A la faveur d’une rencontre avec la ministre de l’Economie forestière, le 4 avril dernier à Libreville, le Président directeur général (P-DG) de Yihua entreprise group a réaffirmé son intérêt pour le bois gabonais.

Li Shaoxi au cours de la rencontre avec Estelle Ondo, le 4 avril 2017 à Libreville. © Gabonreview

 

Dans le prolongement des rencontres sectorielles avec les administrations publiques et privées qu’il entreprend avec sa délégation forte de représentants de 27 entreprises chinoises, le patron de Yihua entreprise group s’est entretenu avec le ministre de l’Economie forestière, le 4 avril dernier à Libreville. Une rencontre au cours de laquelle Li Shaoxi a signifié à Estelle Ondo, ses intérêts pour le bois gabonais.

De fait, le chef d’entreprise, par ailleurs vice-Président de la Chambre de commerce internationale de Chine, a réaffirmé la qualité du bois gabonais, n’étant plus à démontrer. Un bois qu’il connaît bien pour avoir bâti en Chine un musée entièrement réalisé avec l’essence en provenance du Gabon. «Le président gabonais en avait été émerveillé lors de son récent séjour chinois», a affirmé Li Shaoxi.

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Le patron de Yihua entreprise group qui a promis un investissement important dans de nombreux projets au Gabon, en assurant d’accorder une part belle au bois, veut saisir cette opportunité pour continuer dans l’œuvre de construction des musée. Conscient qu’une législation encadre l’exploitation de cette ressource au Gabon, l’entrepreneur voudrait compter sur l’appui de la ministre pour faciliter l’aboutissement de son projet.

Fier de cet intérêt pour les ressources forestières locales, le membre du gouvernement, quant à lui, a révélé les attentes du Gabon dans le secteur. Estelle Ondo a fait savoir à son hôte l’ambition pour le gouvernement de mettre en place la bourse du bois. Elle a indiqué, notamment, que «l’extension des capacités de formation dans les domaines rattachés aux métiers du bois est également une préoccupation du gouvernement». L’Ecole des Eaux et forêts ayant une capacité d’accueil plutôt limitée.

De même, la ministre l’Economie forestière a souhaité la construction d’un laboratoire pour recenser et décrire les caractéristiques de toutes les espèces d’essences présentes dans la forêt gabonaise. Car, selon elle, très peu d’entre elles seraient identifiées.

Auteur : Alain Mouanda

 
GR
 

3 Commentaires

  1. Révérend pasteur Israël dit :

    Le bois a toujours été cher à l’économie de notre cher pays quoique malade de l’hypocrisie des bongoïstes. Il reste « une manne sérieuse » à notre économie nationale ou à l’essor de notre nation-État et qu’il faut prendre au sérieux, en menant des politiques rigoureuses au maintien de celui-ci. Cela passe par la modernisation de ce secteur en prenant des mesures conservatoires du BOIS GABOAIS, c’est-à-dire de « La battoire et au reboisement du BOIS » et, en privilégient et en protégeant certains secteurs pour les générations futures. Car le Gabon en mettre carrée est un PETIT PAYS en Afrique Centrale. Nous ne devons pas seulement de nous contenter du BOIS ET DU PETROLE comme ce fut autre fois, l’émergence de Ya Ali Bongo doit diversifier l’économie locale et internationale du Gabon non seulement sur ces deux secteurs mais aussi sur « Le savoir ». Car si ceux économies étaient si important que cela : LE JAPON SERA UN PAYS PAUVRE. La faim des chinois sur l’économie locale de devrait pas seulement être sur ces deux secteurs, ils doivent pensés avec nous gabonais sur l’essor de notre pays, s’ils sont vraiment les amis du Gabon.
    Révérend pasteur Israël Nahum

  2. Alain M. dit :

    Bonjour,

    Je regrette que cet article n’est pas été publié sur la page centrale comme tous les autres. Du mois, s’il l’a été, la durée de publication aura été beaucoup plus courte que tous les autres, pourquoi ?

    C’est bien dommage, mais, vous pouvez le publier de nouveau, n’est ce pas ? Merci.

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