Totalisant 51,25% des suffrages, le jeune homme de 28 ans a été porté à la tête du Conseil national de la jeunesse du Gabon (CNJG), à l’issue de l’assemblée générale élective organisée le 1er avril dernier à Libreville.

Le nouveau président du CNJG après sa victoire, le 1er avril 2017 à Libreville. © Gabonreview

 

Tête de liste de l’association Jeunesse Avenir, Stephen Ondias a été élu à la tête du Conseil national de la jeunesse du Gabon (CNJG), à l’issue de l’assemblée générale élective organisée le 1er avril à Libreville. Le nouveau président du CNJG a été élu à la majorité absolue, s’adjugeant 39 voix, soit 51,25% des suffrages.

Un moment du scrutin et la photo de famille, à l’issue de l’assemblée générale élective. © Gabonreview

Derrière lui, sont arrivés, respectivement, Prince Destin Akweze de la Fédération catholique des mouvements de jeunesse (15 voix), Ivan Boris Mba Okey du Cercle de réflexion élite du district Bifoun Abanga (3 voix), et Gildas Mebale M’Allogh’Eva de l’Association des jeunes de l’Okano (1 voix).

«Il n’y a pas eu de vainqueur, ni de vaincus dans cette élection. Le seul gagnant, c’est la jeunesse gabonaise dans toutes ses composantes et dont je suis désormais le leader. Je travaillerais avec tout le monde y compris mes challengers du jour qui ont du talent et des idées qu’il va falloir prendre en compte», a déclaré Stephen Ondias à l’issue du scrutin.

Un scrutin pour lequel le secrétaire général adjoint 2 du ministère de la Jeunesse et des Sports, par ailleurs président de la commission électorale, a exprimé toute sa satisfaction. Jean-Paul Tiri a également salué «le fair-play dont on fait montre l’ensemble des candidats».

Elu pour un mandat de trois ans, le nouveau président du CNJG a certainement séduit les électeurs par la pertinence de son plan d’action. Celui-ci propose ainsi d’ériger le CNJG en une institution forte, impliquée et porteuse d’idées novatrices pour le développement de la jeunesse gabonaise ; d’appuyer la mise en œuvre des programmes et des politiques publiques en faveur de la jeunesse gabonaise.

Ce plan d’actions entend également faire du CNJG une institution forte et engagée pour le développement et l’épanouissement de la jeunesse gabonaise ; une véritable courroie de transmission entre les plus hautes autorités et la jeunesse gabonaise ; rendre autonome au moins 5000 jeunes en trois ans ; et, accentuer la lutte contre le VIH-Sida.

Agé de 28 ans, étudiant en Master 1 en management juridique, option droit des contrats pétroliers, le nouveau président du CNJG sera installé dans ses fonctions, le 4 avril prochain à Libreville, par le ministre de le Jeunesse et des Sports.

 
GR
 

6 Commentaires

  1. Dieudonné yalah nzembi na ybamba dit :

    Quel pays? Va t-il changer un jour ?

  2. Paul dit :

    *CNJG*: Une élection *gagnée d’avance* par l’association  » *Jeunesse Avenir*  » dont le *pion* serait *Stephen Ondias*

    Prévu pour le 1er avril prochain, l’élection du bureau directeur du Conseil National de la Jeunesse du Gabon ( *40 millions* de budget annuel) semble déjà soulever la grogne de nombreux mouvements et associations de jeunesse gabonaise.

    *Motif*: l’élection serait gagnée d’avance par un certain Stephen Ondias, membre de Jeunesse Avenir.

    Sur les réseaux sociaux, les jeunes activistes dénoncent l’origine sociale du *candidat-pion*, son manque d’expérience, les mesures prises par la commission électorale pour l’imposer et les antécédents pour justifier leur inquiétude.

    Neveu (ou le fils) du Secrétaire général du Gouvernement, *Ali Akbar Onangha Oyebeghe* et filleul politique (de fait) à cette élection de *Vivien Pea*, secrétaire Adjoint du *PDG*, Stephen Ondias aurait le soutien d’un *puissant lobby altogovéen* dont les membres ont officiellement ou non, mais techniquement les leviers ( *argent, relations, position politico-administrative*) pour influencer le résultat à cette élection.

    Un vent d’instrumentalisation et de corruption souffle dans le sens de la victoire du jeune prince du Haut-Ogooué.

    Selon « T » , un autre jeune , « Ce Stephen n’aurait même pas une page Facebook sur laquel ont peut suivre ses activités. »

    En matière associative, il n’aurait aucune expérience. Aucun jeune n’est capable de dire exactement qui il est et ce qu’il a déjà fait pour la jeunesse.  » *il ne mérite même pas d’être le onzième membre du bureau* », au regard des talents disponibles.

    Selon des témoignages, de nombreux jeunes auraient reçu de l’argent pour soit se taire, soit ne pas se présenter à l’élections du fait de la légitimité à laquelle ils bénéficient. ( entre *500* et *1 million* selon la capacité électorale)

    *Encore et toujours le Haut-Ogooué*!

    Le collège électoral, du moins celui qui tourne sur les réseaux sociaux annonce  » *quatre (4) voix* » pour le Haut-Ogooué et « trois voix » pour l’Ogooué Maritime, lorsque l’Estuaire connue pour être fidèle aux groupes adverses doit se contenter de deux voix. Ce que révèle ce découpage, c’est que le jeunes du Haut-Ogooué et d l’Ogooué-Maritime seraient plus actifs sur le plan associatif que leurs camarades de la capitale. Difficile à croire.

    Mais en fait, ce découpage est taillé à la mesure des résultats de l’élection des délégations de l’intérieur du pays. Selon qu’une province est acquise au fils d’ Ali Akbar Onangha, on attribue un nombre de voix.

    *A l’heure actuelle, il compterait l’écrasante et solide base de « 21 voix* ».

    Les vraies questions sont celles de savoir si les jeunes tolèreront ce jeu. Le pouvoir n’encoure t-il pas le risque de voir ces milliers de jeunes rejoindre les partis politiques de l’opposition suite à une désillusion?

    Wait and see!

    *Attendons voir*!!!!!

  3. Moundoumbe dit :

    Une marionnette de l’UJPDG soutenue par Mikot et Par… quel pays…

  4. Moundoumbe dit :

    Une marionnette de l’ujpdg soutenue par mikoto et pea à la tête du cnj. Quel pays!!

  5. Ogoula dit :

    Victoire logique du neveu de monsieur Ali Abkar onanga yobeke. Vive le tripatouillage à la Gabonaise.

  6. Apollin Difouta dit :

    C’est ça la réalité des choses. On aurait dit que il n’y a que dans le Haut- OgouE que l’on trouve les « intellectuels » pour diriger se pays.Combien de temps durera « encore »la vassalisation des autres provinces du Gabon ? Tout pour eux, rien pour les autres. Quelle malédiction ! Qu’avons-nous fait pour mériter ça ?

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