La visite annoncée du secrétaire général de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) à Libreville, du 26 au 29 août prochain, pourrait être mise à profit par l’opposition pour exiger une concertation nationale sur la transparence électorale.

Michaelle Jean, secrétaire générale de l’OIF. © lapresse.ca

Michaelle Jean, secrétaire générale de l’OIF. © lapresse.ca


 
Le rendez-vous librevillois du secrétaire général de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), prévu à la fin du mois courant, s’inscrit dans le cadre du programme d’évaluation de l’action politique, axé sur la problématique de l’organisation d’élections libres en Afrique centrale. Durant trois jours, Michaelle Jean consultera, tour à tour, les leaders des partis politiques de la majorité, de l’opposition, ainsi que les acteurs de la société civile. Pour elle, il s’agira de poser les bases de la tenue d’un dialogue national inclusif sans tabou afin d’apaiser le climat politico-social avant l’élection présidentielle de 2016.
Les leaders de l’opposition, pour leur part, voudraient voir dans l’engagement de l’OIF une détermination à s’engager dans l’assainissement du cadre juridique et institutionnel, en vue de l’organisation d’élections libres, crédibles et transparentes, gage d’une alternance tant souhaitée par la population. «Nous devons tirer le plus grand profit de l’arrivée dans notre pays du secrétaire général de l’Organisation internationale de la francophonie», recommande Zacharie Myboto, président de l’Union nationale.
 

 
GR
 

0 Commentaires

  1. imagine56 dit :

    Aux dernières élections présidentielles de 2009, l’OIF était bien présente à Libreville conduite par Gérard latortue de nationalité haïtienne.
    Mme Michaelle Jean saura peut être persuader Ali au dialogue, j’en suis pas si sure, mais avec cette canadienne d’origine haïtienne, on ne sait jamais, c’est une femme debout comme on dit dans les Antilles. En tous cas , croisons les doigts.

  2. YOVE dit :

    Osons espérer que, sous la conduite de Michaelle Jean, le Secrétariat général de l’OIF se révèlera moins politicien, et plus engagé en faveur de la transparence électorale et de la démocratie véritables au Gabon, seules gages de paix et de développement.

  3. Lepatriote123 dit :

    Je reste convaincu qu’il n’en sortira rien de bon tant ABO n’est pas un homme de dialogue et de consensus… Le dialogue inclusif a ceci de bon que lorsque entre les parties prenantes, le résultat escompté, souhaité résulte de la sincérité et de l’honnêteté de tous. S’il s’agit de mettre à plat l’ensemble des agrégats qui composent la plateforme politique actuelle en procédant à la revue de tout ce qui empêcherait la tenue d’élections libres et transparentes, il est clair, plus que certain même, que Ali Bongo Ondimba et sa galaxie mettront tout en œuvre pour que rien ne bouge dans ce sens. Le système actuel joue en sa faveur, que pouvez-vous attendre d’un usurpateur ?

  4. gabon tchouoooo dit :

    Ali est têtu comme un âne. L’OIF…, çà me paraît bien léger pour le faire plier

  5. kombila dit :

    Tout ce qui touche à la paix et à l’unité du Gabon demeure pour moi et pour beaucoup de compatriotes, la chose la plus importante au monde. La venue au Gabon de la plus haute autorité de l’OIF, qui semble s’inscrire dans ce sens, ne peut que nous réjouir. D’autant que, me semble-t-il, c’est la première voix officielle que j’entends venir de l’extérieur, suggérer des retrouvailles entre les acteurs politiques de notre pays. Certes, à son arrivée, l’ambassadrice américaine avait préconisé des recettes que beaucoup ont considéré comme indigestes du fait qu’elles soulevaient des aspects auxquels les Gabonais ne pensaient même pas du tout, à savoir une prise du pouvoir en dehors des normes constitutionnelles. Beaucoup ont même pensé que de tels propos lui ont été suggérés à la sortie d’un dîner de gala. Il n’empêche que, après six ans de gesticulations stériles, voici en effet un sérieux espoir de voir repartir la machine de la démocratie gabonaise. Toutefois, on peut se poser la question de savoir de quels outils et de quels atouts dispose Mme Michael Jean, pour exercer des pressions sur nos hommes politiques dont certains sont connus pour empêcher les autres d’avancer vers la prise collégiales de mesures salvatrices en faveur de l’alternance politique tant souhaitée par les populations, la société civile, les investisseurs et la communauté internationale ? Puis, à un an de la présidentielle, est-il vraiment certain que la Cour Constitutionnelle gabonaise va permettre la tenue d’une assemblée de ce genre, qu’elle aurait dû appeler de ses vœux au cours des derniers mois sans le faire ?

