Réunis le 3 décembre dernier à Libreville, les membres de la Coalition des syndicats, associations et ONG du Gabon (CSAG) ont décliné une participation de leur mouvement au Dialogue national inclusif voulu par le président Ali Bongo.

Les responsables de la CSAG en réunion pour déterminer leur participation au Dialogue national inclusif. © D.R.

Les responsables de la CSAG en réunion pour déterminer leur participation au Dialogue national inclusif. © D.R.


 

Le Dialogue national inclusif annoncé par Ali Bongo et pour lequel le Premier ministre, Issoze Ngondet a entrepris, depuis quelques semaines, des consultations, polarise de plus en plus les attentions. Réunis le 3 décembre dernier à Libreville, les membres de la Coalition des syndicats et associations du Gabon ont donné leur avis sur ce rendez-vous censé «aplanir tous les points d’ombre créant des dysfonctionnements généraux dans le pays».  Pour eux, pas question d’y prendre part.

 C’est à l’issue de leur premier Conseil national, présenté comme «Assises de la détermination» et articulé autour de la «Problématique de l’observation des élections politiques au Gabon», que les membres du CSAG ont pris la résolution de ne pas participer à cette rencontre nationale.

Cependant, ils ont fixé des préalables qui pourraient faire changer leur positionnement. Pour le président du CSAG, il faut que tous «les véritables leaders politiques» soient impliqués. «Les commissaires ayant sanctionné ce vote par un «non», en ce qui concerne la participation à ce dialogue, estiment qu’il n’est pas question d’aller à cette rencontre sans tous les fils du Gabon», a déclaré Emmanuel Mve Mba.

C’est à l’issue d’un vote transparent et démocratique que ces militants de la société civile ont tranché sur la question de leur participation à cette grande messe politique. Ce qui avait certainement pour ambition de montrer une voie n’autorisant aucune contestation.

 La CSAG se présente comme un instrument d’observation des élections, de démocratie sociale et politique impliquant la société civile. La vulgarisation de la culture citoyenne et patriotique constitue le leitmotiv de ce mouvement frappé de la mention «apolitique». «Notre Coalition n’est nullement une formation politique» avait précisé Emmanuel Mvé Mba lors d’une sortie dans la capitale économique, Port-Gentil.

 
GR
 

0 Commentaires

  1. Arnaud dit :

    Gabon television est la television du peuple ou du pouvoir? Gabon tv ne diffuse que les oui au dialogue mais jamais les non. Mais vraiment honte aux pseudo-journalistes gabonais.

  2. Pierre Manganga dit :

    Qui les a d’abord invités? Il s’agit d’un dialogue politique et non d’un dialogue social. Quel est donc ce pays où tout le monde et n’importe qui se lève pour discourir de sujets auxquels personne ne demande son point de vue. Mvé Mba se dit syndicaliste sans trop savoir quelle est la représentativité de son syndicat. Il voudrait simplement qu’on lui tende une enveloppe pour faire une déclaration contraire le lendemain. Il n’aura rien cette fois-ci.

    • Shaka Loubedi dit :

      Pierre « Claver » Maganga « Moussavou »,
      Toute action mener au sein de la societe et qui viserait a ameliorer le quotidian des citoyen est forcement liee a la politique. Donc s’il doit avoir un dialogue, toutes les parties doivent être incluses y compris la societe civile. Tous les sujets doivent être debattus. Du moins c’est ainsi que notre President Jean Ping le fera.

      • Pierre Manganga dit :

        @Shaka Loubedi
        Les syndicats ont eu leur tour de dialogue avec le dialogue social d’Agondjé. Celui dont nous parlons est un dialogue politique. Avant de dire qu’on ne vient pas, il faut d’abord être invité. Dites-le à monsieur Mvé Mba.

  3. leokhardo leokhardo dit :

    Emmanuel Mve Mba , tout comme Christian Mavioga sont des troublions..c’est à croire que l’on a que ça, au Gabon!

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