Sous réserve de l’acceptation d’un ensemble de préalables, les partisans du triptyque D-T-E, récemment réunis en session extraordinaire à Paris, en France, se sont prononcés en faveur d’un «dialogue national inclusif et souverain». Ils ont également promis de s’engager en vue de l’aboutissement des réformes devant aboutir à un changement du système politique actuel au Gabon.

Quelques membres de la Cappo, lors d’une manifestation à Paris. © facebook.com/CAPPO


 

Préoccupés par la crise actuelle au Gabon, issue de la présidentielle d’août dernier, la Coordination des associations et partis politiques pour le changement et l’alternance démocratique au Gabon (Cappo), le Mouvement des femmes commandos et la Coalition D-T-E (destitution-transition-élection) voient dans le dialogue le meilleur moyen de parvenir à instaurer un climat de quiétude dans le pays. Ce nouveau positionnement, salué par les uns et vivement critiqué par d’autres, a été adopté au terme d’une session extraordinaire des Gabonais politiquement engagés de la diaspora, organisé à Paris du 19 au 26 novembre 2016. Des réflexions soutenues par des acteurs politiques, l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) et les Nations-Unies.

Pour ces trois mouvements qui continuent de contester la réélection d’Ali Bongo, la stratégie du pourrissement est loin d’être porteuse pour le Gabon. Aussi, ont-ils estimé qu’«il est plus que jamais urgent d’engager immédiatement la Nation sur la voie du dialogue souverain et, surtout, de la réforme des institution». Pour ce faire, ils ont engagé, depuis le 7 décembre dernier, «des démarches qui aboutiraient, sous réserve de l’acceptation d’un certain nombre de préalables, au dialogue national inclusif et souverain» auquel ils appellent désormais.

Toutefois, s’ils ont semblé douter de la capacité des institutions républicaines gabonaises à lire et à rendre le droit au nom du peuple souverain, les Gabonais de l’étranger ont annoncé qu’ils prennent les choses en main. Pour sortir le pays de la crise institutionnelle, politique, sociale et culturelle actuelle, ces compatriotes se sont donnés une mission précise, et non des moindres : «Engager des réformes profondes qui aboutiraient à un changement du système politique actuel».

Comptant sur l’implication de tous dans l’atteinte de cet horizon, la Cappo, le mouvement des Femmes commandos et la coalition D-T-E, ont appelé la classe politique et la société civile à faire preuve de courage, «afin d’établir formellement l’égalité et la souveraineté au profit de la démocratie, l’ensemble des réformes constitutionnelles, institutionnelles et culturelles qui en résulteraient». Une démarche salutaire certes, mais dont l’écho auprès des acteurs politiques, notamment du pouvoir en place et ses nombreux soutiens du moment, reste hypothétique.

 
GR
 

0 Commentaires

  1. NYAMA dit :

    Ne confondons pas les choses, il ne s’agit pas des gabonais de l’étranger.
    C’est un groupuscule sans conviction ni dignité.

  2. latorche dit :

    Je souhaiterais que les medias que vous etes instruisiez les lecteurs sur l essence de notre regime democratique. Nous ne sommes pas dans un regime parlementaire alors de grace arretons les distractions.
    En toute logique l’appel au dialogue ou son acceptation est une HERESIE POLITIQUE apres une election presidentielle dans une regime semi presidentielle ou de de type mixte . La principale caractéristique de ce type de régime réside dans le mode de désignation du chef de l’État, ELU AU SUFFRAGE UNIVERSEL DIRECT dans le cas du Gabon. S’ il est vrai qu il ya un chef de gvt, le président jouit ainsi d’une forte légitimité qui fonde les larges pouvoirs dont il dispose. Donc il n ya pas lieu dans ce genre de regime d entamer un dialogue. Ou la majorite a elu un president ou elle ne la pas fait.

    • edidi dit :

      autant je pourrais accepter votre raisonnement sur le mode de scrutin, autant je trouve que vous êtes très limité quant à la nécessité évidente de voir les gabonais se mettre autour d’une table et discuter. les gabonais ont besoin de se parler, c’est irrévocable.

  3. Harvy dit :

    On vous connait, on connait qui est derrière, arrêtez votre cinéma.
    Notre pays le Gabon, qu’on le veuille ou non est malade, alors un diagnostique et traitement en toute objectivité s’impose..
    Merci

  4. Moukani dit :

    « Ce rapport qui dévoilera la vérité de l’imposture est très attendu »,                                                                                                                  
    Dès que nous aurons pris connaissance du rapport de la @moeuegabon, je m’adresserai solennellement au peuple gabonais #Gabon. Jean Ping

    • Nkembo dit :

      ce rapport ne sera jamais une proclamation  » bis « . le contenu dudit rapport ne sortira rien de nouveau. Il va dévoiler les mêmes manquements que les autre organismes ont constaté puis signalé. les experts de l’UE avaient un rôle d’observateurs, pas d’organisateurs d’une élection. Ping sait que les élections sont derrière nous.