  6. DM2016 dit :

    Le Candidat Daniel MENGARA
    Le Projet DM2016
    Assurer l’infusion des valeurs ancestrales positives dans les Institutions et en faire le moteur de l’essor citoyen vers une modernité construite sur le socle de ces valeurs;
    Réformer sur le plan du droit et des droits citoyens et, ainsi, faire du Gabon un Etat de droit moderne et de démocratie dans lequel seront consacrés des droits citoyens inviolables ;
    Sécuriser les personnes et les biens sur toute l’étendue du territoire national et donner droit de poursuite judiciaire du Citoyen contre l’Etat en cas d’arbitraire ;
    Déclencher la libre entreprise privée par la libération du génie gabonais à l’ère de la mondialisation et éliminer la pauvreté et, partant, l’assistanat d’Etat en libérant les opportunités individuelles pour tous, et monétariser les Gabonais par plusieurs canaux d’accès à l’argent et aux biens (emploi, emprunts d’aide à l’investissement et à la consommation, etc.), aux fins de booster l’investissement privé et la consommation et, ainsi, mettre le marché national en effervescence;
    * Rendre les provinces semi-autonomes financièrement et politiquement par une décentralisation à même d’assurer leur développement optimal à partir d’initiatives politiques et économiques locales ;
    * Assurer la santé et l’éducation gratuites pour tous, dans un contexte d’hôpitaux et de classes modernisées et en phase avec les nouvelles technologies de l’information et de la communication ;
    * Informatiser totalement le pays en vue de la maîtrise statistique des flux démographiques et de l’information relative au fichier électoral et aux services sociaux rendus par l’Etat ;
    * Lancer de grands travaux de construction routière qui doteront le Gabon de routes dignes de ce nom en 5 ans tout en assurant le plein emploi pour tous et la libération conséquente des initiatives et opportunités qui dépendent de la route (transport, tourisme, commerce, etc.) ;
    * Promouvoir une politique sociale rationnelle, notamment au niveau du suivi et de la prise en charge tant des plus âgés et de la vieillesse que du handicap physique et mental au Gabon, sans oublier la sécurisation sociale de la mère et de l’enfant;
    * Et faire en 5 ans au Gabon tout ce que le régime des Bongo n’a pas pu faire en 44 ans, voire 48 ans de pouvoir sans partage, si Ali Bongo termine son mandat actuel.
    Tel est mon sacerdoce au nom du peuple gabonais.
    b[Tel est mon programme.
    Parce que c’est possible.]b
    Ma charte du progrès et mon engagement auprès des Gabonais
    Selon la CIA World Factbook (2012), « le Gabon a un revenu par habitant quatre fois plus élevé que celui de la plupart des pays d’Afrique subsaharienne, mais à cause d’énormes inégalité de revenus, une grande partie de la population demeure pauvre », et ceci dans un pays dont le revenu par habitant en parité de pouvoir d’achat (PPP) était de 16.000 dollars en 2011, bien supérieur à celui de pays comme le Maroc (5100 dollars), l’Egypte (6500 dollars), l’Afrique du Sud (11.000 dollars), le Nigeria (2600 dollars), le Brésil (11.600 dollars), la Chine (8400 dollars), l’Inde (3700 dollars), et quasiment au même niveau que celui de la Russie (16.700 dollars).
    Or, malgré cette richesse, le Gabon a une population vivant à près de 70% sous le seuil de pauvreté, donc un peuple totalement paupérisé.
    Cela est inacceptable à mes yeux.
    Notre programme est, donc, à la fois un programme de réforme et d’éradication de la pauvreté au Gabon.
    Par la réforme constitutionnelle et institutionnelle, nous permettons l’éclosion d’un état de droit qui soit capable de fonctionnement optimal et, donc, capable de supprimer et punir la corruption, les détournements et les vols à tous les niveaux et, par conséquent, de mettre le pays sur la pente du développement durable par la mise en place d’une société de libertés avérées, elle-même construite sur des principes d’économie de marché, de consommation, de libre entreprise et d’opportunités pour tous.
    Nous pensons, ainsi, être capables de faire en 5 ans ce que le régime Bongo n’a pas pu faire en 44 ans, voire 48 ans si Ali Bongo termine son mandat actuel. Nous avons donc, pour les Gabonais, un programme clair de ce que nous serons capables d’accomplir en cinq ans, et à partir duquel nous voudrons que les Gabonais nous jugent à la fin de notre mandat.
    Nous partons donc d’une charte d’engagements simples et faciles à réaliser, et d’une feuille de route claire : il s’agit de pouvoir simplement faire en 5 ans ce que le régime des Bongo n’a pu accomplir en 44 ans de pouvoir sans partage.
    A. La Charte du Progrès et de Redressement National du Candidat Mengara
    EN 5 ANS – SANTE ET SUIVI MEDICAL POUR TOUS
    Parce que ma mère est morte le 4 juillet 2009 au Gabon dans des conditions hospitalières et médicales inacceptables, la santé pour toutes les mères, pour tous les enfants et pour tous les Gabonais sera la priorité de mon administration. La santé étant, par ailleurs, au centre de la vie économique de toute société (on ne peut travailler et produire que si on est en bonne santé), j’en ferai mon principal cheval de bataille. Par conséquent :
    * En 5 ans de régime Mengara, aucune maman gabonaise ne mourra plus jamais comme la mienne est morte, c’est-à-dire, dans un pays sans structures de santé dignes de ce nom et incapables de suivre médicalement chaque gabonais depuis son enfance jusqu’à sa mort. Chaque gabonais sera désormais suivi médicalement et aura un dossier médical depuis la naissance jusqu’à la mort: Il pourra se soigner et être suivi chez son médecin privé ou dans un hôpital public et faire transférer ce dossier d’un endroit à l’autre du Gabon par le biais d’un système informatique inter-hospitalier liant tous les hôpitaux du Gabon;
    * En 5 ans, tous les Gabonais pourront se faire soigner gratuitement dans tous les hôpitaux publics du pays et recevoir des soins n’ayant rien à envier aux hôpitaux occidentaux;
    * En 5 ans, tous les départements et provinces du Gabon auront des hôpitaux modernes avec des équipements modernes. Chaque hôpital départemental aura quatre médecins dont un généraliste, un chirurgien, un dentiste et un gynécologue. Les hôpitaux des chefs-lieux de provinces du Gabon n’auront rien à envier à leurs semblables occidentaux;
    * En 5 ans, aucun bébé gabonais ne mourra plus de malnutrition et la vaccination des enfants dans tous les domaines requis mondialement et nationalement sera assurée à 100%;
    En 5 ans, l’incidence du paludisme et la mortalité y relative sera réduite de 50% au Gabon grâce à la viabilisation de l’habitat et de mesures de prévention systématiques;
    * En 5 ans, les professions médicales seront mieux rémunérées au Gabon, notamment pour les infirmiers et infirmières et autres professions du domaine médical. Pour un service médical exemplaire au Gabon, il faut un traitement exemplaire des employés du secteur médical.
