Après la rencontre qu’il a eue mercredi dernier, à son initiative, avec les signataires du Pacte social, Ali Bongo est attendu sur un autre front, celui d’un dialogue avec son opposition. Va-t-il enfin discuter avec les responsables de l’opposition radicale notamment, ceux qui, dit-il, «n’ont que de la haine» envers lui ? De sa capacité à dialoguer avec ses opposants sera jugée sa capacité d’homme d’Etat !

Ali Bongo recevant la classe politique de tous bords, pour une concertation politique, en novembre 2012. © Gabonews
Ali Bongo recevant la classe politique de tous bords, pour une concertation politique, en novembre 2012. © Gabonews

 
Jean de Dieu Moukagni Iwangou, président de l’aile loyaliste de l’Union du peuple gabonais (UPG), a lancé, il y a quelques jours, un appel à la tenue d’un dialogue inclusif dans le pays. Pour ce leader de l’opposition dite radicale, il s’agirait, lors d’une telle rencontre, de chercher les voies d’apaisement, de tout mettre en œuvre pour pacifier un climat politique et social assez tendu. L’appel de Jean de Dieu Moukagni Iwangou intervient au moment où, en Guinée-Equatoriale, le président Teodoro Obiang Nguéma Mbasogo que l’on ne pouvait soupçonner d’une telle envie de dialogue avec ses contempteurs, vient de signer une amnistie pour tous les prisonniers politiques (jugés par contumace)  et appelle à un «dialogue national» avec une opposition qu’il a ignorée depuis trente-cinq ans ! Qui aurait pu penser que le chef de l’Etat Equato-guinéen, au pouvoir depuis 1979, à la tête d’un régime qui a longtemps fait fi des principes démocratiques et de bonne gouvernance, prendrait une telle décision ?
L’appel du leader de la branche loyaliste de l’UPG arrive aussi alors que l’entêtement d’un chef d’Etat de l’Afrique de l’Ouest sur les questions de respect des dispositions constitutionnelles vient d’amener celui-ci à démissionner et à fuir son pays. L’actualité politique africaine de ces tout derniers jours enseigne en effet que l’entêtement, le mépris, la non-prise en compte des aspirations du peuple, peuvent être de mauvais conseillers. En tout cas, au moment où partout à travers le monde, s’opèrent des mutations permettant d’introduire plus de démocratie et plus de respect des droits de l’homme dans les lois fondamentales, l’Afrique est à la traîne : modification des Constitutions par-ci, subterfuge ou volonté de prorogation de mandat par là, non-prise en compte des desiderata exprimés par les forces opposées, etc. «Tout cela peut conduire à de graves conflits civils», pense Sophie Bessis, ancienne journaliste de Jeune Afrique.
On notera, pour rappel, qu’au Gabon Guy Nzouba Ndama avait fait voter une proposition de loi portant adoption de l’élection à un tour pour, avait-il justifié, «limiter les dépenses publiques», tandis que, pour ce qui est de la Cenap, aujourd’hui, les textes en vigueur disposent que même si le vice-président représentant l’opposition ne signe pas les procès-verbaux des résultats de l’élection, la seule signature du président de la Cenap suffit. En 2009, par exemple, Daniel Ndzembi, le vice-président représentant l’opposition n’avait pas signé les procès-verbaux «pour ne pas, avait-il affirmé, cautionner  la fraude massive de cette élection». C’est ainsi que les demandes de l’opposition gabonaise portent, entre autres, sur le retour de l’élection à deux tours, la limitation à deux du mandat présidentiel, la réforme de la Cenap, le changement du mode de désignation des membres de la Cour constitutionnelle et de ceux du Conseil national de la communication qui ressemblent par trop à des mini-Bureaux politiques du PDG. Ali Bongo peut discuter de tous ces sujets avec l’opposition sans avoir à mettre en avant que «je ne discute pas avec des gens qui ne me reconnaissent pas comme chef d’Etat», alors que le simple fait de l’appeler au dialogue signifie de facto qu’il est le chef de l’Etat.
Le président de la République peut-il accepter l’appel à une rencontre politique, même si cet appel est lancé par l’opposition radicale ? Ali Bongo a-t-il conscience des craintes des Gabonais pour l’avenir de leur pays, et de leurs aspirations démocratiques ? Peut-il saisir cette occasion, lui le Père de la Nation, le garant de l’unité nationale et de l’intégrité du territoire national, pour jouer la carte de l’humilité et du dévouement ? Depuis juillet 2012, une partie de l’opposition avait déjà appelé le chef de l’Etat à organiser une Conférence nationale. L’erreur de l’opposition, faut-il penser, était d’en avoir fixé unilatéralement l’ordre du jour et les thèmes. Ali Bongo y avait opposé, comme on pouvait s’y attendre, une fin de non-recevoir lors du congrès du Parlement convoqué en septembre 2012. Il n’avait transigé sur aucune demande de l’opposition, n’acceptant ni la tenue d’une conférence nationale, ni la réhabilitation de l’Union nationale, le parti d’opposition qu’il avait fait dissoudre par le gouvernement en janvier 2011.
A 21 mois de l’élection présidentielle, et dans l’unique intérêt du peuple, il serait souhaitable que les deux parties s’asseyent pour dessiner ensemble l’avenir d’un Gabon pacifique. «C’est à cela aussi que l’on saura s’il est un homme d’Etat ou non. Un homme d’Etat n’est pas celui qui se préoccupe de ce que l’opposition dit sur sa personne, mais plutôt tout ce qui concerne l’intérêt général», estime un sociologue enseignant à l’Université de Libreville.
 

