Le premier emprunt obligataire de l’Etat congolais «EOCG 6,5% 2016-2021» a été admis à la cote le 4 avril 2017 sur le marché régional de la Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale (BVMAC).

Cotation de l’emprunt obligataire de l’Etat congolais, par le ministres congolais des Finances, du Budget et du Portefeuille public, Calixte Nganongo et son homologue gabonais des Affaires étrangères, Pacôme Moubelet Moubeya, le 4 avril 2017. © Gabonreview

 

L’emprunt obligataire de l’Etat congolais levé par appel public à l’épargne de 150 milliards francs CFA, à travers une mobilisation des investisseurs (Road show), sur le marché régional de la Cemac, a été coté le 4 avril sur le marché régional de la Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale (BVMAC).

C’était en présence du ministre congolais des Finances, du Budget et du Portefeuille public, Calixte Nganongo et du ministre gabonais des Affaires étrangères, Pacôme Moubelet Boubeya.

Photo de famille de cérémonie officielle de cotation de l’emprunt obligataire de l’Etat congolais. © Gabonreview

Selon le ministre congolais des Finances, tout détenteur de ce titre pourra l’échanger facilement sur un marché sous régional réglementé par la commission de surveillance du marché financier de l’Afrique centrale (Cosumaf). «Après le succès de cette première expérience, le Congo notre pays reviendra vers le marché pour lever les capitaux nécessaires au financement de son plan national de développement 2017-2021», a-t-il assuré.

Relevant la marque de confiance des investisseurs pour la zone Cémac, malgré la révision à la baisse des performances macroéconomiques de cette région, le ministre des Affaires étrangères, a salué le statut de bourse de référence de la BVMAC, tout en invitant ses dirigeants à corriger la perception de «mécanismes complexes accessibles qu’aux initiés» qu’il affiche aux yeux de nombreux acteurs économiques.

«Nous devons nous employer à corriger cette perception en encourageant les intermédiaires-introducteurs, notamment les sociétés de bourse à davantage améliorer l’image de la bourse régionale par la qualité des émetteurs qui l’intègrent. Asseoir les bases de soutien au développement des activités économiques plus diversifiées», a-t-il préconisé.

 
GR
 

0 commentaire

Soyez le premier à commenter.

Poster un commentaire