Dans le cadre de l’enquête ouverte depuis 2010, relative au «blanchiment de détournement de fonds publics» mettant en cause le défunt président gabonais, des biens immobiliers de la famille Bongo ont récemment été saisis en France.

 © owni.fr

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Quatorze mois après avoir refait surface à la faveur d’une saisine du parquet national financier français délivrée suite à une dénonciation officielle des autorités de Monaco, adressée en octobre 2014 à la procureure nationale financière, Éliane Houlette, l’affaire dite des «biens mal acquis», qui vise trois chefs d’Etat de l’Afrique centrale semble ne pas avoir été mise dans les tiroirs. Alors qu’il y a plus d’un an la réouverture du dossier s’intéressait particulièrement aux avoirs d’Omar Bongo, une somme de 31 743 090 euros retrouvés sur les comptes du défunt président de la République, domiciliés à la Banque Martin Maurel (BMM), la Martin Maurel Sella (MMS) et à la BNP Wealth Management, le vendredi 22 avril courant, l’Agence France presse (AFP) a rapporté qu’à Paris et à Nice des biens immobiliers appartenant à la famille Bongo ont récemment été saisis par la justice française. Une affaire qui tombe bien mal, alors que l’un des légataires du défunt président, Ali Bongo, cherche désespérément à sortir des nombreuses critiques à son encontre, en plus d’être candidat à sa propre succession lors de l’élection présidentielle d’août prochain.
Ce rebondissement, qui vient exhumer les craintes enfouies des héritiers d’Omar Bongo, est sans nul doute fondé, une fois de plus, sur des soupçons de «blanchiment de détournement de fonds publics», dont sont également accusés les familles Obiang de la Guinée Equatoriale et le clan Sassou-Nguesso du Congo. Selon nos confrères du site de Ouest France, dans le cadre de cette saisine, les juges d’instruction œuvrent à faire toute la lumière sur les conditions d’acquisition de riches patrimoines en France par Omar Bongo. Il s’agit notamment d’une société civile immobilière, la SCI Emeraude, propriétaire d’une villa à Nice et d’un hôtel particulier à Paris, rue Dosnes (XVIe arrondissement), indiquent des sources.

 
GR
 

0 Commentaires

  1. Diana calendre dit :

    Mes Chers Compatriotes, assistez à la fin du royaume du BOA, si la France autorise toutes ces saisies, mes frères gabonais là nous avons un signe qui ne trompe pas. Le pouvoir vacille sérieusement, il ne sait où donner de la tête. En tout cas je ne voudrais pas être à sa place. L’autre question qui me dérange l’esprit est que fait la France de toute cette manne financière?. 2016 Année de libération de ma Très Chère Patrie. A la vie, A la mort nous vaincrons.

  2. Mike dit :

    Oui! un bien mal acquis ne doit pas profiter au larcin. Ces compradors bongoistes qui ont pillé le Gabon doivent restituer ces biens. Déjà la cognée est mise à la racine de l’arbre! Il faut que ses BMA soient restitués au peuple gabonais. Le voleur a 99 j…!

  3. Serpent dit :

    Après le Beninois et le malien ( interdiction de séjour en France ), les Français attaquent le cerveau de cette bande de voleurs , le Biafrai , véritable chef de Gang ……

