Les travaux en atelier du Dialogue national pour l’alternance (DNPA) initié par Jean Ping et ses alliés ont été lancés le 20 décembre. Les participants entendent réfléchir sur la consolidation de la citoyenneté, en vue de parvenir à l’alternance au sommet de l’Etat.

Scène de l’atelier sur la crise postélectorale, avec Moukagni-Iwangou (micro). © Gabonreview


 

Plusieurs heures après l’ouverture officielle du Dialogue national pour l’alternance, initié par Jean Ping et ses alliés de la dernière présidentielle, les travaux en atelier ont été lancés le 20 décembre. Ceux-ci se poursuivront jusqu’au 22 décembre prochain, et ont été répartis en cinq grandes thématiques.

Scènes des travaux dans d’autres ateliers. © Gabonreview

Le premier, dirigé par Alexandre Barro Chambrier et portant sur «la revendication et la réaffirmation de la victoire de Jean Ping» au scrutin présidentiel du 27 août 2016, se donne pour objectif de démontrer les fraudes et autres «anomalies» mettant à mal la réélection d’Ali Bongo. «Contrairement à celles et ceux qui veulent faire croire que la « messe est dite », et que « l’élection présidentielle est derrière nous », il s’agira au sein de cet atelier de confirmer le refus du coup d’État militaro-électoral et de revisiter les évènements qui se sont produits afin de faire la démonstration que le pouvoir d’Ali Bongo est tout aussi illégitime qu’illégal», a expliqué Paulette Missambo, président du comité d’organisation du DNPA.

Les participants du deuxième atelier réfléchissent sur «la crise postélectorale» ayant profondément affecté le pays, et dont les responsables, selon Jean Ping et les siens, courent toujours. Pour la présidente du comité d’organisation, «il y a des responsabilités à dégager, afin que plus jamais au Gabon une telle situation ne survienne». L’objectif de cet atelier conduit par Jean de Dieu Moukagni-Iwangou est de «proposer la démarche la mieux adaptée afin de permettre aux Gabonais de renouer avec leurs lois, leurs institutions, leurs administrations et leurs forces de défense et de sécurité». Pour les organisateurs, «il faudra, avant toute chose, envisager comment organiser la résistance qui conduira à la libération de notre pays».

Au sein de l’atelier n°3 portant sur «la gouvernance, en relation avec les réformes politiques et institutionnelles, la gestion économique et sociale du pays», le comité mis en place, dirigé par Richard Moulomba Mombo, est chargé de livrer au bout des deux jours de travaux une proposition de programme commun de gouvernement sur la base des programmes présentés par les candidats Jean Ping, Casimir Oye Mba, Guy Nzouba Ndama, Léon Paul Ngoulakia et Roland Désiré Aba’a Minko. Il s’agira notamment de produire une meilleure synthèse de ces cinq projets politiques et aboutir à un programme unique dédié à la coalition pour la «Nouvelle République».

Portant sur les crises sociales, notamment dans les domaines de la santé, l’éducation, l’emploi et le logement, les participants du quatrième atelier, des représentants d’organisations syndicales essentiellement, feront le diagnostic de la situation sociale actuelle avant de formuler des «propositions crédibles et audacieuses», pour venir à bout de ces différentes crises.

Placé sous la responsabilité de Jacques Adiahenot, l’atelier n°5 est, en réalité, un forum de «libre expression». Selon Paulette Missambo, celui-ci a été «conçu pour permettre à chaque citoyen de s’exprimer sur le sujet de son choix et apporter sa contribution à la construction de la Nouvelle République».

 
GR
 

11 Commentaires

  1. Titamama dit :

    Hé!!!! les Emergents où êtes-vous? Votre champion fraudeur a parlé d’un dialogue avec les gabonais, à ce jour il n’y a rien de concret. Regardez le Président élu Jean PING, en un temps record ses équipes ont travaillé, tout est bien organisé, les gabonais dialoguent. Voila la personne qui doit prendre la direction du pays, il dit ce qu’il fait, il fait ce qu’il dit.

  2. keynes john m. dit :

    q viv l prsi ping. j sens q ls choz deviennnt interessantes. c ou ces ateliers? au qg du prsi?

  3. DOUKAGA DOU NGAZI dit :

    On voit bien que ces chômeurs et nouveaux retraités s’ennuient GRAVE!!! J’en connais CERTAINS qui sont allés juste pour toucher les perdiems…

  4. tchenko dit :

    Oui beaucoup de chômeurs. ..peut être. Mais plus de patriotes qui ont refusé de se prostituer sur l’autel de l’argent facile du raccourci social. Mais des vrais patriotes. Qui ne sont pas toujours des cancres. .
    mais des hommes intègres…que le duo pdg bongo a décidé a engloutir dans la poubelle de l’histoire.

  5. Pierre Manganga dit :

    On dirait un séminaire de vendeurs de fruits à Nkembo. Beaucoup de gens sont allés à ce machin avec l’espoir d’avoir au moins un repas correct par jour pendant cette semaine. Ils sot tellement affamés…. Sachant que le vieux bonze d’Omboué a reçu beaucoup de milliards d’un pays voisin pour faire la guerre au Gabon; ajouté au résultat du pillage organisé par le gang de vieillards grabataires qui espéraient prendre les commandes du Gabon pour mieux sécuriser leurs fortunes, on était en droit de penser que la nourriture sera à foison. Or, le vieux bonze est fidèle à lui-même: pingre comme un os de tortue. D’où des places de plus en plus vide depuis hier. Il ira recruter dans les PK tous les affamés qui y pilulent pour faire quantité et essayer d’impressionner ses amis de la mission d’observateurs de l’Union Européenne dont une bulgare, certainement parentée à celle qu’il a violée à l’hôtel Meurice à Paris contre 320.000€ et des bijoux de valeur pour obtenir son silence.

    • Demoabi dit :

      Franchement t’es nul toi !
      Tu trouves que c’est des affamés qui y sont ? Alors tu reconnais que ton cancre de président usurpateur ne fout rien pour donner même le simple pain au gabonais.
      Reffléchi avant de parler stp.
      PS: Pas obligé de répondre

Poster un commentaire