Sur Gabon Télévision, le jeune candidat indépendant à la présidentielle a appelé les Gabonais à faire confiance à une nouvelle génération de responsables, pour l’avènement d’un nouveau système politique.

Abel Mbombe Nzoudou, sur Gabon Télévision, le 25 août 2016. © Capture d’écran/Gabonreview

Abel Mbombe Nzoudou, sur Gabon Télévision, le 25 août 2016. © Capture d’écran/Gabonreview


 
Invité le 25 août courant sur Gabon Télévision dans le cadre du débat organisé par le Conseil national de la communication (CNC), Abel Mbombe Nzoundou s’est refusé d’entendre qu’il fait partie des candidats les moins représentatifs de l’élection présidentielle prévue pour ce 27 août.
Pour le jeune candidat indépendant qui a revendiqué de nombreuses batailles électorales depuis 1996, il n’existe ni de «grosses pointures» ni de «petits candidats», tous se valent. Aussi, a-t-il appelé les Gabonais à faire le choix d’une nouvelle génération d’hommes politiques qu’il a dit représenter.
L’objectif est de parvenir à un nouveau système politique que celui connu depuis des décennies. Pour Abel Mbombe Nzoundou qui souhaite «tourner la page de la misère au Gabon», il convient d’en finir avec le modèle défendu par certains de ses adversaires parmi lesquels Ali Bongo, Jean Ping et ses différents soutiens.
Il entend réformer en priorité l’administration publique et les institutions. L’un de ses premiers chantiers, a-t-il annoncé, concernera le Sénat, qu’il entend remplacer par un «Conseil national des chefs coutumiers». De même, il a annoncé une réduction du nombre de députés à l’Assemblée nationale à la suite du redécoupage territorial qu’il souhaite initier en cas de victoire.
Pour lui, il s’agit aussi bien d’«en finir avec les petites bourgades peu représentatives du point de vue démographique», que d’une nécessité de réduire les dépenses de l’Etat. Le Conseil économique et social (CES) devrait également être délesté des «petites organisations» au profit de grands regroupements d’associations.
S’il a dit regretter de voir le Gabon subir les conséquences de la crise de l’industrie pétrolière mondiale, Abel Mbombe Nzoudou n’a pas moins annoncé que lui président, «la vente de la production pétrolière nationale sera gelée», pour  concentrée l’économie gabonaise sur l’exploitation d’autres ressources naturelles.
Et s’il a reconnu qu’il s’agira d’une réforme difficile à faire passer, il a dit compter sur la sensibilisation des populations, d’autant que son but est de «stabiliser l’économie gabonaise». Mais avant le lancement de ces différents chantiers, le candidat indépendant envisage d’organiser une conférence nationale souveraine. «Il faut que les Gabonais se parlent. Le Gabon doit se faire, mais avant le Gabon doit faire tomber les masques, pour trouver des solutions dans tous les secteurs d’activités», a-t-il expliqué.
 

 
GR
 

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