  4. Kem Wr dit :

    Les associations telles que Survie, Sherpa et les autres ainsi que la Justice française ont beau jeu de vouloir ainsi vendre l’image d’une France championne du monde des Droits de l’Homme et de la Démocratie. Toutefois, la contradiction demeure dans la dissimulation des complicités françaises dans cette affaire des Biens mal acquis. C’est tout comme si une certaine France s’en servait à son gré et selon ses humeurs pour tenter de salir certaines personnalités bien ciblées. Or, pour que la mémoire des nombreuses victimes de l’affaire des biens mal acquis tels que Grégory Ngwa Mintsa et les autres sorte enfin du « cimetière-des-morts-qui-n’ont-pas-droit-au-repos », il faudrait que la France aille jusqu’au bout de sa logique. D’une part, dénoncer ses propres brebis galeuses et, d’autre part, restituer l’ensemble de ces biens mal acquis à leurs pays d’origine. Et on verra si cette opération de justice ne portera pas un coup à l’économie française et même à son image. On le sait, la France reste encore l’un des rares pays signataires de la Convention de Mérida à n’avoir pas procéder jusqu’à ce jour à la moindre mesure de restitution. Contrairement aux Etats-Unis, au Royaume-Uni et à la Suisse. On peut très bien imaginer les raisons ! Cette affaire des biens mal acquis est une boîte de Pandore que plusieurs n’ont jamais souhaité ouvrir. Car chacun détient sa petite version des faits. Version parfois appuyée de preuves croustillantes qui pourraient finalement gêner l’image d’une France championne du monde des Droits de l’Homme et de la Démocratie. On dit souvent que quand on veut noyer son chien, on l’accuse de rage. Et quand on veut plonger un pays dans la violence et le chaos, on alimente son opinion nationale des sujets susceptibles d’engendrer la haine des uns envers les autres. C’est le fameux principe : « Diviser pour mieux régner !» Sans pour autant minimiser l’importance de l’affaire des biens mal acquis, on ne doit pas non plus ignorer le caractère politique et opportuniste de ce sujet à la veille de l’élection présidentielle du mois d’Août prochain au Gabon. A chacun d’en faire sa propre analyse dans l’intérêt supérieur de la paix et de la cohésion sociale entre tous les gabonais.

    • mone fame dit :

      Cher(e) @Kem Wr, si je puis me le permettre sans désir de susciter une politique, mon sentiment est que « dans l’intérêt supérieur de la paix et la cohésion sociale entre tous les gabonais » le socle du « vivre-ensemble », c’est à dire la constitution, doit scrupuleusement être observée et respectée par toutes les gabonaises et tous les gabonais. Plus généralement et au delà, la loi doit être appliquée.
      L’avènement du contexte de fragilité porteur de risque pour notre pays évoqué à juste titre par vous trouve ses origines dans l’inobservation effective de ces règles de cadrage essentiel qui fondent et garantissent la stabilité de l’environnement national et organisent les couloirs de coopération avec les partenaires de notre pays.
      Le Peuple Souverain doit corriger ces graves errements qui ont conduits le pays vers l’impasse. Le Peuple doit mettre un terme à la propension de cette option qui a perpétué et entretenu la spoliation des richesses du pays au détriment de son épanouissement et incidemment à contre-courant du développement du pays.
      Mettre fin à cette option renverra concomitamment dans les calendes grecques le dicton « Diviser pour mieux régner » cité tel un épouvantail dès lors que le peuple aura de façon démocratique selon l’esprit de la constitution choisi celle ou celui qui aura la mission d’organiser et de conduire le destin du plus grand nombre !

  5. lepositif dit :

    Diana calende,que vous etes naive (ou naif). Obiang Nguema et Sassou qui sont directement impliques dans cette histoire sont bel et bien encore president, nouvellement reelus.

    • Leflirt dit :

      @ Lepositif
      Je constate que nous avons encore quelques personnes lucides et qui ne fonctionnent pas seulement poussés par leurs ressentiments.
      En effet, que représentent finalement deux maisons? Le fait d’avoir saisi des biens à SASSOU ou à OBIANG NGUEMA n’a rien changé à leurs positions et si cela peut plaire aux peuples, alors pourquoi pas?
      En plus, nous oublions que c’est contre Omar BONGO même si beaucoup souhaiteraient que cela soit dirigé contre Ali BONGO.
      Moi ce qui me dérange c’est que nous ne parlons toujours pas du Gabon et de ce que nous devrons faire dans le futur. Quand va t’on commencer à parler des projets? Je rappelle qu’à ce jeux l’opposition a l’air d’être à la traîne.
      Moi je ne voterai qu’un projet clairement défini que je peux critiquer et qui arrive à me convaincre. Parler des maisons d’Omar BONGO est intéressant mais ne construira pas le GABON du futur.
      Par ailleurs pour être équitable et critique j’ai une question: si Omar BONGO a acquis ces biens immobiliers en volant l’argent des gabonais, alors comment ont fait les PING, MYBOTO père et fille, NZOUBA NDAMA, OYE MBA, ADIAHENOT, etc… pour acquérir leurs biens à eux? Je suppose sûrement qu’ayant rejoint l’opposition ils n’ont pas volé?
      Finalement, à quand les choses sérieuses concernant les projets de société, car je pense qu’il y’a des débats et des positions qu’il faut éviter de prendre si on ne peut en mesurer les impacts ou conséquences?

