Les experts de l’office des Nations-unies contre la drogue et le crime (ONUDC) séjourneront à Libreville du 20 au 23 avril 2015 dans le cadre du mécanisme d’examen /pays de l’application de la convention des Nations-unies contre la corruption, adoptée le 9 décembre 2003 au Mexique.

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Le Gabon dispose de quatre jours à compter du 20 avril prochain pour éclairer la lanterne des examinateurs de l’ONUDC sur l’efficacité de son cadre juridique et institutionnel dans la lutte contre la corruption, le trafic d’influence, l’abus de fonction, l’enrichissement illicite ainsi que le blanchiment du produit du crime et l’entrave au bon fonctionnement de la justice.

Cet exercice, qui se déroulera au stade de l’amitié d’Agondjé, s’inscrit dans le cadre du processus intergouvernemental dont l’objectif général est d’aider les États parties à appliquer la convention de Mérida. Pour l’étape de Libreville, il portera sur le cycle 2010-2015, et concernera les chapitres III et IV relatifs aux infractions criminelles, à l’entraide judiciaire et au transfert des procédures pénales ainsi qu’à la coopération internationale. Seront également traités : les services de détection et de répression, le gel, la saisie et la confiscation, la protection des témoins et des victimes, la protection des personnes qui communiquent des informations (…), la coopération entre les services de détection et de répression, la coopération entre autorités nationales, la coopération entre autorités nationales et secteur privé, le secret bancaire, la coopération internationale, l’extradition et l’entraide judiciaire (…).

Ces différentes thématiques seront débattues au sein de plusieurs sessions et des panels réservés à la société civile et aux médias.

 

 
GR
 

6 Commentaires

  1. John mba dit :

    Il serait intéressant de voir les conclusions de l’application de cette convention chez nous. L’occasion de faire la lumière sur la manière dont les hautes autorités judiciaires s’accaparent et traitent les saisies utiles à l’avancée des enquêtes qui jamais n’aboutissent à rien quand les suspects sont connus et pointés du doigt. Les faux billets, la drogue…on sait qui sont derrière tout ça

  2. Carl Nguema dit :

    Le Gabon a fait face dans le passé à une énorme vague de corruption, mais depuis que le président à appliquer des sanctions disciplinaires et des comptes rendu depuis près de 4ans le phénomène à beaucoup diminué, et on peut encore faire mieux pour les prochaines années

  3. yanko dit :

    Ces experts de l’ONUDC auront tout à prouver de leurs expertises dans les analyses.Ils seront soumis eux même à cette corruption, car je pense qu’ils ne discuteront qu’avec ceux qui entravent développement du Gabon.Ils quitteront le Gabon avec de faux rapports ,heureux d’y être venus pour repartir avec des milliards de nos francs

  4. Orly dit :

    Des efforts qu’on ne voit pas. Paul Biyoghé Mba et Julien Nkoghe Bekale sont fortement soupçonnés de détournement de 20 milliards de CFA. La Cour des comptes a reconnu des agissements suspects mais où sont ces gens? Que fait la justice?

  5. alpha Koumbi dit :

    Bon si le Gabon sort de la avec une bonne note c’est que l’ONU meritera d’etre appeler un « machin ». En effet, on n’a pas besoin d’etre un expert pour realiser que le Gabon est un Etat corronpu, sans justice pour tous, ou regnent tous les maux pouvant nuire a l’epanouissement d’un peuple.

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