    * En 5 ans, des ambulances de campagnes et de regroupements de villages seront mises à la disposition des villageois pour conduites immédiates aux centres de santé plus adaptés. L’Etat investira également dans un moins 9 hélicoptères médicalisés au service de chaque capitale de province, pour permettre des évacuations sanitaires rapides à même de sauver la vie des Gabonais.
    * En 5 ans, sera mise en place une politique sociale rationnelle orientée vers le suivi et la prise en charge tant des plus âgés et de la vieillesse que du handicap physique et mental au Gabon, sans oublier la sécurisation sociale de la mère et de l’enfant, catégories sociales trop souvent oubliées et délaissées dans le cadre de la politique sociale au Gabon;
    * En 5 ans, sera organisée la promotion tous azimuts de la recherche médicale et médicamenteuse au Gabon, démarche qui assurera, en plus, une poussée vers l’intégration cohérente de la médecine traditionnelle à la pratique moderne, de façon à faciliter la recherche médicale dans la pharmacopée traditionnelle.
    Conséquence bénéfique et attendue de cette politique de santé publique :
    l’espérance de vie du Gabonais doit, en 5 ans, passer de 50 ans sous les Bongo à 70 ans au minimum sous Mengara.
    EN 5 ANS – SORTIR DE LA PRECARITE ET DE LA PAUPERISATION : EMPLOI, BUSINESS A L’AMERICAINE ET DIGNITE POUR TOUS
    * En 5 ans, le Gabon fonctionnera sur le principe de l’économie de marché, de la libre entreprise et de l’initiative privée. Des facilités de crédit garanties par l’état seront mises à la disposition des Gabonais pour encourager la création d’entreprises aussi bien dans les zones urbaines que rurales. L’agriculture et le tourisme seront une priorité et les créations d’entreprises dans ces domaines seront encouragées.
    * En 5 ans, tous les Gabonais auront un emploi et tous les Gabonais seront payés au SMIC de 150.000 comme minimum universel aussi bien dans le privé que dans le public. Les bourses des étudiants gabonais étudiant au Gabon suivront cette évolution au niveau du salaire minimum.
    * En 5 ans, tout Gabonais qui rentre de l’étranger avec un diplôme trouvera un emploi digne de ce nom dès son retour. Ceux qui rentreront avec des diplômes dans des domaines de profession libérale comme les médecins trouveront des facilités de crédit pour la création de leurs entreprises médicales ou autres. Une Commission Nationale de Coordination de l’Emploi sera mise en place pour s’assurer que tout Gabonais en fin de formation à l’intérieur ou à l’extérieur du pays trouvera un emploi une fois sa formation terminée.
    * En 5 ans, tout Gabonais travaillant dans le privé ou le public aura accès à la sécurité sociale, à l’assurance maladie et à un plan de retraite. Le travail au noir sera interdit au Gabon à tous les niveaux de l’activité économique au Gabon.
    * En 5 ans, toutes les familles gabonaises auront accès à des facilités de crédit garanties par l’état, et pourront ainsi facilement acquérir des biens comme des maisons ou des voitures. Je veux voir tous les Gabonais, comme aux Etats-Unis où ces choses sont accessibles à tous, avoir la capacité de posséder une voiture et une maison, pour que ces biens ne soient plus la seule prérogative des riches au Gabon.
    * En 5 ans, au moins 50% des familles gabonaises vivant dans les villes du pays auront accès à un logement décent dans des cités avec connexion privée au téléphone fixe, à l’électricité et à l’eau potable.
    * En 5 ans, le Gabon sera une société de consommation effervescente; il s’agira de monétariser les Gabonais par le plein emploi, la libre entreprise et les facilités de crédit, afin de doper le pouvoir d’achat et donc, asseoir une économie de marché et de consommation qui aura des bénéfices immenses sur la croissance économique hors-pétrole, donnant ainsi au pays l’opportunité d’un marché intérieur plus existant à même de gérer 80% de ses richesses hors-pétrole. Le Gabon sera le leader économique de l’Afrique centrale.
    * En 5 ans, on n’aura plus besoin de connaître quelqu’un de haut placé au Gabon pour trouver un emploi. Un fichier des emplois disponibles dans tout le Gabon, dans le public comme dans le privé, sera maintenu d’accès public et tous les Gabonais compétents pourront librement postuler à ces emplois.
    EN 5 ANS – UNE DIGNITE NOUVELLE POUR LES ETUDIANTS ET LES ENSEIGNANTS
    * En 5 ans, il n’y aura plus une seule grève du secteur éducatif au Gabon. Hormis la santé, le secteur éducatif sera une autre priorité de mon administration. Une société bien instruite est une société qui progresse et produit. Une bonne éducation pour les Gabonais ouvre à notre pays la porte de la compétitivité et de la modernité à l’ère de la mondialisation.
    * En 5 ans, dans tous les secteurs de l’enseignement, comme dans tous les autres secteurs de l’économie d’ailleurs, des Commissions mixtes permanentes seront mises en place qui négocieront les problèmes en amont avant qu’ils n’empirent. Dès lors, des plans d’évaluation de 2 ans seront mis en place dans tous les secteurs aux fins de résoudre les problèmes, prévenir les conflits sociaux et permettre au gouvernement et à la société civile de travailler constructivement à la résolution des défis qui freine la marche rationnelle des choses dans le pays.
    * En 5 ans, tous les enseignants du Gabon auront accès à des logements décents et leurs conditions salariales améliorées dans le cadre d’un plan permanent de revalorisation de la profession enseignante au Gabon. Mais des conditions visant à l’établissement de la compétence des enseignants seront également mises en place pour assurer aux enfants gabonais une éducation de qualité. Aucun enseignant ne viendra plus en classe saoul et sentant l’alcool et le harcèlement sexuel des étudiantes devra cesser sous peine de licenciement et de prison pour les crimes de harcèlement sexuels prouvés dans une cour de justice ou en Conseil de discipline.
    * En 5 ans, les principes de l’école obligatoire seront appliqués par un Etat enfin conscient de ses responsabilités régaliennes; tous les enfants de moins de 15 ans seront à l’école et aucun enfant âgé de 15 ans ne traînera dans les rues du Gabon sans raison motivée, encore moins soumis au travail; le travail des moins de 15 ans sera interdit au Gabon dans les zones urbaines (ceci s’adresse aussi bien aux Gabonais qu’aux communautés immigrées qui exploitent le travail des enfants), sauf dans les zones rurales (villages) où la subsistance dépend de la répartition des tâches au sein de la famille, mais ceci uniquement après l’école.
    * En 5 ans, toutes les écoles et universités du Gabon et toutes les administrations publiques gabonaises seront connectées au réseau Internet et des bibliothèques modernes construites pour chaque université et pour chaque municipalité.
    * En 5 ans, les bourses des étudiants gabonais envoyés à l’étranger correspondront au SMIC des pays d’accueil. Les bourses seront désormais données pour deux ans renouvelables, au lieu d’une seule année.
