L’Agence française de développement (AFD) entend associer la mairie de Libreville dans ses projets d’aménagement urbain, en vue de freiner les inondations dans la ville.

Construction d'un canal à Libreville dans le cadre du programme d’amélioration du réseau d’évacuation des eaux pluviales  © AFD
Construction d’un canal à Libreville dans le cadre du programme d’amélioration du réseau d’évacuation des eaux pluviales © AFD

 

L’assainissement de Libreville était au centre d’un échange, la semaine écoulée, entre la marie et l’Agence française de développement (AFD). Objectif : lutter contre les inondations. «C’était une entrevue que nous espérions depuis un certain temps parce que l’AFD a des activités depuis plusieurs années dans le domaine de l’aménagement urbain, notamment en matière d’assainissement pluvial sur les bassins versants de Libreville, comme elle le fait d’ailleurs à Port-Gentil. Et elle souhaite mener ses activités d’assainissement, de gestion des ordures ménagères en pleine transparence et en étroite association avec l’ensemble des entités, des organismes et des institutions qui sont concernées par ça, au premier chef la mairie de Libreville», a révélé le directeur régional de l’institution financière publique française.

Rose Christiane Ossouka et Yves Picard ont évoqué la convention paraphée en mai dernier sur l´aménagement du bassin versant de Gué-Gué. D´un montant de 72 milliards de francs, elle constitue le concours le plus important de l´AFD au Gabon et poursuit les précédentes interventions réalisées sur l´assainissement des 3 bassins versants de Sainte Marie-Awondo, Sainte Anne-Arambo, de Batavéa, et de la zone industrielle d´Oloumi, objets de précédents financements pour un montant global de 22 milliards de FCFA.

Le fait le plus marquant de ces 40 dernières années est la transformation majeure de Libreville, du fait d’une croissance urbaine aussi rapide qu’anarchique, l’arrivée constante, massive et non contrôlée de populations ayant entraîné la prolifération des quartiers sous intégrés, densément bâtis et insalubres. N’ayant accès qu’à des parcelles non viabilisées, les migrants colonisent des espaces vides, inconstructibles, ce qui n’est pas sans conséquences sur le plan de la distribution paysagère et par là même de l’aménagement urbain, et surtout de l’insécurité foncière.

 

 
GR
 

4 Commentaires

  1. jean-jacques dit :

    Est qu’on ne peut pas casser ce libreville? ou faire libreville 2. on a de l’espace et on pourra avoir 1o provinces. une capitale moderne urbanisée planifiée.

  2. Alain Benoit M'Pirah dit :

    Juste un peu de volonté, de sérieux, de courage, l’argent n’est pas un problème.

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