Découlant de l’arrêt des activités d’Averda, l’insalubrité grandissante dans la capitale gabonaise a contraint l’hôtel de ville de Libreville à solliciter les services de la société Agli. Sauf que la collecte d’ordures par cet opérateur se limitera aux seuls marchés.

Image d’une rue de Libreville envahie d’ordures. © DR

 

Un peu plus d’une semaine après l’arrêt des activités de la société Averda, les communes de Libreville et Akanda croulent sous le poids des ordures. Quartiers et différentes rues sont parsemés d’ordures. Une situation qui n’est pas sans risque pour la santé des populations.

Pour essayer d’atténuer l’impact de cette situation consécutive à l’arrêt du ramassage des ordures par Averda, l’hôtel de ville a pris le problème à bras le corps. Les autorités municipales ont ainsi sollicité les services de la société Agli. A en croire le 2e maire adjoint de Libreville, cette mesure constitue une «solution de substitution» en attendant un retour à la normale à Averda.

«Ne pouvant pas laisser la ville en l’état, en attendant que la situation d’Averda soit réglée, j’ai dû mettre en place un plan B en sollicitant Agli qui, de ses fonds propres, nous accompagne depuis jeudi à ramasser les ordures avec les moyens qui sont les leurs», déclaré Christian Ngoua.

Un «plan B» ne concernant cependant que les marchés. «N’ayant pas les mêmes capacités qu’Averda, nous avons demandé à Agli de privilégier les zones miroir. Quasiment tous les marchés sont chargés. Parce que si les marchés sont débordés par les ordures, cela peut causer un problème de santé publique», a lancé Christian Ngoua.

Résultats des courses : les autres points de collectes situés en dehors des marchés sont donc abandonnés à eux-mêmes. Et rien ne laisse penser que ce plan d’urgence intégrera les quartiers, vu les capacités limitées d’Agli. Cet opérateur ne peut pas collecter les 600 tonnes d’ordures produites par la seule commune de Libreville par jour.

Auteur: Jean-Thimothé Kanganga

 

 
GR
 

8 Commentaires

  1. Airborne dit :

    Vraiment, le Gabon va à reculons, au lieu de trouver le pognon pour payer Averda qui a la grande capacité pour ramasser les ordures, vous avez sollicité les sevices de Agli qui a non seulement petite capacité de ramassage des ordures et se limite aux grands marchés et ensuite appartient à Patience Dabany Bongo Ondimba, qu va travail par fond propre, mais vous vous foutez des gens. Ce sont les commercants qui vont payer les taxes de ramassages des ordures et les prix vont flamber.

  2. natty dread dit :

    AGLI va nous faire du gili-gili…quelle farce!

  3. christian222 dit :

    Au Gabon, toute mission dont le fonctionnement dépend d’un décaissement direct du trésor public ne peut JAMAIS prospérer!!! il n’y a aucun doute là dessus!

    La Mairie doit gérer directement la société de collecte des ordures! le citoyen doit être assujetti à une taxe pour cela. comme partout ailleurs! il demandera donc à la seconde des comptes au Mairie au moindre retard de ramassage! avec ces fonds qui viennent de on ne sait où et gérés par on ne sait qui et on ne sait comment… Averda, SOVOG… CE SERA TOUJOURS ET TOUJOURS PAREIL!!!!!

  4. Le Citoyen dit :

    Restons dans une critique rationnelle et constructive mes amis.

    Sachez une chose, que Agli est tout d’abord une une PME gabonaise et qui emploie des gabonais ainsi que des filles mères. Un peu de respect pour ces nationaux et pour cette entreprise qui a déployer des moyens logistiques adéquates et une ressource humaines au service du bien-être des populations.

    Pour information, nous les voyons un peu partout dans la ville de Libreville et ce n’est pas une obligation de leur part de faire le travail d’ Averda dont vous taillée la part belle.

    Vous ne connaissez pas le budget colossale qu’Averda a pour faire la collecte d’ordures ménagères.

    Sincèrement, restons citoyen et dans une critique constructive.

    Analysons et restons objectif. Je ne fais que passer.

  5. Le Citoyen dit :

    Restons dans une critique rationnelle et constructive mes amis.

    Sachez une chose, que Agli est tout d’abord une PME gabonaise et qui emploie des gabonais ainsi que des filles mères. Un peu de respect pour ces nationaux et pour cette entreprise qui a déployer des moyens adéquats et une ressource humaines considérable au service du bien-être des populations.

    Pour information, nous les voyons un peu partout dans la ville de Libreville et ce n’est pas une obligation de leur part de faire le travail d’ Averda dont vous taillée la part belle.

    Vous ne connaissez pas le budget colossale qu’Averda a pour faire la collecte d’ordures ménagères.

    Sincèrement, restons citoyen et dans une critique constructive.

    Analysons et restons objectif. Je ne fais que passer.

  6. BandaMoyabi dit :

    – Toute société/PME implanté doit prioritairement employé des gabonais alors à mon avis ce ne serait pas un exploit dans un pays normal. cependant, AGLI est à encourager.
    – Comment se sentir concerné quant on voit que l’attribution de ses marchés juteux ont été passé de manière opaque?

    Juste un rappel d’un règlement / disposition légale simple: En milieu urbain, le Maire est responsable des déchets et c’est ce qui se fait partout. Alors quelques interrogations:

    – Pourquoi le Ministère de l’Intérieur s’occupe et le cabinet de la première haute institution républicaine s’y mêlent,

    – Pourquoi les termes de ce contrat (Averda) de délégation de service public, ne sont connus? qui contrôle et fait le suivi et avec quels indicateurs? …..

    On peut écrire tout un livre avec ses « si » et ces « pourquoi », dans tous les cas, tout laisse croire que c’est une affaire de gros sous.

    Cette compétence est du domaine de la municipalité de Libreville.

  7. Ndong Bastien dit :

    AH LE GABON !

    C’EST ça L’ÉMERGENCE !?

    LOL

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