    * En 5 ans, un plan sera mis en place pour que le Gabon forme tous ses doctorants et tous ses étudiants au Gabon même et dans tous les domaines. N’iront plus à l’étranger que les étudiants ayant choisi des filières non servies au Gabon. Cependant, tout étudiant terminant ses études au Gabon bénéficiera d’un séjour de 3 à 6 mois en pays étranger pour une expérience pratique du monde extérieur : nous estimons que le simple fait de séjourner 3 mois à l’étranger a le potentiel d’ouvrir l’horizon mental des Gabonais et d’encourager une créativité inspirée de l’expérience vécue une fois revenus au pays.
    * En 5 ans, le rapatriement de tous les Gabonais ayant terminé leurs études à l’étranger sera organisé, aux fins de leur trouver des emplois au Gabon, principalement dans les domaines que le pays a besoin de développer dans l’urgence (santé et médecine, enseignement, etc.)
    EN 5 ANS – DES ROUTES DIGNES DE CE NOM POUR UNE ECONOMIE DIGNE DE CE NOM
    * En 5 ans, le Gabonais pourra voyager sur des routes nationales entièrement bitumées et en bon état, et les grands travaux d’une autoroute liant Port-Gentil à Libreville seront bien avancés ou terminés. La route sera au centre de l’activité économique nouvelle que nous voulons créer dans le pays : c’est par elle que l’activité économique relative à l’agriculture, au transport des biens et des personnes et au tourisme sera possible.
    * En 5 ans, le Gabon aura, au moins, une nouvelle et vraie compagnie aérienne nationale desservant tout le pays, et tous les aéroports et aérodromes provinciaux et départementaux seront bitumés et réhabilités. A terme, un aéroport moderne sera construit qui servira de hub international pour les compagnies aériennes en transit en Afrique ou en direction de l’Asie ou des Amériques.
    * En 5 ans, la transformation de la Pointe-Denis en un centre administratif et financier moderne avec des gratte-ciels et facilités modernes sera en cours, et la construction d’un pont à suspensions liant la Ponte-Denis à Libreville initiée pour, à terme, faire de la Pointe Denis le Manhattan du Gabon.
    EN 5 ANS – CORRUPTION ZERO ET UN SERVICE PUBLIQUE PROFESSIONNALISE ET IRREPROCHABLE
    * En 5 ans, la corruption sera supprimée de l’administration publique et tous les crimes de corruption punis à tous les niveaux de la société et de l’Etat. Les ministres et hommes politiques ne seront plus au-dessus de la loi. Tout détournement de biens ou de deniers publics mènera à démission et poursuites légales, même pour les ministres, les parlementaires ou le Président de la République.
    * En 5 ans, tout service administratif sera rendu sur le champ et de manière expéditive. Le service public gabonais sera exemplaire dans le monde. Aucun ministre ne sera pris à laisser traîner un dossier qui aurait pu être signé en deux jours.
    * En 5 ans, des numéros verts seront publiés dans chaque bureau de l’administration publique aux fins de signaler tout service administratif qui ne marche pas bien, l’absentéisme des employés de l’Etat et tout comportement de nature à donner une mauvaise image au service public, comme des secrétaires ou intermédiaires arrogants qui immobiliseraient le service à rendre à cause de leur caractère ou du désir de soutirer de l’argent aux Gabonais sous la table en échange d’argent leur extorqué.
    * En 5 ans, une police anti-corruption et anti-crime nationale, une sorte de FBI à la gabonaise, sera mise en place aux fins de s’assurer du respect de la moralité publique par les employés de l’Etat et prévenir la corruption. La corruption dans les services publiques sera sévèrement punie et toute tentative par un employé de l’Etat de solliciter de l’argent d’un citoyen en échange d’un service public qui lui revient de droit conduira à la perte d’emploi immédiate pour les coupables et de possible peines d’emprisonnement.
    EN 5 ANS – DES CORPS ARMES DIGNIFIES ET PROFESSIONNALISES, ET LA SECURITE DES BIENS ET DES PERSONNES, ENFIN
    * En 5 ans, tous les corps armés du Gabon verront leur situation salariale améliorée et des logements dignes de ce nom mis à leur disposition afin de les éloigner de la précarité et en faire de dignes représentants et défenseurs de l’ordre public. Les policiers et gendarmes ne se sentiront plus obligés d’arnaquer les citoyens pour vivre ; ils seront exemplaires et de bons exemples de moralité publique.
    * En 5 ans, la sécurité des personnes et des biens sera pleinement assurée et la police et les pompiers, dotés de véhicules modernes, arriveront sur les lieux d’un crime, d’un accident ou d’un incendie en 5 minutes à 10 minutes environ suivant l’appel de détresse des compatriotes.
    * En 5 ans, les généraux gabonais verront leur statut revalorisé. Nous ne voulons plus voir les généraux gabonais avoir à se mêler de politique pour devenir ministres à cause d’un statut salarial ou professionnel qui les maintiendrait dans la précarité. Nous estimons qu’un Général joue un rôle presqu’équivalent à celui du Ministre. Le Ministre gère l’Etat et le Général protège l’Etat. Un Général gabonais tenu au devoir de neutralité républicaine ne doit plus avoir à se prostituer politiquement pour vivre dans la dignité.
    EN 5 ANS – UNE REFORME DEMOCRATIQUE ET INSTITUTIONNELLE DIGNE DE CE NOM
    * En 5 ans, mais surtout dès les trois premiers mois, toutes les libertés citoyennes seront retrouvée et affirmées. Jamais plus un citoyen gabonais ne sera brimé professionnellement ou socialement pour ses opinions politiques. La prison politique ne sera plus un concept applicable au Gabon.
    * En 5 ans, tout Gabonais qui le désire pourra obtenir librement un passeport, sans restriction aucune, et voyager comme il le désire, sans restrictions. Plus personne ne pourra, comme je le l’ai vécu pendant des années, être privé de son droit au passeport. Les Gabonais de l’étranger pourront désormais se faire établir un passeport directement dans toutes les ambassades du Gabon dans le monde.
    * En 5 ans, le Gabon aura une nouvelle Constitution plus conforme à l’idée de démocratie et protectrice des libertés: aucun Gabonais ne sera plus jamais inquiété dans son emploi ou dans sa vie pour ses opinions.
    * En 5 ans, le mandat présidentiel sera ramené à 5 ans renouvelable une seule fois, le mode de scrutin sera de nouveau à deux tours, le Premier ministre sera plus puissant et rendra compte devant le Parlement, le Sénat sera supprimé et à la place, des parlements et gouvernements provinciaux seront établis dans le cadre d’une politique de décentralisation et d’autonomisation administrative, politique et économique des provinces.
    * En 5 ans, grâce à la décentralisation et à l’autonomie des provinces, les provinces n’attendront plus 9 ans pour que les fêtes tournantes leur apportent 25 milliards dont la trace et la traçabilité des résultats n’a jamais existé. Elles recevront chaque année, pour leur développement optimal, une allocation minimale correspondant à 1,3% du budget national, soit 25 milliards par province sur la base d’un budget national de 1800 milliards. Des contrôles locaux et fédéraux seront mis en place pour vérifier l’usage fait des budgets mis à la disposition des provinces.
