10 importantes recommandations ont été formulées à l’issue de l’atelier national de promotion de la certification forestière au Gabon, qui s’est achevé ce 27 novembre.

Abattage d’un okoumé en forêt gabonaise. © Gabonreview
Abattage d’un okoumé en forêt gabonaise. © Gabonreview

 

Ouvert 24 heures plus tôt à Libreville, l’atelier national de promotion de la certification forestière au Gabon s’est achevé le 27 novembre dernier sur une pléiade de recommandations, censées susciter l’intérêt auprès des opérateurs économiques de la filière forêt-bois pour ce processus.

Ainsi, les participants aux travaux des 26 et 27 novembre ont recommandé d’établir un plan à cinq ans qui devra être évalué à mi-parcours, s’appuyer sur des organisations non gouvernementales comme le WWF, intégrer l’ensemble des parties prenantes à chaque niveau du processus de certification. L’administration doit également promouvoir la mise en place des cellules d’aménagement dans toutes les concessions forestières tout en accompagnant les petites et moyennes entreprises dans la réalisation des pré-audits. Les participants ont également suggéré d’intensifier la formation des auditeurs internationaux, mettre en place un système de communication adéquat, poursuivre les audits engagés par l’administration, soutenir l’appui du WWF concernant l’accompagnement des sociétés chinoises vers la certification et mettre en place un projet d’appui à la promotion de la certification forestière.

Au total, 10 recommandations ont été formulées à l’issue de cet atelier. A l’heure actuelle, le Gabon dispose que d’environ 2,9 millions d’hectares de forêt certifiés FSC, soit 2%. Ce qui est bien loin des aspirations du pays, au regard de l’étendue des forêts à vocation de production de bois d’œuvre, estimée 14,6 millions d’hectares d’une part et des enjeux de la gestion durable.

 

 
GR
 

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