Au moment où les Gabonais attendent le verdict du recours introduit par Jean Ping, suite à la proclamation des résultats de la présidentielle du 27 aout, la présidente de la Cour constitutionnelle, Marie Madeleine Mborantsuo, affirme travailler sereinement en dépit des pressions venues de toutes parts.

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La présidente de la cour constitutionnelle marie madeleine Mbourantsuo. ©D.R.

 

Au centre de tous les débats depuis le déroulement de l’élection présidentielle du 27 août dernier, la cour constitutionnelle a encore fait parler d’elle.

A la faveur d’une interview accordée à Jeune Afrique, le 15 septembre 2016, la présidente de la Cour constitutionnelle, Marie Madeleine Mbourantsuo, a affirmé que l’institution qu’elle préside travaille sereinement et est capable de supporter toute pression d’où qu’elle vienne et quelle qu‘elle soit. «Nous avons de l’expérience et sommes capables de travailler sous la pression. Je ne peux pas dire qu’on s’en accommode mais le juge, de par sa formation, a toujours des éléments qui lui permettent de ne pas perdre pied, de statuer non en opportunité mais en droit», a-t-elle déclaré.

Si certains, notamment le camp de l’opposition, disent ne rien attendre de bon de  la plus haute juridiction du pays, au motif qu’elle serait inféodée au pouvoir, par les liens de parenté qui lient Ali Bongo et Marie Madeleine Mbourantsuo, cette dernière estime que ces accusations devraient être rangées dans la poubelle de l’histoire ancienne. « C’est vraiment dommage de devoir en parler », s’est-elle indignée. Avant de poursuivre : « Écoutez, c’est de l’histoire ancienne. En plus, ces candidats qui en parlent ont eux-mêmes entretenu le même genre de relations avec cette même famille Bongo Ondimba. Donc je n’ai rien à leur dire. Je leur demande tout simplement de considérer que ces relations ne les ont pas empêchés, eux, de se présenter contre le fils d’Omar Bongo Ondimba ou de critiquer son action. Je suis juge, je le serai toute ma vie. J’ai mes convictions qui sont strictement personnelles (…) Donc, je dis que ces vieilles relations ne remettent en cause ni l’impartialité, ni la rigueur et encore moins la collégialité des décisions rendues par la Cour», a-t-elle martelé.

Interrogée sur le travail effectué par la Commission électorale nationale autonome et permanente (Cenap), la présidente de la Cour constitutionnelle a regretté le fait qu’il y ait encore eu autant d’insuffisances dans l’organisation du scrutin. Cela, a-t-elle poursuivi, «n’a pas rendu la tâche du juge constitutionnel facile». Pour elle «beaucoup reste à faire». Pour conclure, Marie Madeleine Mborantsuo a déploré le fait que « Les acteurs politiques aient [tout au long de la campagne, privilégié les querelles de personnes au détriment de la confrontation des idées ».

Auteur : Jean-Thimothé Kanganga

 

 
GR
 

18 Commentaires

  1. joelnkoulou 26 dit :

    Tout repose sur vous Marie Madeleine le peuple attend beaucoup de vs faites ce que vs avez à faire ne privilegiez pas vos intérêts personnels mais ceux du peuple

  2. Ogoula dit :

    L’interview de MBORATSWO est clair et net,elle se penche du côté D’ALI bongo. N’attendez rien de cette dame,elle dit qu’elle s’appuiera sur les PV de la cenap . Mais le PDG a eu le temps de refaire les PV en faveur d’alibongo. Elle accuse Ping de s’être auto proclamé président de la République avant le temps. Elle ne déplore même pas l’usage disproportionné de la force par l’armée.

  3. Antsiama dit :

    Non ne soyez pas trop dur envers cette dame. Sachez lire entre les lignes. Elle veut aussi que justice passe. Elle lira le droit. Mme mborantsuo en faisant cela lavera toute l opprobre jetée sur elle depuis des années. Elle pourrait rentrer dans l histoire du Gabon et internationale

  4. Fils du Pays dit :

    Marie Madeleine est juge et elle va l’être toute sa vie comme elle le dit. Rien que cette phrase nous révèle déjà que elle compte rester présidente de la Cour Constitutionnelle du Gabon à vie. Car c’est de l’abondance du coeur que la bouche parle.