    C’est donc un choix simple qui attend les Gabonais :
    * Attendre 30 ans pour que Ali Bongo et le régime bongoïte fassent faire un autre sur-place de 30 ans à notre pays, pour ne rien voir s’améliorer,
    * Ou donner 5 ans à Daniel Mengara, pour voir ces petites choses accomplies sans tarder. Daniel Mengara s’engage à démissionner si, après cinq ans, 80% de ce programme n’est pas réalisé.
    B. Défaire l’Horreur de la Dictature, de la Corruption et de la Paupérisation au Gabon
    Le rapport 2011 du Département d’état américain décrivant la situation des droits humains au Gabon au cours de l’année 2010 est très sombre.
    Ce rapport affirme que le bilan des droits humains dans le pays est pauvre. Ceci inclut les crimes rituels restés impunis ; l’usage de force excessive, y compris la torture des prisonniers et des détenus ; des conditions d’emprisonnement très dures ; arrestations et détentions arbitraires ; une justice déficiente sujette à influence gouvernementale ; non respect du droit à la vie privée et restrictions des libertés d’expression, de la presse, d’association et de déplacement ; harcèlement des réfugiés ; corruption gouvernementale généralisée ; violence et discrimination sociale contre les femmes, les immigrés africains, les Pygmées et les personnes avec le VIH/SIDA ; trafic des personnes, particulièrement les enfants ; travaux forcés et travail des enfants».
    De nombreux rapports en 2009 avaient par ailleurs fait état du fait que, malgré les richesses dont regorge le pays et une faible population d’à peine 1,5 million d’habitants, un enfant sur 5 ne voit pas son premier anniversaire et qu’un enfant de moins de cinq ans sur 5 meurt toutes les 20 minutes au Gabon. La Corruption est, en effet, l’un des plus gros fléaux du pays. Dans son rapport au Sous Comité Permanent des Investigations du Comité des Affaires Gouvernementales du Sénat américain en 1999, le FMI avait noté que « le Gabon dépensait de l’argent d’une manière qui n’était nullement reflétée dans son budget officiel et que 62 millions de dollars (près de 30 milliards de CFA) de ces dépenses extrabudgétaires avaient conduit le FMI en 1997 et 1998 à bloquer toute nouvelle facilité de prêt au pays en attendant un audit visant à clarifier ces dépenses ».
    Jan-Peter Olters, et al. Du FMI ajoutait que la tendance du régime à utiliser le Trésor national comme source de financement électoral avait des conséquences dévastatrices sur le budget de l’Etat et sa capacité d’investissement : « Malgré l’abondance de ressources fiscales dont le pays a bénéficié au cours des années, le Gabon n’a pas, jusqu’à présent, pu ni assurer sa croissance ni réduire la pauvreté dans le pays. Le vrai revenu par habitant hors pétrole est resté négatif chaque année entre 1998 et 2003 et est resté proche de zéro depuis lors ». En ajoutant à cela le fait qu’Omar Bongo ait, au fil des années, fait de la corruption des élites politiques le moyen de la survie de son régime, les sommes dépensées à cet effet sont tout simplement faramineuses et ont, avec d’autres pratiques comme le népotisme et le copinage à base tribaliste, conduit le pays à un état de sous-développement permanent. Omar Bongo lui-même avait accumulé, avant sa mort le juin 2009, une fortune personnelle immense, y compris des villas luxueuses d’une valeur de 18 millions d’Euros (12 milliards de CFA).
    En 2010, Ali Bongo à peine devenu président du Gabon par succession dynastique frauduleuse en août 2009 a acheté l’hôtel particulier des Pozzo di Borgo à Paris pour un montant astronomique de 120 millions de dollars (55 milliards de CFA), puis a récidivé en 2011 avec l’achat de la villa des Kennedy à Washington, D.C. pour 6,5 millions de dollars, soit 3,5 milliards de francs CFA, dépenses jamais prévues dans le budget de l’Etat et jamais soumises au Parlement pour validation.
    Malgré sa petite population de 1,5 million d’habitants et un revenu par habitant parmi les plus élevés en Afrique évalué à 7100 dollars en 2006, 14.400 dollars en 2009 et 16.000 dollars en 2011 par la CIA World Factbook, en hausse vertigineuse grâce à l’envolée des prix du baril de pétrole, 81,4% des Gabonais, dans un sondage réalisé par le PNUD en 2006, se décrivaient comme pauvres et démunis. Pourtant, le pays, avec son revenu par habitant, se classe en 2009 comme 79e pays le plus riche du monde sur 229, loin devant la Chine (132e avec seulement 6000 dollars par habitant), le Maroc (153e avec 4000 dollars), l’Inde (168e avec 2800 dollars) et la Corée du Nord (191e avec seulement 1700 dollars). Ce score a encore augmenté avec les revenus du Gabon s’élevant maintenant, selon les chiffres de la CIA World Factbook, à 16.000 dollars par tête d’habitant contre 14.400 dollars en 2009. Les Nations Unies elles-mêmes avaient estimé en 2006 que 60 à 70% des Gabonais vivaient sous le seuil de pauvreté, tandis que la Banque mondiale concluait en 2007 que, « malgré son haut PIB par habitant, les indicateurs sociaux [du Gabon] sont à peine supérieurs à la moyenne ASS [Afrique subsaharienne] ».
    Le pays est ainsi systématiquement classé bas sur l’échelle du PNUD qui mesure chaque année l’Index du Développement Humain (IDH) dans la plupart des pays du monde. Le Gabon se classifiait ainsi au 124e rang en 2006, ce qui était incompréhensible aux yeux des observateurs et analystes qui suivent l’évolution de ce petit pays d’Afrique centrale (ancienne colonie française devenue indépendante en 1960) dont les ressources naturelles incluent, entre autres, le pétrole, le manganèse, l’uranium, le cobalt, le fer et le bois. Quoique la forte augmentation des cours du baril de pétrole ait fait s’améliorer le classement IDH du Gabon en 2010 où le pays se classa 93e dans le monde, cette amélioration fut brève car artificiellement dopée par les produits pétroliers qui ont boosté la croissance en termes de revenus purs, sans pour autant voir d’évolution positive dans les autres secteurs de l’économie. La preuve, en 2009, le Gabon se situait à la 103e place, en progression de 4 place par rapport à 2006. Puis, donc, en 2010, il se classa 93e, résultat qui apparaît ainsi comme une anomalie puisque, en 2011, le Gabon est retombé à la 106e place, et ceci sous le régime d’Ali Bongo, soit une régression de 13 places par rapport à 2010, ou de 3 place par rapport au Gabon de 2009 laissé par son père Omar Bongo.
    La situation de la corruption et des droits humains dans le pays, elle, a continué à se détériorer, comme le démontrent les rapports 2011 de Transparency International et 2012 de Freedom House et du magazine The Economist.