 
GR
 

0 Commentaires

  1. vous parlez de quelle opposition radicale car moi je ne vois que des personnes qui cherchent a avoir une place au soleil et sincèrement evitez de parler d opposition le président est un homme ouvert qui ne cherche qu a faire avancer notre pays le GABON que tous ceux qui ont le meme interet que lui allez vers lui et travaillez ensemble et je le dis bien c est un grand homme d état. arrêtés les ragots et apportons lui plutot notre aide aussi minime soit elle pour faire avancer notre pays le GABON. chose pour laquelle il se bat depuis son investiture. comme on le dis si bien dans la bible pourquoi chercher parmis les morts celui qui est vivant. laissez le président construire le pays

  2. Jean-Jacques dit :

    Il va valoir qu’on s’exprime en anglais ou en allemand, peut être le français qu’on parle on ne se comprend plus, On a quelle opposition d’idées au Gabon? on a tout simplement les vautours qui ont faim et ils font le bruit pour occuper des postes nominatifs et continuer de voler comme ils faisaint dans le passé.
    Quels sont les vrais problemes qui concernente la popution que vous souhaitez vraiment une telle racontre ? C’est à cause d’élection au senat que ces vautour politiques veulent une racontre em se cachant derriere les problèmes de la population, si tous les opposants qui ont volés pilés le pays vous rendez d’accord tous nos milliards qui sont dans vos comptes et vos biens la condition de la tênue du dialogue que vius voulez.
    Si c’est moi le président il n’y aura pas de dialogue avec ceux qui passent leur temps à insulter le presidente et la famille Bongo.les gens qui ont la haine comment leur donner ce privilegie. cher président il faut discuter avec ceux de la majorité c’est tout.On discute avec la vraie opposition d’idées et non celle qui a la haine ,qui insulte , qui donne les pots de vin aux syndicaux pour les greves, xénophobe, opposition de ventre.

  3. jeremy dit :

    A Jean jacqués et prix il le l autisme en politique est l une des causes fondamentales de la chute d un régime. Blaise Compaoré contre vents et marées à toujours pensé avoir raison tout seul. Mal inspiré et mal conseillé par des griots de tous poils dont vous faites l écho ici il a été balayé par le vent de ceux là qu il a toujours méprisé. Vos prises de position sont de nature à induire le chef de l État en erreur. C est l entourage des présidents et les porte valises des pouvoirs en place qui conduisent souvent les présidents vers leur chute tellement obnubilés par le maintien de leurs privilèges et prébendes ils n ont pour seul leitmotiv.: reste au pouvoir à tout prix. Si tu tombes nous tombons. Est ce vos conseils à Ali? Votre cécité aux tensions sociales et à un management politique plutôt chaotique risquent de conduire le pays vers ce que vient de vivre un pays frère en Afrique de l ouest. Mon conseil serait de pousser le président à de crisper la situation politique du pays. Il faut repenser tous nos problèmes et rien ne dit que seul ali bongo ait la solution miracle intuiti personae. Trouver des solutions ensemble pour l avenir du pays est mieux au lieu de se complaire d une seule vision qui ne soit pas forcément le pendant d un bon diagnostic de nos problèmes. Ceux qui aiment le président ne doivent pas le pousser dans le mur comme vous faites. Ils doivent le pousser à se sortir des situations embarrassantes. Parler des problèmes nationaux entre gabonais c est mieux que de jouer aux faux fuyants comme si la clé du développement du pays n était que l apanage d un seul bord politique. Toute démocratie viable se nourrit de ses contradictions et de ses solutions concertées pour un apaisement politique. L histoire des nations nous enseigne qu à vouloir jouer à l autisme politique on finit par le payer rubis sur ongle pour ne pas dire cash. Moubarak ben ali ou compaoré en savent quelque chose. Arrêtez vis jérémiades et réfléchissons ensemble à l avenir de notre pays sans exclure de pans entiers des gabonais comme vous semblez le faire. Le Gabon nous appartient à tous et non à un clan ou un bord politique c est le début de la dictature et le règne de l intolérance qui s installent dans ce cas. Ali doit être au dessus de la mêlée en tant que chef de l État. Il doit arbitrer ajuster et trancher au bénéfice du plus grand nombre. C est le rôle du chef. L opposition au pouvoir est constituée des gabonais qui serait peut être au pouvoir demain. Nulle peine de la traiter avec mépris. Elle a aussi un regard sur nos difficultés du moment. Écoutons la aussi. C est ma contribution du jour.