    Ce que les Gabonais veulent savoir, c’est si elle est le genre de juge qui nous prouve à quel point la justice humaine est corruptible, partiale, imparfaite, corrompue et corruptrice. La marche du monde nous le prouve, on ne l’imagine pas nager à contre courant. D’autant plus que légalement elle n’est même plus autorisée et en droit d’occuper le siège qu’elle occupe. Mais elle s’y sent tellement à l’aise…

    Sinon personne ne compte sur elle pour faire sortir le Gabon de la monarchie, ou pour mettre le Gabon sur les railles de la démocratie et de l’indépendance du pouvoir judiciaire. On ne lui en voudra pas. On demandera juste à nos enfants de s’inspirer ailleurs si ils veulent faire carrière en droit.

    A Maria qui a commenté plus haut. Un peu de respect s’il vous plait au Gabon la femme est sacrée, sauf pour les commanditaires de crimes rituels et les chorégraphes de Kounabéli…

  5. Gilles alain dit :

    Ce qui fait toute la différence est que vous êtes une femme madame mborantsuo, une femme de valeur, il y a longtemps que la femme n’a pas dit son mot dans la politique, les hommes sont brutales, ne vous laisser pas faire madame, on compte sur vous. Pensez à vos enfants et vous verrez la jeunesse gabonaise, qui est sujets à toutes sortes de manipulation.

  6. okazaki dit :

    Mme, le peuple lui n’est pas serein quand on sait que très souvent vous avez dit le droit au nom du parti au pouvoir et non au nom du peuple

  7. YES dit :

    Ellr procedera au recalcule comme en 2006 lors de l’élection de Madame Bernadette BOUROBOU contre ASSELE.

    J’y crois MMM sait que  » DIEU ne nous a pas donné le droit de faire du Gabon ce que nous sommes entrain de faire ».

  8. Jean -jacques dit :

    Votre ping est deja condamnable pour se declarer pdt avant les resultats officils.pour ceux qui parlent de l’action des forces de l’ordre.pour vous il fallait laisser les bandits casser et bruler? Piller les magasins des inonçants c’est pas normal.

  9. Jean -jacques dit :

    Le faite de recruter un hacker ivorien.les deux conseillers ivoriens. ping a deja une liste des erreurs graves qu’il merite des sanctions et des peines lourdes. Premiere sanction ping reste irregilible toutes election au Gabon pour une durée de 20 ans.et suivi d’une amande de 50000000 frs.pour que quelqu’un d’autre ne recommence plus.ping et sa bande ne represente aucune alternance pour le Gabon. Et s’il continu d’emerder les gens on lui met en prison avec sa bande.Theodoro .sassou .idris deby l’ont fait tous les opposants sont en p prison.ceux du Gabon meritent le même sort.

  10. Ari dit :

    Je ne me fais pas d’illusions quant aux resultats de cette cour constitutionnelle le Vendredi prochain 23 Septembre 2016 (jour de tous les dangers au Gabon). MMM fera pencher une fois de plus, sans surprise, la decision de la cour en faveur d’Ali Bongo.
    Cette femme est juge, mais a la difference qu’elle est juge corrompue. Et le sera peut etre tout au long de sa carriere de juge, a moins de prouver le contraire maintenant en ne lisant que le droit et rien d’autre que le droit.
    Juge machiavelique, corrompue, et apratide. Seul Dieu connait le sort qui vous sera reserve.

  11. leokhardo leokhardo dit :

    Que la vérité soit dite, que la justice soit rendue!!!

  12. leokhardo leokhardo dit :

    SEREINE, STOÏQUE, CONFIANTE, normal. Cette dame est une habituée du fait, sauf erreur de ma part , elle veillera à ses lendemains. Ou alors, Peut- être, par un heureux concours de circonstance, une force agissante à distance, un sursaut de justice divine, va t-elle nous surprendre dans l’intérêt supérieur de la nation, songer à sa descendance, redorer son blason et surtout laver sa dignité par un acte solennel. Attendons voir…

  13. bonga pierre dit :

    le juge, de par sa formation, a toujours des éléments qui lui permettent de ne pas perdre pied, de statuer non en opportunité mais en droit
    A BON ENTENDEUR SALUT

  14. bassomba dit :

    Jurisprudence: ce qu’on a fait à Mba Abessole, sera fait à Ping!

  15. lys dit :

    Quelque soit la décision qui sera rendue par la cour constitutionnelle,la crise est inévitable car les uns sont autant déterminés que les autres. Que le Seigneur ait pitié du Gabon.

  16. L’élection de Jean PING va constituer la sortie en douceur de Ali BONGO de scène politique dans laquelle sa vie en tant que être humain a été abîmée.

    N’ignorons pas les conditions qui lui y ont amenées à ce point et à niveau.

    Qui a emmené Ali BONGO là où il se trouve ?

    Lui-même OUI. Mais il y a d’autres personnes AUSSI au niveau du Gabon comme au niveau International.

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