La confédération africaine de Football (Caf) a décidé de limiter la présidence de son superviseur à 3 mandats de quatre ans chacun. La non-retroactivité de la loi permet cependant à l’actuel président, Issa Hayatou, de briguer un autre mandat.

Le porte-parole de la Confédération africaine de Football « Caf », Junior Binyam. © Press-sport.com.

Le porte-parole de la Confédération africaine de Football « Caf », Junior Binyam. © Press-sport.com

 

Le prochain président de la Confédération africaine de football (CAF) n’exercera désormais sa fonction que pour une durée de douze ans, soit trois mandats de quatre ans non renouvelables. C’est du moins ce qui est contenu dans  la déclaration du porte-parole de la Caf,  Junior Binyam, publiée le 3 octobre sur le site d’informations sportives « Africa Top Sports ».

La mesure prise par le comité exécutif de la Caf prendra effet dès la prochaine élection à la présidence de l’institution prévue en 2017. Toutefois. La mesure n’étant pas rétroactive, le président actuel, Issa Hayatou, 70 ans, en charge de cette fonction depuis 28 ans, peut se représenter à sa guise. S’il brigue les trois mandats, il peut rester en place jusqu’en 2028.

Arrivé à la tête de la Caf en  1988, après les 16 ans de la présidence de l’éthiopien Yidnekatchew Tessema, Issa Hayatou a participé à la modernisation du football africain. Sous sa présidence, l’Afrique a obtenu 3 places supplémentaires à la  Coupe du monde et a  abrité la première coupe du monde sur son sol en Afrique du Sud en 2010.

Depuis la création de la Caf en 1972, le camerounais est son  deuxième président. Cette nouvelle mesure prise par le comité exécutif de la Caf, permet à celle-ci de s’aligner sur les nouveaux statuts de la Fédération internationale de football association (FIFA).

Auteur : Jean-Thimothé Kanganga

 

 

 
GR
 

1 Commentaire

Poster un commentaire