La première session de formation des organisations de la société civile (OSC) du Gabon et de la Guinée équatoriale s’est ouverte, le 13 mars 2017 à Malabo, sous le thème : «management des associations : enjeux et défis».

Les officiels à l’ouverture des travaux. © Gabonreview

 

Le représentant du président de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE) Guinée équatoriale, Gomez, a lancé le 13 mars à Malabo, le premier module de formation des organisations de la société civile (OSC) du Gabon et de la Guinée Equatoriale.

Prévue sur cinq jours, cette session vise à outiller les membres des OSC de méthodes et mécanismes de management devant faciliter la structuration de leurs organisations. «Les résultats de l’étude visant l’élaboration d’un programme de sensibilisation et de formation pour une meilleure compréhension et appropriation de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE) par les OSC, en matière d’amélioration de la gouvernance du secteur extractif en Afrique Centrale, ont mis en exergue le besoin de formation des OSC en vue de la gouvernance des ressources et l’ITIE. Près d’une trentaine de thématiques majeures ont été retenues, dont le management des associations constitue l’une de ces thématiques majeures», a indiqué le juriste socio-anthropologue, Paul S. Dehoumon.

Les membres des OSC du Gabon et de la Guinée équatoriale en séance de formation le 13 mars 2017. © Gabonreview

Du du 13 au 17 mars, la trentaine de participants vont travailler à travers des ateliers thématiques et des communications, sur plusieurs thèmes qui recoupent l’essentiel de l’organisation et fonctionnement d’une association. Il s’agit entre autres de la problématique du genre, la communication interpersonnelle, le leadership associatif, le VIH Sida, la motivation dans le travail associatif, la gestion du temps, la structuration de l’équipe dirigeante d’une association. L’expérience ITIE en Guinée équatoriale sera également discutée en termes de partage pour meilleure appropriation des enjeux.

Selon la représentante du projet Remap, Mboui, cette initiative régionale de la Cemac vient en consolidation aux activités du Projet de renforcement de la gouvernance des matières premières (Remap-Cemac). «Ce projet est né d’un accord-cadre entre la Commission de la Cemac et le ministère allemand de la Coopération. Il vise à amener les acteurs de la société civile à pouvoir contribuer afin que les profits de l’exploitation des matières premières extractives, contribuent à l’émergence des pays extracteurs et améliorent également les conditions de vie des populations».

Organisée par la Communauté économique et monétaire des Etats de l’Afrique Centrale (Cemac), en partenariat avec le projet de renforcement de la gouvernance dans le secteur des matières premières en Afrique Centrale (Remap-Cemac) de la coopération allemande au développement (GIZ), cette session de formation vise une mobilisation des forces vives de la société civile, afin de contribuer à l’instauration d’un débat national et régional, sur l’importance d’une gestion vertueuse des ressources naturelles.

 
GR
 

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