Des représentants du groupe indien Bakhshi International ont exprimé au vice-président de la République leur volonté d’investir au Gabon dans le domaine de l’agriculture, en vue de permettre au pays d’atteindre rapidement l’autosuffisance alimentaire.

© D.R.

Reçus en audience, mercredi 14 mars à Libreville, par Pierre-Claver Maganga Moussavou, des représentants de Bakhshi International ont fait la promotion de leur savoir-faire et de leur expérience dans domaine du développement de l’agriculture en Afrique et sur d’autres continents. Le groupe indien qui revendique des résultats satisfaisants ailleurs, espère faire de même au Gabon.

Tarun Jaine, l’un des représentants de Bakhshi International (capture d’image). © Gabonreview

Au vice-président de la République et à ses collaborateurs, Tarun Jain et sa suite ont dit pouvoir «permettre au Gabon d’atteindre un niveau assez élevé d’autosuffisance (alimentaire)» dans les cinq prochaines années. Pour cause, a justifié le représentant de Bakhshi International, leur compagnie «est experte dans le domaine de la production de biofertilisants». Les Indiens ont d’ailleurs indiqué qu’ils étaient prêts à mettre beaucoup d’argent sur la table pour la réalisation de leur objectif, soit «un peu plus de 30 millions de dollars sur une période de 5 à 10 ans».

Pour mettre toutes les chances de leur côté, les représentants de la compagnie indienne ont promis aux autorités gabonaises que leurs activités au Gabon bénéficieront en priorité aux Gabonais, à qui ils envisagent d’offrir 5000 emplois.

L’audience accordée par Pierre-Claver Maganga Moussavou aux représentants du groupe Bakhshi International est intervenue quelques jours après la participation d’Ali Bongo au sommet de l’Alliance solaire internationale (ASI) à New Delhi. En marge de ces assises, le président de la République s’est entretenu avec des patrons d’entreprises souhaitant investir au Gabon.

 
GR
 

3 Commentaires

  1. Koumbanou dit :

    …………..Echec annoncé………..

    Depuis 50 ans, aucun projet agricole n’a réussi (café, cacao, riz, etc).
    Bon d’accord, ne soyons pas négatif, accueillons avec enthousiasme cet éniéme projet. Pourvu qu’au final cela ne coûte pas trop cher.

    Un jour, nos tête pensantes comprendront peut-être qu’il faut aider le villageois à produire mieux et plus,faciliter l’achat d’outils, créer des infrastructures pour envoyer l’excédant en ville,créer des Lycées agricoles, créer des coopératives….
    Il faut y aller petit à petit, modestement , sans fanfare ni trompette.

  2. Olsen dit :

    5.000 Rémunérés à 85.000f comme à OLAM avec 12h de travail journalières et auccune couvertre sociale on n’en veut plus.

Poster un commentaire