  4. RAR dit :

    Bonjour a tous les lecteurs de cette page.
    Je réagis aux nombreux commentaires subjectifs que certains d entre nous faisons de la situation du Gabon. Nous connaissons tous l adage qui dit je cite; meme si on n aime le lievre, il faut reconnaitre qu il court très vite. Ne pas aimer le PR Ali est normal pour ceux qui ne l aime pas. On ne peut en demander l impossible. Mais ne pas reconnaitre le travaille réalisé par ce dernier est tout simplement de la malhonnêteté intellectuelle. Tout n est pas parfait et il reste encore beaucoup a faire s est vrais. Mais s il vous plais arrêtez d inciter les gabonais a la violence car nous n avons pas besoin de cela. Souvenons nous de l attitude de nos leaders qui svt appellent a la révolte et quand il y a des échauffourées ils sont les premiers a allez se cacher dans l hexagone.

    • L'ogooué tarie dit :

      @ BAR,
      On ne résoud pas un problème par un autre. Car selon moi s’endetter pour assouvir les besoins ou pour éradiquer la faim de tes enfants, c’est jouer au Bernard Madoff.
      Certes, il y’a des choses qui bougent, mais a côté de cela quel est l’état du pays ? Quel est son avenir ? Toutes les dettes contractées par ci par la qui les payera ?
      On voudrait que les choses avancent dans la quiétude même du développement et de la démocratie.
      Un des exemples qui saute aux yeux et qui démontre que les quelques investissements que ton équipe dirigeante sont toujours malsains ce sont les fameux pont notamment celui de IAI. Comme la CAN est finie on s’en fou du reste sachant que notre zone géographique est pluvieuse. On se retrouve menant a rouler dans une piscine en pleine milieu urbain de la capitale.
      C’est un petit exemple parmi des plus grands, les autres nous réserves pleines de surprises; le pont de mayumba et autres…
      Dc pr conclure il y’a certes ds choses qui se font mais coe c fait juste pr la pub alors ils ne sont pas fait ce sérieux et cachent un vice( une dette, ou autres …).

    • témoin occulaire dit :

      je te mets au défi de me citer les travaux d’ali.

  5. Bouka Rabenkogo dit :

    Peuple gabonais il ne s »agit pas d’un dialogue inclusif entre l’opposition et la majorité. Il s’agit de la « Palabre Gabonaise » pour évaluer le bilan d’étape et fixer le cap du millénaire. Surtout que mercredi 29 octobre 2014 paraissait en France « Les nouvelles affaires africaines », le dernier livre du journaliste d’investigation français Pierre Péan, connu entre autres pour avoir écrit un premier livre intitulé « Affaires Africaines » en 1983, lequel avait été interdit de vente au Gabon. C’est le même Pierre Péan qui avait dévoilé le passé pétainiste du président François Mitterrand dans un autre livre sous le titre de « une jeunesse française ».
    Monsieur Pierre Péan, quelque soit la nature de ses intentions, révèle des informations graves sur la personne garante aujourd’hui des institutions de la République et qui occupe la noble fonction de Président Chef de l’Etat Gabonais.
    Une information aussi grave, qui terni l’image de notre pays et souille la fonction de Président de la République, nécessite une clarification totale du concerné sur sa véritable identité.
    Le peuple souverain gabonais ne peut plus souffrir de voir à la tête de son pays un inconnu à l’identité douteuse.
    Nous demandons à monsieur Ali Bongo Omdimba suite à tout ce qui précède de suspendre son activité en tant que Président de la République Chef de l’Etat, jusqu’à ce que le doute soit totalement levé sur son identité.
    Que les institutions de la République, garantes de la Loi, des textes constitutionnels et réglementaires informées, assument leur responsabilité dans le cadre de la vacance de pouvoir ainsi constatée.
    Le peuple gabonais tout entier appel Ali Bongo Ondimba au sens de l’honneur.
    Michel Bouka Rabenkogo
    Membre de la Conférence Nationale de 1990
    Membre de la commission des institutions 1990
    Membre créateur d’EKAMA
    Membre de la FESYPAG
    Ancien candidat à l’élection Présidentielle 2005
    Commissaire CENAP Election présidentielle 2009