    Sur le plan de la corruption, Transparency International, qui retient uniquement la corruption dans le secteur public et définit la corruption comme « l’abus d’une fonction publique à des fins d’enrichissement personnel », a en 2010 classé le Gabon 110e sur 178 pays comme l’un des pays les plus corrompus au monde. La moralité de tout l’édifice public au Gabon, sous Omar Bongo (1967-2009) comme sous Ali Bongo (2009-présent), est donc fondamentalement remise en cause puisque le Gabon est parti de la 106e place en 2009.
    Sur le plan des droits politiques et humains, le Gabon, selon The Economist, était à la 139e place en 2008 avec seulement 3 points, battu même par le Cameroun et le Burkina Faso, qui se situaient respectivement à la 126e place (3,46 points) et à la 122e place (3,60 points). En 2010, le Gabon se situait à la 133e place avec 3,29 points) et en 2011, à la 128e place, avec 3,48 points), c’est-à-dire sans aucun progrès notable puisque la variation ne se joue même pas sur un demi point, le pays ne progressant que de 3 points à 3,48 points. Le déficit démocratique au Gabon est donc si sévère qu’en quatre ans de 2008 à 2012, le pays a été incapable de progresser d’un maigre demi point. Ce n’est donc pas sous Ali Bongo que le Gabon se démocratisera.
    Il reste à noter les bons points de 8 pays africains qui, selon The Economist, apparaissent dans le rang des démocraties reconnues, quoique “imparfaites”, dont le Botswana qui fait presque jeu égale avec la France dans la catégorie des “démocraties imparfaites”, se situant au 33e rang (7,63 points) et et 29e rang (7,77 points) respectivement, l’Afrique du Sud, qui bat la France avec 7.79 points (28e), le Mali (6,36 points, 63e), le Lesotho (64e), la Namibie (68e), la Zambie (71e), le Bénin, 76e et le Ghana (78e). Le rapport 2012 de Freedom House sur la Liberté dans le monde est sans appel: le Gabon, comme en 2011, y reste classé comme un pays sous dictature puisque “pas libre” du tout.
    Le Gabon d’Ali Bongo Ondimba ne s’est donc pas amélioré depuis son arrivée au pouvoir en 2009 puisque le rapport 2011 de Freedom House, basé sur une observation de la vie politique au Gabon sur toute l’année 2010, classait déjà le Gabon comme “non libre” avec un score de 6 sur 7 (non libre) sur les droits politiques et de 5 sur 7 (partiellement libre) sur les libertés civiles. La moyenne des deux scores donne un score total de 5,5 au Gabon, ce qui le met dans la catégorie des pays “non libres”. Ces notes ne changent pas du tout dans le rapport 2012 qui évaluait le Gabon sur toute l’année 2011 écoulée. C’est dire que, malgré le pluralisme politique qui y est observé, le Gabon est, en fait, sous un tel étau dictatorial que ce pluralisme ne se distingue pas du tout, en pratique, d’un système de parti unique où toutes les libertés sont confisquées. Il est à noter que certains pays africains tels le Bénin (2 et 2), le Botswana (3 et 2), l’Afrique du Sud (2 et 2), le Mali (2 et 3) et la Namibie (2 et 2) s’en sortent comme pays “libres” et pleinement démocratiques, tandis que certains régimes comme le Burkina Faso, le Burundi, la RCA, les Comores, la Gambie, la Guinée, la Guinée Bissau, le Lesotho, la Gambie, le Liberia, le Kenya, Madagascar, le Malawi, le Maroc, le Mozambique, la Tanzanie, le Niger, le Nigeria, le Sénégal, la Sierra Leone, le Togo, l’Ouganda et la Zambie s’en tirent avec le score de “partiellement libres”.
    Le rapport du FMI No. 11/97 de ami 2011 n’est pas non plus très confiant sur la gestion d’Ali Bongo puisqu’il y est dit, pages 4 et 5, que “Des dérapages budgétaires récurrents ont rendu difficile l’application des programmes soutenus par le FMI. Le déficit primaire hors-pétrole (DPHP) a augmenté sensiblement, passant de 14 % du PIB hors-pétrole (PIBHP) en 2009 à environ 21 % en 2010, du fait de la hausse des salaires et des investissements publics. (…) Le risque principal pour les perspectives économiques est un recul des cours du pétrole et du manganèse, car ces produits de base ont représenté en moyenne pendant la dernière décennie environ 90 % des exportations de biens et 45 % du PIB nominal. Tout projet visant à accroître davantage les dépenses d’investissement en 2011 serait procyclique et aggraverait le risque d’un retournement soudain des politiques si les cours des produits de base baissaient.”
    C’est dire que, à sa mort en juin 2009, Omar Bongo a laissé un pays exsangue politiquement et économiquement. Pays qu’Ali Bongo a fini de détruire de manière irrémédiable le potentiel sur les plans politiques et économiques.
    C. Une Réforme immédiate pour un Gabon nouveau
    Je suis candidat parce que je veux apporter le vrai changement et la vraie Réforme au Gabon.
    En particulier, je voudrais améliorer, voire révolutionner la situation du Gabon dans les domaines suivants :
    * Réforme institutionnelle : La réforme institutionnelle représente l’initiative la plus importante de tout programme de développement au Gabon. En créant le contexte d’une nouvelle ère de démocratie réelle au Gabon, et partant, l’affirmation absolue des droits humains dans tous les aspects de la vie des citoyens par la réforme constitutionnelle et institutionnelle, je m’engage à mettre en place l’Etat de droit qui a tant manqué à notre pays.
    Il s’agira d’introniser réellement les libertés telles la liberté d’expression, la liberté d’entreprise et la liberté de circulation, avec une attention particulière à la liberté de la presse et des médias.
    Je permettrai aussi un meilleur équilibre entre les pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire, dans un contexte qui garantira l’indépendance de la justice et la protection des droits de tous. Il faut défaire la crise de confiance entre l’Etat et le peuple et amener le peuple à faire confiance à son Etat pour la première fois depuis 44 ans. Il faut permettre à l’Etat de finalement être capable de jouer son rôle régulateur en vue de l’affermissement de l’état de droit, sans lequel il serait impossible de supprimer la corruption et les détournements de nos mœurs.
    * Réforme et Modernisation de l’Etat: Il s’agira ici d’éliminer la corruption, l’absentéisme, le copinage et le népotisme. Il s’agira de moderniser le fonctionnement de l’Etat, de le rendre transparent et efficace, avec au centre l’établissement d’un réseau informatique qui permettra la gestion rationnelle des statistiques publiques.
    Le gouvernement sera désormais responsable devant le peuple et le peuple pourra désormais demander des comptes au gouvernement par toutes les voies démocratiques possibles.
    Le mérite seul décidera désormais l’accès à l’emploi et à la promotion. Il s’agira aussi de décentraliser l’administration publique et l’état en rendant les provinces semi-autonomes administrativement, politiquement et économiquement, de manière à décongestionner les villes, permettre le retour aux provinces des jeunes et des hommes politiques et, partant, la renaissance des cultures et traditions de notre pays.
    Par la rationalisation des dépenses et du fonctionnement de l’état, nous serons capables de générer au moins 300 milliards de plus de ressources hors-pétrole,de quoi donc investir valablement dans les grands projets dont le pays a besoin sans risquer de provoquer des déficits inattendus à cause de l’instabilités des cours pétroliers.
