A l’occasion de la célébration en différé des 47 ans du PDG, les militants du Parti démocratique gabonais (PDG) ont été édifiés sur le programme Graine et les activités de l’Office nationale de l’emploi (ONE).

Un slider projeté lors de la rencontre. © Gabonreview

Un slider projeté lors de la rencontre. © Gabonreview


 
Les exposés des deux experts. © Gabonreview

Les exposés des deux experts. © Gabonreview


Au-delà de l’aspect commémoratif et festif de la célébration des 47 ans du Parti démocratique gabonais (PDG), les responsables politiques du 5e arrondissement de Libreville ont voulu donné à cet évènement, célébré en différé en mai dernier, un caractère pédagogique. Deux experts du ministère de l’Agriculture et de l’Office nationale de l’emploi (ONE) ont donc pris part à cette manifestation pour davantage éclairer la lanterne des militants sur le projet Graine d’une part, et le mode de fonctionnement régulier de la seconde structure, d’autre part. Concernant le premier point, les conseillers techniques du ministère de l’Agriculture ont expliqué aux militants qu’il s’agit d’«un projet qui conforte la solidarité du président de la république Ali Bongo Ondimba, singulièrement dans sa quête de mener inlassablement une lutte acharnée contre le chômage qui affecte d’avantage les jeunes, en plus de parvenir un tant soit peu à l’auto-suffisante alimentaire au Gabon», non sans demander aux PDGistes de ne pas prêter le flanc aux vendeurs d’illusion qui pensent être de beaux inventeurs.
Au titre du second point, il a été présenté aux militants un rapport détaillé des activités menées par l’ONE entre 2013 et 2014, qui démontre que 1553 jeunes diplômés ont pu trouver un emploi après avoir déposé leurs dossiers et suivi une formation supplémentaire sans expérience professionnelle. «Ceci ne colle au profil recherché par les entreprises qui exigent des candidats d’avoir entre 3 et 10 ans d’expérience professionnelle», a indiqué l’expert de l’ONE. Ce dernier a toutefois regretté, avec une certaine amertume, que «de nombreux jeunes continuent de se former dans les métiers de l’éducation et de l’enseignement général, alors que du côté des entreprises l’on recherche d’avantage de techniciens et les techniciens supérieurs». Lors de cette manifestation, Simon Ntoutoume Emane, ministre du Travail et hiérarque du PDG dans la circonscription, a demandé aux militants de se mobiliser encore davantage derrière Ali Bongo «afin de parachever ensemble l’œuvre entreprise depuis son accession au pouvoir en 2009», appelant par ailleurs ce dernier à se porter candidat à la prochaine présidentielle.
 

 
GR
 

0 Commentaires

  1. imagine56 dit :

    Pour ma part, j’aurais tant souhaité que le projet graine fasse du Gabon, une puissance agricole, le grenier de la sous région.
    Au pays de BIYA, la suffisance alimentaire n’est pas un leurre
    à preuve, tout ce que l’on mange comme légumes, bananes viande vient du Cameroun (c’est notre mamelle).
    Le projet graine n’a pas pour ambition de faire de notre pays une puissance agricole, elle est juste là pour colmater les brèches , elle permettra aux chômeurs et à d’autres gabonais de pouvoir vendre des petits tas de piments, de tomates, de bananes, à 1000 fca…Développement durable?
    Non graine , ce n’est pas ambitieux, les planteurs ivoiriens, camerounais, voilà à qui auraient du penser les initiateurs de ce projet, mais comme d’habitude, ils ont vu « petit » parce que pour eux, le Gabon mérite d’être rabaisser devant la Cote-d’Ivoire et le Cameroun dans le domaine agricole.
    Pourquoi Bongo père avait privilégier l’exploitation du pétrole plutôt que l’agriculture?
    Qu’ils sont beaux ces pdgistes dans leur traditionnel »atousament » (uniforme), est ce que vraiment ils croient à cette affaire?

    • l'ombre qui marche dit :

      Oui imagine56 tu as raison de poser la question »Pourquoi omar bongo avait privilégié le pétrole? » dans les archives de la caistab il y a des documents qui attestent que l’un des meilleurs cafés du gabon sinon le meilleur était produit à mbigou et qu’a fait ce monsieur albert-bernard bongo il a fait fermé l’usine de mbigou ce qui a fait qu’aujourd’hui au lieu d’être un riche planteur et producteur de café je suis technicien supérieur en production de pétrole!j’y gagne quoi réellement ou mes enfants? que dalle! le pétrole finira mais la terre ne finira jamais quand je suis en vacances chez moi à mbigou je bois du café que je cueille derrière notre maison! Alors cette graine? Huuumm!

  2. Ozavinoga77 dit :

    C’est une bonne initiative d’édifier de cette manière la masse milititante de cet arrondissement. Maintenant, on attend de voir les résultats de ce projet. Comme le dit Imagine56, il aurait fallu voir plus grand avec une implantation dans chaque province. Le temps des petits pas ou tâtonnements n’est plus d’actualité, au regard de tous les séminaires et études qui ont été éprouvés sur le sujet.
    A ce niveau, les émergents ont du mal à suivre. Wait & see!

  3. kombila dit :

    Tout cela a un nom : la communication politique. C’est le rôle des sections et comités du PDG, de ressasser à la mémoire du vivier d’électeurs à leur disposition, les réalisations du super président du Parti. Ils ne discutent de rien d’autre au cours de ces grandes messes. Pas un mot, un seul, de travers sur la foultitude d’atteintes à la dignité nationale ou à la vie de tous leurs compatriotes, y compris à l’encontre de ces valeureux militants. Pas un mot, un seul, sur les promesses électorales non tenues. Pas un mot, un seul, sur la pertinence des initiatives souvent alambiquées comme certaines parmi celles qui sont évoquées ici, qui donnent l’impression, sur la base d’une formulation a priori savante, de ne pas avoir été au préalable discutées, pesées et testées… Mais les militants sont des hommes et des femmes de bonne foi, qui croient en ce qu’ils font mais aussi en un certain mode de pensée qui, fort malheureusement, s’étiole chaque jour davantage. La prise de conscience de ce dangereux étiolement constitue-t-il le justificatif principal de la mise en place du Mogabo ?

  4. Paulette dit :

    Ma question relève peut-être de mon incapacité à comprendre les choses de mon pays mais une bonne âme peut-elle m’expliquer pourquoi un employé de l’Office national de l’Emploi donc structure étatique, se retrouve aux côtés des militants d’un parti politique pour expliquer l’emploi des jeunes et le programme GRAINE – projet de parti ou de gouvernement- ?
    Quand on dit qu’il y a mélange de genre entretenu par le pouvoir en place, on nous traite d’aigris et autres noms d’oiseaux.
    Les émergents prennent les Gabonais pour des êtres écervelés. C’est dommage.

  5. Carl Nguema dit :

    A eux seuls , GRAINE et l’office nationale sont deux structures vivement créés pour la lutte contre la pauvreté et le chômage au gabon , il est temps que les gabonais réalisent les avantages qui sont les leurs dans leurrer pays

  6. Michaxe dit :

    Pourquoi encore parler de chômage il y’a tant de structure qui ont été mise en place à fin de palier au chômage le projet graine, l’office d’emploi et déjà le nouveau centre métallurgique. Qui génère près de 860 emploies

  7. Zue martiela dit :

    Soyons positive en prenant les choses dans le bon sens

Poster un commentaire