Si elle se félicite d’un résultat en hausse, à plus de neuf milliards en 2014, la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) entend cependant aller plus loin en poursuivant son programme de diversification des sources de revenus.

Administrateurs durant le conseil d’administration, le 30 juillet à Libreville. © Gabonreview

Administrateurs durant le conseil d’administration, le 30 juillet à Libreville. © Gabonreview

 

Le conseil d’administration de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) s’est réuni le 30 juillet courant à Okolassi, à 27 kilomètres de Libreville, où l’examen des comptes de l’exercice 2014 a constitué l’essentiel des travaux. Un exercice satisfaisant, matérialisé par un résultat d’exercice en hausse, à hauteur de plus de neuf milliards de francs CFA, à en croire le Président du conseil d’administration (PCA) de la caisse. En effet, a-t-il affirmé à l’issue de la réunion des administrateurs, «nous pouvons noter un motif de réelle satisfaction parce que depuis quatre exercices déjà, les résultats de la CNSS sont systématiquement excédentaires. Nous avons donc clôturé l’exercice 2014 avec un résultat de plus de neuf milliards». Toute chose qui s’inscrit dans «la logique de tous les efforts qui ont été mis en place pour la restructuration et un meilleur suivi de nos dépenses», a poursuivi Janvier Essono Assoumou qui s’est par ailleurs prononcé sur les défis et perspectives de la CNSS. Il faisait notamment allusion «au péril qui guette la CNSS si nous nous essayons essentiellement sur les recettes comme sources de revenus».

Un moment du conseil d’administration, le 30 juillet à Libreville. © Gabonreview

Un moment du conseil d’administration, le 30 juillet à Libreville. © Gabonreview

En mars dernier, en effet, la direction générale de l’administration avait présenté une étude actuarielle selon laquelle dès 2028, le résultat global consolidé de l’ensemble des trois branches gérées par la CNSS sera négatif. De même, en 2036 les réserves de la caisse seront épuisées. A ce titre, a souligné le PCA de la CNSS, «la situation de la branche vieillesse s’empire depuis 2006. Et en tant que tel, selon les dispositions de la loi, nous ne devrions donc plus verser de pensions depuis ladite année». Pire encore, a ajouté Janvier Essono Assoumou, «nous avons fait le constat que la crise qui frappe notre pays, pousse les entreprises à ne plus embaucher. De plus, les licenciements ont évolué de manière significative. De facto, cette situation entraine une baisse de nos recettes», a-t-il poursuivi. Il s’agit donc pour l’équipe dirigeante d’assurer la pérennité des régimes existants (paramétrages obligatoire), la durabilité et l’équilibre financier. «A l’instar de ce qui se passe dans les caisses des pays voisins, nous devons explorer d’autres pistes de recettes qui nous garantiraient la pérennité de notre fonctionnement», a-t-il conclu.

D’où l’option de certains investissements avec un intérêt particulier pour l’immobilier, matérialisé par Okolassi-ville, dans le deuxième arrondissement de Ntoum : un projet de construction d’une agglomération urbaine d’une superficie de 16 hectares, dont la phase pilote prévoit une centaine de maisons en location-vente, au bénéfice des assurés de la CNSS.

 

 
GR
 

5 Commentaires

  1. Michaxe dit :

    Félicitation à vous nous vous souhaitons de faire un meilleur chiffre d’affaire

  2. Blaise nicolas dit :

    Ce n’est pas mal mais je pense que vous pouvez encore faire mieux .

  3. Yeno Wynnie dit :

    C’est déjà un début vous pouvez faire mieux

  4. Fridelia dit :

    Bravo CNSS continuer dans cette voie

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