    * Réformes Economiques: Ouvrir l’économie gabonaise à la compétition interne et externe commandée par la Mondialisation est une priorité. Mon programme de croissance économique en vue de la réduction, voire de la suppression totale de la pauvreté au Gabon, passera par la mise en place d’une économie de marché dans un cadre de facilitation de
    l’investissement national et international et de la libre entreprise chez les Gabonais. La généralisation de la technologie Internet et informatique sera également au centre de la diversification de l’économie de services au Gabon.
    * Infrastructures: L’une de mes premières grandes initiatives consistera à lancer un vaste programme de construction d’infrastructures routières digne de ce nom dans tout le pays, avec pour but de faciliter non seulement le transport des personnes et des biens, avec comme bénéfice ultime tous les emplois qui en découleraient, mais également l’effervescence économique autour d’activités telles l’agriculture, le tourisme et l’économie des loisirs.
    * Santé: Il s’agira de construire un vaste réseau de nouveaux hôpitaux provinciaux et départementaux modernes tout en modernisant les structures existantes, de réduire les taux de mortalité alarmants qui frappent les enfants de moins de cinq ans au Gabon (1 enfant sur 10 meurt avant son premier anniversaire), réduire le taux de prévalence du VIH/SIDA atteignant actuellement entre 8 et 12% de la population, améliorer l’espérance de vie des Gabonais au-delà des 45-52 ans actuels (27% des Gabonais ne peuvent actuellement espérer vivre au-delà de 40 ans).
    * Logement, réduction de l’insalubrité et réduction de la pauvreté: L’insalubrité étant un problème de santé publique, je veux lancer un ambitieux programme de construction de logements modernes avec lignes privées de téléphone fixe, d’eau potable et d’électricité et adresse postale donnant sur une rue. Il s’agit pour moi d’éliminer tous les bidons-villes dans lesquels les Gabonais croupissent actuellement et les remplacer par des zones d’habitation viabilisées (80% des Gabonais vivent dans les villes). L’accès à l’eau potable doit devenir universel au Gabon (entre 30% à 40% de la population n’y a pas accès) ;
    il faudra réduire la pauvreté non seulement par la création d’emplois qui découlera des vastes programmes susmentionnés et le relèvement du SMIC, mais également par la mise en place d’une politique qui facilitera la libre entreprise, l’accès au crédit (monétarisation), de manière à créer une société d’économie de marché qui soit aussi une
    économie de consommation, et donc, de forte croissance économique hors-pétrole.
    Chaque Gabonais devra avoir accès à la sécurité sociale, à l’assurance maladie et à un plan de retraite, qu’il travaille dans le privé ou dans l’administration publique.
    * Education: Toute politique économique qui vise l’effervescence et le dynamisme se doit d’accorder une place spéciale à l’éducation. Il s’agira donc non seulement de construire de nouvelles écoles et de moderniser les structures existantes, y compris la mise en place de bibliothèques modernes avec accès aux ordinateurs et à Internet pour toutes les écoles du Gabon, mais aussi rendre l’école obligatoire pour tous les jeunes jusqu’à 15 ans.
    L’adéquation formation/emploi permettra aux Gabonais en fin de formation de rapidement trouver un emploi et plus aucun Gabonais formé à l’étranger n’aura à y rester pour des raisons de manque de débouchés au Gabon.
    Les bourses des étudiants suivront l’évolution du SMIC au Gabon et chaque étudiant envoyé à l’étranger sur bourse de l’Etat recevra l’équivalent du SMIC dans le pays d’accueil.
    A terme, le Gabon devra rapidement se doter de la capacité de former lui-même ses étudiants, de la maternelle au doctorat, limitant ainsi les départs à l’étranger aux seuls domaines pour lesquels le système éducatif du pays n’a pas de compétence.
    Chaque étudiant formé entièrement au Gabon aura l’opportunité d’un séjour d’expérience de 3 à 6 mois à l’étranger.
    * Social, Femme et Enfants: Il faudra rapidement améliorer la condition sociale et économique des femmes et des enfants au Gabon, notamment par la mise en place, entre autres, de protections diverses dans le domaine de l’éducation, de la santé, du mariage, du droit à la propriété, du droit au divorce, de la discrimination et du harcèlement sexuel dans la société, sur le lieu du travail et dans les écoles, de la protection des mineurs (rendre illégaux les rapports sexuels consensuels et non consensuels des plus de 18 ans avec des mineurs de moins de 16 ans), de la prostitution, du trafic des enfants et du travail des enfants.
    * Partenariats et Investissements: Sur le plan national et international, la mise en place d’une économie de marché se fera dans un contexte qui encouragera l’investissement étranger, l’élimination des taxes et blocages douaniers dans les domaines sensibles aux fins de donner des opportunités aux investisseurs gabonais et étrangers, et permettre à des pays industrialisés comme les USA de faire profiter de leur savoir faire à une économie dans le besoin d’émergence comme la nôtre.
    b[Un avertissement aux bongoïstes et autres politiciens en herbe qui s’amureront à voler ce programme. Vous aurez beau vous servir de ce programme comme vous et Ali Bongo l’avez tant de fois fait depuis 2009 pour proposer aux Gabonais des idées que vous avez volées au BDP-Modwoam, cela ne vous servira à rien. Il y a une différence entre recopier des idées de manière mécanique sur une page Web et l’application pratique de ces idées. Derrière les idées, il y a l’esprit des idées et la maîtrise de ces idées qui lie tout ce programme ensemble comme un tout cohérent, ce que vous n’aurez pas. C’est comme voler un coffre-fort contenant des milliards mais ne pas en posséder la clé. Ce sera peine perdue.]b
    Je viens de lire entièrement de programme du Dr Mengara et il faut l’avouer c’est du lourd… Il aborde tout les point qui même en 2016 sont encore d’actualité.
    Pendant 6 ans nous avons eu droit à un jouisseur plutôt qu’un leader…
    Même si 5 ans c’est trop court pour réalisé tout ce sublime programme c’est un bon début.
    Par ailleurs, je déplore que le Dr Mengara n’est pas abordé le nombre de mandat pouvant être fait successivement pour la Présidence de la République Gabonaise ainsi que la durer de ce dernier.
    D’autre part, sur le plan économique et financier il devrait abordé les rapports que nous entretenons avec l’hexagone.
    Au niveau monétaire, arrimage du Fcfa avec Euro et « les comptes d’opérations ». 50% de nos recettes dorment dans les coffres de la Banque de France.
    Il serait illusoire de développer notre pays sans renégocier ses accords. Avec ou Sans les états membre de le BEAC.
    Pour finir, un mot sur les accords de défense et la présence de militaire étranger sur notre notre territoire dot être revu également…. 🙂

    • le patriote 123 dit :

      @DM2016
      Ho ! Que de lecture à laquelle je viens de m’adonner au réveil… Sauf à vouloir égarer les lecteurs du sujet qui nous est présenté sur cette page concernant la visite prochaine du Secrétaire général de l’OIF, vous nous détournez là de l’essentiel de l’article pour nous servir le projet de société 2016 de Mr Daniel Mengara, dont la présence sur cette page ne se justifie aucunement.
      Ne voulant porter un commentaire sur un autre commentaire, ce qui n’a jamais été ma démarche sur ce site, je vous suggérerai de solliciter des administrateurs ou de la rédaction de Gabon Review une pleine page pour nous le présenter et pourquoi pas réagir à propos. Cette démarche aurait eu le mérite de mettre en lumière le  » DM2016  » vu que celui qui le porte, aux dernières nouvelles, serait actuellement dans nos murs après plusieurs années d’exil aux USA.
      Dans tous les cas, bravo à Mr Mengara pour l’exercice de rédaction auquel il s’est plié, les gabonais ont besoin d’obtenir de leurs leaders politiques leurs visions pour notre pays.
      Enfin, je me permets tout de même de réagir (au minimum) sur ce projet… Du fond comme de la forme, celui-ci reste égal à la dimension de notre compatriote, l’intention politique y prend corps tout en mettant en avant des valeurs auxquelles le plus grand nombre de gabonais aspire.
      Néanmoins, je reste sceptique quant à l’accomplissement de toutes ses réalisations sur une durée de 5 ans. Faire en 5 années ce que le régime de Bongo père et fils n’a pu faire en 44 ans de pouvoir, c’est osé !!! Mais soit !
      Par ailleurs, le projet en lui-même manque de programmabilité, de mode opératoire, c’est-à-dire qu’il ignore les indicateurs devant le permettre de s’auto-évaluer, de même que les sources de financement y relatives sur la période de 5 ans (recettes budgétaires et extra-budgétaires…) et bien entendu, la planification du financement de ce projet ambitieux sont obérées.
      Mr Mengara le sait, le projet n’est pas le programme ! Tout compte fait, j’ose espérer que dans un autre contexte, j’y reviendrai avec force détail.

  7. imagine56 dit :

    Programme ambitieux, je dois reconnaitre .
    J’invite ceux de la majorité à le consulter, eux qui ont toujours dit que certains n’avaient pas de programme, en voila un, il est cossu, lourd.
    J-Jacques et cie, vous êtes servis, appréciez et on attend maintenant celui des jeunes fringants du MOGABO.

  8. Mamboudouiste authentique dit :

    Le programme à présenter par les uns et les autres doit obligatoirement être « la synthèse » de tous les programmes des anciens candidats de 1993 à 2009. On appelle ça le « benchmarrking » intélligent des hommes intelligents. Mengara et ceux qui sont autour de lui font parti de hommes intelligents. L’intelligence n’est le monoploe de personne.

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