A l’occasion de son récent séjour dans sa ville natale, les 2 et 3 décembre derniers, le ministre des Transports s’est prêté aux questions de Gabonreview. De son combat pour l’apaisement à Bitam à son nouveau costume de leader politique de cette localité, Flavienne Mfoumou Ondo n’élude aucun point.

Le ministre des Transports, le 2 décembre 2016 à Bitam. © Gabonreview

Le ministre des Transports, le 2 décembre 2016 à Bitam. © Gabonreview


 

Gabonreview :Aujourd’hui membre du gouvernement, quelle sera votre partition dans le cadre du rassemblement des filles et fils du Ntem, après les tensions postélectorales ?

Flavienne Mfoumou Ondo : Chacun de nous a une partition à jouer, comme l’ont déjà fait le chef de l’Etat et le Premier ministre en formant un gouvernement d’union nationale. En tant que chef de nos différents départements ministériels, nous avons également la mission de jouer un rôle et relever d’autres défis. Le département du Ntem est le mien, et pour rassembler les filles et les fils de cette localité, je n’ai pas de potion magique. Encore moins de solution miracle, si ce n’est leur demander de me rejoindre, de me soutenir.

Car s’ils ne le font pas, s’ils ne se mettent pas derrière moi pour que nous puissions travailler et avancer ensemble, pour le relèvement de notre département et de notre Nation, je ne pense pas que nous pourrions atteindre les objectifs que nous nous sommes tous fixés. C’est-à-dire le développement de notre pays et la relance de son économie, mais aussi l’objectif d’apaisement des tensions.

Pourriez-vous revenir avec nous sur la qualité des rapports que vous entretenez avec les notables politiques de Bitam ?

Je dirais qu’avec les notables politiques de Bitam, les rapports sont excellents. Vous savez cependant que l’on ne peut faire l’unanimité. Qu’à cela ne tienne, je ne demande pas aux filles et fils de Bitam de m’aimer moi, mais d’aimer leur commune et leur département, qui est notre dénominateur commun. Même si des gens ne m’aiment pas, qu’ils se rapprochent ou se mettent derrière moi, pour m’aider à relever ce défi : faire en sorte que le département du Ntem ne reste pas en arrière-plan.

La configuration actuelle dans votre département fait très certainement de vous le principal leader politique de Bitam. Pensez-vous avoir les épaules suffisamment larges pour endosser ce costume ?

Selon les saintes écritures, lorsque Dieu vous met face à une épreuve, il vous donne également les moyens pour faire face à cette difficulté. Dans le même sens, le Tout-Puissant donne également les plus durs combats à ses plus vaillants guerriers. Je pense que j’en suis un et que si le chef du gouvernement a porté son choix sur moi, c’est qu’il pense que je pourrai. Et avec l’appui de mes frères et sœurs du Ntem qui, en plus d’être volontaires aiment tellement notre département, je dirai, j’y parviendrai. Car je ne suis pas seule.

Vous êtes à la tête du ministère des Transports et de la Logistique. Quels projets à caractères économique et social initierez-vous pour aider les populations gabonaises, et particulièrement bitamoises, à améliorer leurs conditions de vie ?

En ce qui concerne le département, nous avons des projets à très court terme, énoncés par le Premier ministre lors de la présentation de sa politique générale. Ce sont donc ces projets que nous devons réaliser sur les 100 premiers jours du nouveau gouvernement. A côté de ça, nous avons des projets à court, moyen et long terme. Au sein du ministère des Transports, nous œuvrons actuellement à la matérialisation de ces projets.

Je suis convaincue que les propositions que je ferai pourraient trouver leur place au sein du gouvernement. Par ailleurs, il n’y a pas de projets que je puisse réaliser toute seule. Certes il y en qui sont exclusifs au ministère des Transports, mais également d’autres qui sont beaucoup plus transversaux. C’est le cas de route. Je suis certes ministre des Transports, mais ce n’est pas moi qui fais les routes.

 
GR
 

12 Commentaires

  1. Airborne dit :

    Mme Mfoumou Ondo, tu n’apportera rien à la commune de Bitam, meme ministre du transport tu ne developpera aucune route, où iras tu trouver cette argent, si Ben Moubamba en tant que VPM n’a pas encore commencé les 1.000 logements, vous m’etez du beurre aux yeux de la peuple. Alors contente toi de prendre ton pognon et des bus de transport pour preparer ton depart du gouvernement dans bientot.