    • Madouaka dit :

      Je voudrais savoir dans quel pays vous avez été candidat à la présidentielle de 2005? C’est vraiment curieux il me semble qu’il n’y avait que 5 candidats.
      Pierre Mamboundou UPG, Omar Bongo PDG,Zacharie Myboto Indépendant Augustin Moussavou King PSG, Christian Maronga.

  6. doukdouk dit :

    on comprend bien les gens comme les personnes Jacques ou les RAR sont qui sont ont pris gout des petits avantages ne voient que leurs interets et comme beaucoup le disent, ne sont pas des gabonais épris de paix- Car comment comprendre, sauf s’ils ont la cécité ( aveugle) ne voient pas que depuis 47 ans, le pays va mal- le père est parti, et le fils s’est imposé- soit la situation est là on l’accepte comme chef de l’exécutif- mais que dorénavant les choses soient faites normalement, aux prochaines élections- afin d’éviter une Assemblée et un SENAT monocolores, un président mal élu, ils font dans la diversion- accepter un dialogue inclusif afin de préserver la paix, c’est pour certains un clime de l’èse Magesté- pour ne pas perdre leurs avantages- Meme lui-meme OMAR BONGO, avait reconnu qu’ils avaient mal géré ce pays et ils continuent de faire dans la langue de bois- Qu’ALI ACCEPTE le DIALOGUE, cela le grandira, l’humilité précède la gloire- A bon entendeur, salut…

  7. jean dit :

    Hier soir, j’ai suivi avec une grande attention sur GABON TELEVISION, après le journal de 20h00, la réaction de la famille du Président de la République Ali BONGO ONDIMBA suite aux affirmations de Pierre Péan, par à la nationalité d’origine du Président.
    Pascaline BONGO ONDIMBA, qui s’exprimait au nom de la famille, a rejeté en bloc les propos de Monsieur Péan, qui soutient dans dernier son livre, qu’Ali BONGO ONDIMBA, est d’origine nigériane et qu’il serait le fils adoptif d’OMAR BONGO.
    Si je reconnais la nécessité et la légitimité d’une telle mise au point de la famille du Président, je dois toute de même avouer que je suis resté un peu confus après ses démentis.
    Je suis d’accord avec le Mr Alain Claude BILLE BIE NZE, le porte-parole de la Présidence de la République, lorsqu’il soutient qu’il revient à ceux qui accusent Ali BONGO d’être d’origine étrangère d’apporter les preuves de leurs propos, car en droit c’est d’abord à l’accusation d’apporter les preuves.
    Mais dans ce cas de figure, la démarche contraire devrait être envisagé, puisqu’il s’agit d’une question de souveraineté. Ali BONGO ONDIMBA est le Président de la République gabonaise.
    Pour rassurer une grande partie de l’opinion en proie aujourd’hui au doute, la Famille d’Ali BONGO ONDIMBA, Président de la République Chef de l’Etat, aurait pu mettre définitivement fin à toutes les rumeurs, en présentant à l’opinion nationale, l’originale de l’acte de naissance du Président de la République.
    Je dois dire qu’au-delà même de la famille, la Cour Constitutionnelle du Gabon, garante de la loi fondamentale de notre pays, de la stabilité et de la crédibilité des institutions de la républiques , peut se saisir de cette affaire et apporter à l’opinion nationale la preuve que l’institution qu’est le Président de la République est belle et bien Gabonais d’origine comme l’exige la Constitution. C’est simple, logique, légale et légitime.
    La mise au point faite hier par la famille pourrait de mon point de vue continuer à alimenter la rumeur, le KONGOSSA comme on le dit chez, nous.
    Comment pourrait-il en être autrement en l’absence de toutes preuves matérielles contraires ?
    Or il n’est pas difficile de se procurer l’acte de naissance du Président. Il est disponible dans le fichier d’Etat Civil du Congo. Admettons que des petits fonctionnaires trainent t les pieds pour le mettre à la disposition des BONGO, je crois savoir que les liens entre les familles SASSOU NGUESSO et BONGO ONDIMBA sont encore suffisamment vives pour demander au Président Dénis SASSOU NGUESO de faire hâter la procédure de délivrance de ce document.
    Ensuite Ali Bongo étant née à l’époque de l’AEF (Afrique Equatoriale Française) , son acte de naissance est disponible dans les archives de la France, au cas où l’administration Congolaise l’aurait égaré.
    Chez nous l’on pourrait se rendre à la Mairie du 3ème arrondissement ou AKASSAGA avait procédé à la retranscription de l’acte de n naissances du Président de la République alors candidat à l’élection Présidentielle de 2009 . Je suppose qu’il a laissé une copie de cet acte de naissance originale dans les archives de la mairie.
    Une simple question, pourquoi Serge WILLIAM AKASSAGA, connue pour son zèle pour défendre ALI BONGO, ne montre-t-il pas au gabonais l’originale de l’acte de naissance qu’il a lui-même transcrit ? Je ne vois pas une meilleure façon de défendre son champion.
    Pour terminer, je voudrais quand même rappeler que le Gabon est une République, et que les symboles républicains sont sacrés. Quiconque les bafoue peut être poursuivis pour haute trahison.
    En parlant des symboles républicains que sont la maternité allaitante et les , deux lions sur les armoirie, Président de la République, Pascaline Bongo a dit devant le monde entier que la maternité allaitante représente OMAR BONGO qui a tout donné au Gabon et même à Monsieur Péan.
    Et les deux Les deux lions sont une représentation d’elle et d’Ali bongo son frère qui gardent la famille.
    Dans une République comme la nôtre, ces propos sont scandaleux. Ailleurs, ils auraient provoqué un débat nationale et emmener son auteur à s’expliquer devant les juridictions compétente.
    Excuser moi d’avoir été si long

  8. jean dit :

    Version finale
    Hier soir, j’ai suivi avec une grande attention sur GABON TELEVISION, après le journal de 20h00, la réaction de la famille du Président de la République Ali BONGO ONDIMBA suite aux affirmations de Pierre Péan, sujet de la nationalité d’origine du Président.
    Pascaline BONGO ONDIMBA, qui s’exprimait au nom de la famille, a rejeté en bloc les propos de Monsieur Péan, qui soutient dans son dernier livre, qu’Ali BONGO ONDIMBA, est d’origine nigériane et qu’il serait le fils adoptif d’OMAR BONGO.
    Si je reconnais la nécessité et la légitimité d’une telle mise au point de la famille du Président, je dois toute de même avouer que je suis resté un peu confus après ses démentis.
    Je suis d’accord avec le Mr Alain Claude BILLE BIE NZE, le porte-parole de la Présidence de la République, lorsqu’il soutient qu’il revient à ceux qui accusent Ali BONGO d’être d’origine étrangère d’en apporter les preuves , car en droit c’est d’abord à l’accusation d’apporter les preuves.
    Mais dans ce cas de figure, la démarche contraire devrait être envisagé, puisqu’il s’agit d’une question de souveraineté. Ali BONGO ONDIMBA est le Président de la République gabonaise.
    Pour rassurer une grande partie de l’opinion en proie aujourd’hui au doute, la Famille d’Ali BONGO ONDIMBA, Président de la République Chef de l’Etat, aurait pu mettre définitivement fin à toutes les rumeurs, en présentant à l’opinion nationale, l’originale de l’acte de naissance du Président de la République.
    Je dois dire qu’au-delà même de la famille, la Cour Constitutionnelle du Gabon, garante de la loi fondamentale de notre pays, de la stabilité et de la crédibilité des Institutions de la Républiques , peut se saisir de cette affaire et apporter à l’opinion nationale la preuve que l’Institution qu’est le Président de la République est belle et bien Gabonais d’origine comme l’exige la Constitution. C’est simple, logique, légale et légitime.
    La mise au point faite hier par la famille BONGO ONDIMBA, pourrait, de mon point de vue, continuer à alimenter la rumeur, le KONGOSSA, comme on le dit chez, nous.
    Comment pourrait-il en être autrement en l’absence de toutes preuves matérielles contraires ?
    Or il n’est pas difficile de se procurer l’acte de naissance du Président. Il est disponible dans le fichier d’Etat Civil du Congo ou sa mère, patience DABANY dit l’avoir mis au monde . