L’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) a édifié les élus locaux sur les objectifs de développements durables (ODD, à la faveur d’un atelier de formation organisé du 30 mai 1er juin à Libreville.

Un expert international, Tounao Kiri, entretenant les élus locaux, Libreville le 30 mai 2017. © Gabonreview

 

Les maires et les présidents des conseils départementaux du Gabon ont bénéficié du 30 juin au 1er juin d’un atelier de formation et de sensibilisation sur les objectifs du développement durables (ODD).

Organisé sous le thème «décentralisation et gouvernance locale, vecteurs de développement durable», l’atelier a été initie par l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), en partenariat avec le ministère de l’Intérieur en charge de la décentralisation.

Les différents moments ayant marqué l’événement, Libreville le 30 mai 2017. © Gabonreview

Selon le représentant de l’OIF chargé des programmes, l’atelier revêt un double objectif : «Il s’agit d’une part de sensibiliser, informer sur le programme de développement international et particulièrement sur les ODD d’autre part, et lancer officiellement le projet francophone d’appui au développement local à travers l’OIF au Gabon», a expliqué Yves Nassouri.

L’OIF veut en effet répondre à la question de s’avoir «comment décliner à une échelle locale un programme de développement mondial ? Ou en quoi le processus de décentralisation en cours au Gabon peut-il être un facteur de développement durable aux échelles nationales et locales ?», a ajouté le représentant de l’OIF.

Les élus locaux seront entretenus par les experts internationaux trois jours durant, sur les thèmes liés, entre autres, à la présentation détaillée de la grille de priorisation des ODD et leur utilisation à l’échelle locale.

L’atelier abordera également la question du processus de décentralisation, son impact sur le développement durable d’un territoire et la corrélation entre décentralisation et développement durable, sans oublier le transfert de compétences de l’administration centrale aux collectivités locales.

Un programme d’autant plus attractif que le ministre délégué en charge de la décentralisation n’a pas manqué de saluer. Cet atelier «met le développement local au cœur du développement durable à la base, rendant les populations responsables de leur destin» a estimé Lucienne Ogouwa Langa-Aworé.

Le représentant du Programme des nations unies pour le développement (PNUD), Evelyne Petrus Barry, a affirmé que l’atelier «permettra aux élus locaux de jouer un rôle central dans le développement durable local».

Cet atelier tombe bien, selon le maire de la commune de Mitzic pour qui, «l’atelier est bénéfique sur la plan théorique parce que tous les termes abordés durant les trois jours, permettront d’éclairer davantage les élus locaux sur les missions qui sont les leurs et les objectifs de développement durable», a estimé André Jean Biyoghe.

Auteur : Jean-Thimothé Kanganga

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Ange BOUSSAMBA dit :

    Tout de même choquant qu’on ait budgétisé le dialogue d’Angondjé à plus de 12 milliards de francs, et que l’on ne parvienne pas à payer aux fonctionnaires le peu qu’on leur doit.

  2. Ange BOUSSAMBA dit :

    Le SG de ce ministère a peut-être une grande gueule, mais la solution ne se trouve pas chez lui. L’Emergence a préféré financer un monologue. L’Emergence, c’est la bêtise.

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