      • top dit :

        Leflirt
        J adhère entièrement.
        J ai l impression que tous ne sont intéressés que par ces futilités. Bongo, Ping, myboto et compagnie ont tous pille notre pays et ce n est pas leur pardon qui changera quelque chose.
        Le combat est ailleurs.

    • Diana calendre dit :

      Lepositif, c’est vraiment toi qui rêves si ton ton petit maître est encore Maître de la situation, pourquoi il tremble?. Il ne fait que kidnapper de paisibles citoyens où menacer d’autres?, interdire même à certains de sortir du territoire?. Pour toi est-ce les agissements de quelqu’un qui se dit serein? NON. En tou cas moi j’ai déjà mis mon champagne au frais. Kiakiakia yobe

  6. Bassomba dit :

    Ce sont les biens d’Omar Bongo qui ont été saisis, et non ceux d’Ali Bongo ou de Pascaline Bongo. L’inquiétude devrait donc être celle de tous les héritiers d’Omar Bongo, pour cette manne qu’ils ne pourront se partager.

    • negro dit :

      Bassomba, on herite aussi bien de l’actif que du passif du défunt: N’est ce pas?

    • Leflirt dit :

      Si je suis le raisonnement de certains qui disent qu’on hérite du passif et de l’actif, alors je me permets le postulat suivant: Étant donné que beaucoup se targuent d’être les fils et filles d’Omar BONGO et qu’ils ont travaillé à ses côtés et qu’ils ont pu eux aussi acheter des biens immobiliers en France alors tous sont comptables de la situation et doivent subir les mêmes sanctions. Je pense ici à PING, NZOUBA NDAMA, MYBOTO père et fille, ADIAHENOT, OYE MBA, CHAMBRIER père et fils, MAYILA, EYEGUE NDONG, etc…
      Même si ce postulat va surement déranger certains mais la loi c’est la loi et elle doit s’appliquer à tout le monde et si je ne me trompe pas, c’est bien ce principe que nous défendons tous les jours sur ce site ou bien?
      Sauf si nous sommes prêts à laisser persévérer ce que nous combattons aujourd’hui…

      • negro dit :

        Nous parlons ici de l’immobilier de la famille Bongo. Que les héritiers de cette famille répondent du passif ainsi que de l’actif. Est ce pour avoir travaillé que l’on devienne membre de cette famille? si tel est votre raisonnement, alors tous les habitants du gabon sont de la famille Bongo. malheureusement tel n’est pas le cas.

  7. bonanza dit :

    Je trouve incroyable que certains continuent à vouloir absoudre les turpitudes et larcins de la famille Bongo, en leur opposant ce qu’auraient pu faire, les Myboto, les Ping, et consorts. Mais enfin, personne, dumoins je l’espère, ne trouvera normal les larcins des uns ou des autres si jamais ceux-ci venaient à être révélés au grand public. Pourquoi parle t-on des Bongo plus que les autres? Tout simplement ce sont les plus gros et les plus célèbres voleurs que ce pays ait jamais porté. Qui composaient la bande à Bader? On ne se rappelle que de ce dernier. Ali Baba avait une bande de 40 voleurs, pouvez-vous donner les noms de l’un d’entre eux. Ali Bongo à, non seulement apparent à la bande des 40 voleurs, mais est devenu, à la suite de son père le chef de cette bande. Bien sûr il évincé quelques vieux briscards qui ont tourné avec lui et son père. Mais la finalité est la même. Entre le paludisme et le SIDA? Je choisi le paludisme, bien que ces deux maladies soient potentiellement mortelles. Des Marcos, en passant par les Duvalliers, Compaore et autres, qui se souvient de leurs seconds? Ali a voulu être chef à la suite de son père, à lui d’assumer la rançon de la gloire. Au fait quels sont les équivalents de Delta Synergie pour Ping, Nzouba, Eyeghe, Oye Mba, et les autres? Ah mais je suis bête, ils sont certainement plus futés qu’Omar et son fils, d’où l’impossibilité de trouver les traces de leurs larcins au Gabon ou ailleurs.

