2015 est consacrée année de la réalisation de «l’essentiel pour l’existence» au sein de la Communauté économique des États de l’Afrique central (CEEAC). Tel est le challenge fixé par le secrétaire général de l’institution, Allam-Mi Ahmad.

Le secrétaire général de la CEEAC, Allam-Mi Ahmad. © Gabonreview

Le secrétaire général de la CEEAC, Allam-Mi Ahmad. © Gabonreview

 

Perçu comme la fin de la première étape dans la mise en œuvre de la vision stratégique de la CEEAC à l’horizon 2025, adoptée à Brazzaville en 2007, l’année 2015 se présente comme une année décisive pour l’aboutissement des projets au sein de la sous-région d’Afrique centrale. Cet objectif a été réaffirmé au cours de la cérémonie de présentation de vœux organisée le 16 janvier 2015 à Libreville.

Les fonctionnaires internationaux et agents de la CEEAC, le 16 janvier 2015. © Gabonreview

Les fonctionnaires internationaux et agents de la CEEAC, le 16 janvier 2015. © Gabonreview

Ainsi, après avoir porté un regard rétrospectif sur les principales réalisations de l’année précédente, l’ensemble des agents de la CEEAC ainsi que le secrétaire général de cette institution se sont projetés sur les chantiers à venir. Bien entendu, ils avaient en tête, la construction d’une organisation forte et capable de surmonter les différents défis d’intégration régionale et continentale. Pour y parvenir, Allam-Mi Ahmad estime que les actions programmées dans le plan d’action 2015 devront être priorisées pour éviter toute dispersion.

Se posant en adepte d’une planification réaliste et efficiente, le secrétaire général de la CEEAC est revenu sur la conduite d’une réforme profonde de l’institution, évoquant l’opérationnalisation de l’outil de gestion du personnel dont elle s’est dotée en 2014, l’amélioration des conditions de travail et de vie du personnel ainsi que les actions prioritaires arrêtées par les chefs d’État. La paix et la sécurité, l’intégration socioculturelle, le programme régional d’investissement agricole et de sécurité alimentaire et nutritionnelle, les infrastructures, les T.I.C, la mise en œuvre de la zone de libre-échange sont autant de chantiers essentiels. «Je voudrais lancer un appel à votre mobilisation pour la réalisation en 2015 de ce que je considère comme essentielle pour l’existence de notre communauté», a-t-il déclaré.

Pour autant, le secrétaire général de la CEEAC a jugé nécessaire d’améliorer la capacité d’absorption des ressources mises à la disposition de l’institution par ses partenaires, afin de mieux réagir au non-paiement des contributions par plusieurs membres et à la conjoncture économique caractérisée par la chute du prix du pétrole, qui n’augure guère d’une amélioration. «Nous devons avoir confiance en l’avenir de notre institution. Je crois en la concorde du personnel, au travail bien fait dans la durée et la responsabilité», a-t-il assuré.

La Communauté économique des États de l’Afrique centrale est une organisation internationale créée pour le développement économique, social et culturel de l’Afrique centrale en vue de la création des structures régionales pouvant progressivement aboutir à un marché commun. La CEEAC découle du Plan d’action de Lagos d’avril 1980. Ces membres sont au nombre de dix à savoir : Angola, Burundi, Cameroun, Congo, Gabon, Guinée Equatoriale, République Centrafricaine, République Démocratique du Congo, République de Sao-Tome et Principe et le Tchad.

 

 
GR
 

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