En présentant le canevas de ces assises, le 21 décembre à Libreville, le chef du gouvernement a laissé-entendre que l’organisation du dialogue national est imminente.

Emmanuel Issoze Ngondet échangeant avec Léon Mbou Yembit, le 21 décembre 2016 à Libreville. © Facebook.com/gabon.primature


 

Lancées il y a plus d’un mois, les consultations en prélude à l’organisation du dialogue politique inclusif voulu par le Chef de l’Etat, tirent progressivement vers la fin. Selon le Premier ministre, ces consultations ont permis d’échanger avec de nombreux acteurs politiques autant de la majorité, de l’opposition que de la société civile.

La vague de consultations s’est d’ailleurs poursuivie le 21 décembre dernier, à Libreville, avec les rencontres entre le chef du gouvernement et les présidents du Forum africain pour la reconstruction (Far), Léon Mbou Yembit et de l’Union pour la démocratie et l’intégration sociale (Udis), Hervé Patrick Opiangah.

Accompagnés des directoires de leur parti politique respectif, ils ont échangé avec le Premier ministre sur les contours de ce dialogue national. Objectif : permettre à Emmanuel Issoze Ngondet de recueillir leurs points de vue afin de mieux affiner l’étude de la mise en œuvre pratique de ce projet présidentiel. A cette occasion, le chef du gouvernement a décliné les principaux points qui constituent le canevas des futures assises.

Elles devront porter sur des mesures pour décrisper le climat sociopolitique dans le pays. Dès lors, il faudra préciser les objectifs du dialogue ; le cadre et le format du dialogue ; la gouvernance du dialogue politique (qui doit conduire le dialogue et comment doit-on le conduire ?), la force et la valeur juridique des travaux (nécessité de rendre exécutoire les décisions) ; le contenu du dialogue (les thématiques) ; l’insertion ou pas des aspects économiques et sociaux dans le dialogue (les assises se voulant beaucoup plus politique) ; le chronogramme (la durée et le lieu) ; le rôle de la communauté internationale (faut-il désigner un facilitateur ou tenir un dialogue gabono-gabonais ?) ; le suivi des résolutions à mettre en application.

Globalement, une physionomie de ce dialogue national et inclusif se dessine à grands traits. On annonce déjà que la mise en place d’un comité ad-hoc préparatoire paritaire pour réfléchir sur le mode de fonctionnement, la composition des différentes délégations, les commissions, les travaux en ateliers et la rédaction d’une charte des valeurs républicaines a été faite.

Pendant que le pouvoir réfléchit sur la démarche à adopter pour son dialogue, Jean Ping, l’opposant irréductible, persistant dans la revendication de sa victoire à la dernière élection présidentielle, achève le sien ce 22 décembre 2016. Les conclusions de ce dialogue seront communiquées à la population le 23 décembre. Un moment très attendu par l’opinion nationale et internationale dans la mesure où la crise postélectorale reste latente.

 
GR
 

0 Commentaires

  1. Libra21 dit :

    Nous voyons où se trouvent les vrais cerveaux du pays… En plus ça veut dire quoi se demander si il est nécessaire d’intégrer les aspects socio économiques? Comme vous n’avez rien foutu, il faut éviter d’en parler.
    Le dialogue se veut essentiellement politique, on voit bien que ce ne sera pas un dialogue de vérité. De la parlote comme toujours. Des politiciens qui vont décider entre eux de l’avenir du pays d’un côté et des gabonais de tous horizons qui font de même de l’autre… A votre avis la vérité a plus de chance de sortir d’où?
    Vous ne comprenez décidément rien à rien.

  2. OKAZAKI dit :

    Voici la différence entre ceux qui savent où ils vont et ceux qui naviguent à vue! le Gabon a besoin de concret, des dirigeants pragmatiques, pas des plaisantins qui passent l’essentiel de leur temps dans les effets d’annonce. en moins d’un mois et avec des moyens limités, Ping fait ce que Ali n’est pas capable de faire en 3 mois!

  3. Blandin Bipecka. dit :

    Un dialogue qui veut ecarter les discussions socioéconomiques et juridiques, souhaitant rester gabonogabonais(sic) et limité essentiellement à l’aspect politique est la premonition de laveu d’échec de ce dialogue.
    Par la réussite de ses assises du genre,préparées sans tintamarre Jean PING et son camp montrent leur maturité pour engager le pays sur la voie d’un redressement durable harmonieux et profitable à tous.

  4. lepuant dit :

    BLANDIN BIPECKA bjr , et merci mon frère .

  5. germain dit :

    Il ne faut rien attendre de ce dialogue.
    Ces guignols parleront de tout sauf des problèmes actuels du Gabon. Comme toujours ils axeront leur dialogue autours de celui qui les empêche de bien dormir actuellement, l’homme de la situation: Le Président élu Jean Ping !
    On sortira encore et encore de gros moyens matériels et financiers pour aboutir à des absurdités, à ce qui ne pourra rien changer à la vie des gabonaises et gabonais.
    Tout simplement pathétique !

  6. Obus dit :

    La démarche n’est pas en soi condamnable. Attendons de voir pour mieux apprécier. Qui sait?

    • Harvy dit :

      Obus …Non mon frère la suite est connue d’avance.
      Si mes souvenirs sont intacts, avant les élections, l’opposition avait saisi la représentation de l’ONU et toutes les missions diplomatiques au Gabon, afin qu’un dialogue soit initié.
      Les tenants du pouvoir avaient  »poliment » refusé ce dialogue.
      A mon humble avis, je pense que le 27 Août,le peuple gabonais a assumer sa souveraineté.
      J’ai du mal à comprendre que si après chaque élection on doit chercher un compromis,un dialogue, alors pourquoi allons nous aux élections? un dialogue pour quoi alors? que le peuple souverain s’est exprimé.
      C’est une simple question de bon sens

  7. Jean Charles MASSE dit :

    Le dialogue institutionnel a eu lieu le 27 août 2016 et le peuple souverain a décidé à cette occasion de la fin du règne de l’imposteur-usurpateur et sa bande de prédateurs d’où émergent les seydou-khane, les jean denis amoussou et autres adjahou dit otandault grâce aux fonds publics gabonais.
    Le coup d’état consacré par mborantsouo et initié par moubelet et aboghe ella ne peut être résolu par « ce dialogue là » alors que le Gabon notre pays est exangue.
    Le peuple souverain et « idiot » a décidé d’investir à la magistrature suprême « son idiot » en lieu et place du né-biafrais qui prouve bel et bien par ses actes et frasques juvéniles qu’il n’a rien à « cirer » des gabonais…
    Mais il y’a un fin en toute chose…
    Dieu Bénisse notre pays le Gabon.

  8. Airborne dit :

    Le dialogue d’ALI, avec les membres de l’opposition declarés c’est du vent rien ne sortira de ce machin. Ping a donné la parole aux gabonais lameda pour s’exprimer et vider leur sac pour dire comment ils veulent leur gabon où il fait bon vivre et que chacun ait son compte malgté la difference de couche sociale. Hors le dialogue d’Ali est monneyé, tu viens à mon dialogue, je te file des sous.

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