    • Leflirt dit :

      @ Bonanza
      Entre le sida et le paludisme je ne choisis aucun des deux, car les deux sont mortels.
      Pour le bien de l’humanité, si j’avais la possibilité d’éradiquer les deux maladies je le ferai. De même pour le GABON que je veux, si j’avais la possibilité d’écarter toutes les personnes qui ont géré et qui se sont enrichis depuis des années je le ferai.
      Par ailleurs, il faut savoir que quelqu’un qui tue une personne ou dix mille personne se fera toujours appeler meurtrier. Donc un voleur EST UN VOLEUR.
      Pourquoi refusez vous le renouvellement de la classe politique gabonaise?

      • TARAMEK dit :

        @Leflirt,
        Donc pour vous, vouloir du bien du Gabon, c’est écarter toutes les personnes qui ont géré le bled? Vous en connaissez le nombre? Ou c’est plutôt une catégorie de personnes que vous visez? Dans ce cas, tuons-les tous, et nous aurons de nouvelles personnes neutres et crédibles qui n’ont jamais volé, ni fleurter avec les bongo et son PDG.
        Focalisons-nous sur les mécanismes d’alternance, et sur ce point, la France qu’on le veuille ou pas est entrain de nous aider. N’oublions pas(désolé de le dire)que c’est elle qui placera qui elle voudra à la tête du Gabon. Et je crois savoir que ce choix n’est certainement pas pour ali. Tous les autres prétendants qui aspirent au même poste subiront le même sort s’ils s’obtiennent à ne pas écouter la majorité (ici le peuple tout entier). N’oubliez pas que ce sont les imbéciles qui ne changent pas. Ceux à qui nous voulons faire du tort aujourd’hui, peuvent-être les sauveurs de demain, même si…
        Vous comprenez cela?

  8. Jean-François dit :

    vous dites le combat est ailleurs ok pour vous le combat se situe a quel niveau?vous parlez de projet de société je t rappelle que les mots ne sont pa des actes la preuve vivante est au pouvoir actuellement nié le fait que la situation sociale des gabonais n’a fait que ce dégrader de jour en jour c’est comme être en face d’objet qui est devant mais que tu refuse de voir et dire ya rien ne perdons pa de vue l’essentiel d’abord libéré le pays de c fou furieux et sa légion étrangère un béninois n peut pa venir t dicté la loi chz toi tu es sur que tu px le faire chz lui?

  9. Plein ciel dit :

    Certes tout ceci est encourageant mais à qui profiteront ces saisies? Et meme après restitution au peuple(trésor publique)si tant est, qui aura la main mise sur cette fortune?si ce ne sont les memes.Cela n’aura pour effet qu’un retour à la case départ autour d’un cercle pernitieux afin qu’ils ne trouvent un autre paradis fiscal!Posons les vraies questions ce n’est pour l’instant qu’une distraction nous éloignant de nos envies;le changement réel pour une vie meilleur du peuple gabonais et sa postérité

  10. Poulinier dit :

    bonjour
    laissez le Président BOngo en paix c est un honnête homme qui as toujours fait n son pays très honnêtement.

  11. ANTONIO dit :

    je ne comprends pas la France ou les français.Est ce pour la population gabonaise ,le GABON ou pour leur propre intérêt? quand je regarde l’histoire de la France et l’Afrique en général et le Gabon en particulier, les Français ont toujours et éternellement agit pour elle mm.regardez au Mali…Mais Dieu par le nom de Jésus Christ va frapper d’une seule main un jour cette France qui pille,exploite et sème le désordre partout dans le monde et au Gabon.

  12. bassomba dit :

    Vive la campagne, Ali va récupérer tout cet argent pour sa campagne, qui sait s’il n’en est pas à l’origine, pour court-circuiter sa fratrie?

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