    • Pierre Manganga dit :

      @Airbonne
      Ici, on s’exprime en français et non en créole. Vous n’êtes qu’un aigri, un malheureux qui tire certainement le diable par la queue. Mais à qui la faute, si ce n’est que vous avez fui l’école? Il n’y a pas un âge pour apprendre. Retournez à l’école et vous pourriez avoir un bon emploi plus tard. Ce qui vous permettra de nourrir votre famille. L’opposition n’est pas un métier, ni les injures et la calomnie.

  2. diogene dit :

    Mme Mfoumou Ondo investit par dieu au gouvernement.
    Voila comment justifier tout et n’importe quoi…
    Sainte Flavienne va t elle courir au martyre ?
    Ou juste vivre dans le luxe pendant que la misère gagne du terrain?

  3. Ali Ognob dit :

    Quand on n’a rien à faire, on n’a rien à dire ! Cette personne représente un gouvernement illégitime et ne prévoit pas de faire quoi que ce soit pour le peuple Gabonais. Même Dieu ne peut plus rien pour elle. Elle a vendu son âme au diable. CQFD

    • Pierre Manganga dit :

      @Ali Ognob
      Comme vos semblables de l’opposition fumeuse qui fulmine et fulminera jusqu’à 2023, vous n’avez à la bouche et sous votre plume que la médisance et la calomnie. Vous croyez que vous avez le monopole de Dieu? Et pourquoi Dieu ne vous donc pas le pouvoir? Votre Jean Ping est le plus grand illégitime de ce pays. Qui êtes-vous pour dire qu’elle n’a rien à faire ni rien à dire? Qu’a fait Ping pour le peuple gabonais en 40 ans d’occupation de postes parmi les plus prestigieux de ce pays? Vous prenez vos vessies pour des lanternes. C’est cette arrogance et cette outrecuidance qui vous perdent et vous perdront toujours.

  4. ans dit :

    tu es PDGiste ou DNiste?
    tu as été proposé par un patron de l’opposition (DN) qui conduit les négociations avec le pouvoir!
    sans invective ni passion, Flavienne, je suis PDGiste de Bitam, je te suis comment sachant que tu as été proposée selon tes dires par René Ndemezogo? Tu n’es plus là pour l’ouverture?
    on ne comprend plus rien!!! tu prétends être PDGiste et c’est René qui compose ton cabinet…

  5. jean-jacques dit :

    rien que les gros jaloux pour dire les betises contre cette dame qui est libre comme l’air, le fait d’integré le gouvernement elle devient l’object de jalousie. de cette bande des amuvais gabonais que ping incitent.

  6. christian222 dit :

    Flavienne la marionnette!
    Pauvre Bitam…

    • Pierre Manganga dit :

      @christian222
      Vous êtes aussi une marionnette, peut-être sans en être conscient. Vous dites ce que vous entendez d’autres dire. Connaissez-vous cette dame que vous jugez ainsi sévèrement. Retenez que la campagne pour l’élection présidentielle est derrière nous. C’est le temps de l’action. Quant à vous, préparez-vous pour 2023. C’est la date de la prochaine élection présidentielle. Commencez par chercher un autre candidat. Jean Ping aura 82 ans en 2023. Trop vieux pour battre campagne.

  7. Mintzerbzerg dit :

    Quoi? ou va le Gabon?
    Une ministre-des transports-qui ne sais pas les grandes lignes de sont département ministériel, au cours pourtant d’une interview- »faire valoir »

  8. Samuel dit :

    Ministre des Transports ou Ministre des Bitamois, il faut choisir. Toujours les mêmes schémas qui n’ont jamais réussi à développer ce pays. PAUVRE GABON

  9. Pierre Manganga dit :

    @Samuel
    L’amertume ne vous conduira nulle part. Vous êtes au nombre de ceux qui, dans ce pays, parce que sachant qu’ils ne peuvent accéder à aucun poste important, se sont donnés pour mission de dézinguer tous les autres qui s’élèvent ou qui sont élevés. Les leaders de votre opposition qui ont passé plus de 30/40 ans aux affaires dans ce pays, à des postes très importants, ont changé quoi? Ils n’ont eu d’ambition que leur vendre et ceux des membres de leurs familles. Au lieu de porter des jugements hâtifs, attendez au moins le temps qu’elle soit en mesure de faire son bilan. Pour vous, tous ceux qui acceptent de travailler avec Ali Bongo Ondimba ne valent rien. A contrario, tous les criminels qui ont tué ce pays sont blanchis dès lors qu’ils se disent opposants. Quelle pitié!

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