Le sénateur de la commune d’Owendo a animé une rencontre, le 28 juillet au quartier SNI, au cours de laquelle il a édifié les populations sur les travaux de la session tenue du 2 mars au 31 juin dernier.

Un moment de la descente du sénateur à la SNI Owendo. © Gabonreview

Un moment de la descente du sénateur à la SNI Owendo. © Gabonreview


 
Se posant en chantre de la «démocratie participative», le sénateur de la commune d’Owendo a effectué une descente au quartier SNI, le 28 juillet dernier, aux fin d’édifier les populations sur les travaux de la session législative tenue du 2 mars au 31 juin dernier. «Il s’agissait d’accomplir un devoir qui est prévu par le règlement du Sénat, mais également par le règlement intérieur du Parti démocratique gabonais (PDG) dont je suis membre», a confié Brice Adandé au terme de son intervention. «Parce que la loi, c’est ce qui encadre le fonctionnement d’une nation et donc il faut que tous les citoyens (…) se saisissent de ce qui est décidé à ce niveau. Car c’est cela qui régit le pays, et comme nous sommes leurs représentants au Parlement, il faut que nous fassions ce travail comme c’était le cas aujourd’hui», a-t-il poursuivi. «La clôture de cette première session présente aussi l’image d’une haute chambre qui a débattu de manière contradictoire et plurielle, mais responsable, conformément aux prérogatives qui lui sont conférées par la Constitution : à savoir voter la loi, consentir l’impôt et contrôler l’action du pouvoir exécutif», a-t-il ajouté.
Un moment de la descente du sénateur à la SNI Owendo. © Gabonreview

Un moment de la descente du sénateur à la SNI Owendo. © Gabonreview


Après cette entrée en matière, Brice Adandé est allé dans le vif du sujet en restituant aux populations la quintessence des textes débattus et votés au cours de la session échue. Il a expliqué que le gouvernement est le principal initiateur des textes, à travers des projets de loi. «Le sénateur peut aussi produire des lois, c’est ce qu’on appelle propositions de lois. Il peut le faire de sa propre initiative ou par l’initiative de tout citoyen suffisamment outillé que cette proposition veut toucher», a-t-il précisé. Selon lui, au cours de cette première session, «10 textes ont été adoptés et transmis au gouvernement aux fins de promulgation par le président de République. Des lois à caractère financier, économique, social et juridique». Et d’expliquer, entre autres, qu’une loi des finances a pour but de déterminer, au cours d’une année civile, la nature, le montant et l’affectation des ressources et charges de l’Etat. «Elle doit présenter les recettes et dépenses annuelles de l’Etat», a-t-il souligné.
Le sénateur de la commune d’Owendo a ensuite décliné les innovations apportées à l’institution dont il est membre, notamment l’introduction du débat d’orientation budgétaire. «Ce débat qui est fait sans vote a pour objectif de permettre au Parlement de donner un avis contributif sur les choix opérés par le gouvernement sur le projet de budget de la période 2016-2018», a-t-il indiqué, expliquant par la suite que sa sortie visait également à recueillir les soucis et préoccupations des populations, «pour qu’à la fin de ces vacances parlementaires, nous capitalisions, lors de la deuxième session, tout cela dans le cadre de la production des lois». Et alors que les doléances des populations tournent essentiellement autour de l’eau et de l’électricité, Brice Adandé a évoqué les perspectives budgétaires 2016-2018 de sa commune. Celles-ci devraient permettre, en effet, la poursuite des travaux visant l’amélioration de la desserte en eau et l’augmentation de la production d’électricité, grâce aux travaux du grand Poubara. Ces perspectives budgétaires englobent également le projet de construction de l’Institut de technologie d’Owendo et l’équipement des infrastructures sanitaires en plateaux techniques modernes.
 

 
GR
 

0 Commentaires

  1. demain un jour nouveau dit :

    Excusez moi mais quel est l’intérêt de cet article..quel en est la pertinence?

  2. imagine56 dit :

    je pensais que ses électeurs allaient s’enquérir de la situation qui prévaut au sein du PDG et lui demander à quel sensibilité il appartient , MOGABO ou H§M.
    C’est bien d’aller voir ses électeurs, je voudrais surtout savoir savoir s’il est proche de ABC, le reste n’est que routine.

  3. toyo dit :

    Excusez moi que vient faire grand Poubara dans les problèmes d’électricité à Owendo le PDG c’est génétiquement menteur.

  4. dibale78 dit :

    Là on est devant le mélange des genres, voilà ce sénateur qui vient édifier la population sur la session parlementaire au Sénat sauf que selon la constitution, il est élu par les grands électeurs (conseillers municipaux, conseillers départementaux etc..) et surtout vient leur faire un cours magistral sur la fonction sénatoriale alors que la population attends l’amélioration de leur vie au quotidien, ha! ces émergements avec leur communication sans visibilité et pertinence nous fatiguent….. Puf!!!!!!!

  5. Le Miroir de la petite émergence dit :

    Si ce que vous avez à dire n’est pas plus beau que le silence… alors taisez-vous!

  6. Iboundji dit :

    Et voilà les essais du pédégiste génétiquement modifié commencés sous cet anodin rétropédalage le croisement H&M (ayant hérité du siège de sénateur par son père de prédécesseur) mais beaucoup beaucoup (trop?) illustré MACABO au point de les recevoir lors de leurs toutes premières sorties à domicile. L’hybride dans son illisible message s’éssaie à ménager la chèvre et le choux. L’histoire ne dit pas encore si le brassage dure ….
    Ogwana e kambina go nka yi r’ewondjo [la bouche n’exprime que ce que conçoit la tête] Proverbe Myènè

  7. Michaxe dit :

    Il est important de mieux expliquer au populations le notion de démocratie participative

  8. Aigle voyageur dit :

    C’est dommage qu’à cet age,on soit encore là a se prostituer pour de l’argent, lorsque l’on a eu un père avec autant d’argent et que l’on a dispose aussi, on peut faire l’effort d’être un peu digne, en défaut de dire stop à la grande souffrance du peuple,on doit au moins se taire, où bien ?

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