  5. Moukani dit :

    RESISTANCE RESISTANCE:
    Nous, la Diaspora, sommes plus determines que jamais! Nous sommes le peuple et, nous allons continuer a mobiliser et, a etre mobilises jusqu’au depart du perdant du 27 Aout.
    Tous ceux qui sont dans la lutte, leaders ou pas, armees ou pas, font tous partis du peuple!
    Arretons de mettre des differences la ou il n’y en a pas!
    Le peuple est un! La resistance est un! Le Gabon est un! C’est notre devoir a tous de liberer notre pays et non le devoir d’une seule personne!
    A tous ceux qui ont, ou qui veulent baisser les bras! A tous ceux qui sont fatigues d’attendre la liberation de notre pays, alors qu’ils sont patients pour beaucoup d’autres choses, je leur dis, ca va aller, posons nos coeurs. Le sentier qui mene a la victoire est perilleux, mais pas impossible. Cela fait trois mois que nous la Diaspora, avons perdu notre sommeil. Nous ne dormons pas! Nous pensons a vous, notre famille au Gabon, sans arret, sans relache.
    A ceux qui attendent un mot d’ordre de la part de Ping, je leur repond, la liberation du Gabon n’est pas celle de Ping a lui tout seul. C’EST NOTRE LIBERATION A TOUS!
    Toumane Marceau n’a attendu personne pour se battre pour son pays. NOUS ON ATTEND QUI? Tous les chemins menent a Libreville! Si vous ne pouvez pas manifester dans la rue a cause de l’armee, la greve est une option, la resistance passive est une option, porter du jaune en allant a son poste de travail est une option; Tout ca c’est faire de la RESISTANCE. Tous les moyens sont bons, mais surtout surtout ne nous decourageons pas mes freres et soeurs.
    Sortons notre avenir et notre pays de la ou il se terre et ramenons la justice dans notre pays!
    Je vous remercie!
    Une Gabonaise fiere de son pays, fiere de sa patrie!

    • Nkembo dit :

      Vous la diasporaaa? il y’a une partie qui prendra part au dialogue d’Ali.
      vous même là-bas

    • Pierre Manganga dit :

      Depuis que le vendanges sont finies, on voit de plus en plus de Gabonais se déclarer opposants, parce qu’ils n’ont pas d’autres occupations. De plis, quand on examine au plus près les gueules affichées ici, on se rend bien compte qu’il s’agit davantage de ouestafs. C’est au Gabon que se mène la lutte. Venez sur place confronter vos idées à celles des Gabonais qui vivent au quotidien la réalité. Résistance? Résistance au froid, à la faim et à l’oisiveté certainement!

  6. diogene dit :

    Ils veulent refaire les accords de Paris ? c’était il y a plus de vingt ans et le résultat est nul.
    Dans les deux camps, le manque d’imagination est flagrant…

  7. Manf9 dit :

    Ce groupe n’était pas avec Daniel Mengara dans l’affaire de l’acte de naissance dAli bongo ?
    Cela ne fait aucun doute le BDP ne Mengara ira aussi à la soupe du dialogue des échoués.
    Apres avoir insulté Ekoga et les autres, on comprend mieux le silence de Daniel Mengara

  8. yombibi dit :

    3 pelés et 2 tués lol

  9. LaPlaie dit :

    @Manf, depuis que vous avez vu Mengara se mêler de ce genre de conneries/ Mengara a déjà donné son opinion sur le dialogue inclusif sur son site: http://www.bdpmodwoam.org/articles/2016/11/22/dr-daniel-mengara-dialogue-inclusif-vous-avez-dit-dialogue-quel-dialogue/

  10. terminator dit :

    PAS DE DIALOGUE AVEC CEUX QUI VEULENT PAS ECOUTER LE PEUPLE ET LES URNES.

  11. Ipandy dit :

    Bjr a toutes et a tous!
    Je dirai simplement que c’est la démocratie. Chaque gabonais, chaque association, parti politique ect, a le droit de donner sa position suite à l’appel au dialogue. Je respecte et j’apprécie le travail de GR c’est la raison pour laquelle je refuse de croire qu’ils n’ont pas posté cet article sans au préalable investiguer.

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