de la médiocre franc-maçonnerie ou de la francafrique qui te soutient, le Peuple Gabonais récupérera Pacifiquement sa VICTOIRE et Jean PING assumera sa fonction de Président de la République Chef de l’Etat. Jean PING est choisi et élu par toutes « Les Forces Positives, Visibles et Invisibles » d’IBOGA (GABON) pour nettoyer pendant cinq (5) ans la substance cinquantenaire de votre MÉDIOCRITÉ. BWETE.
    « NE NOUS LAISSONS PLUS DISTRAIRE »
    *IBOGA EST DÉSORMAIS AUX COMMANDES*
    # LA RESTITUTION #
    « GABON D’ABORD »

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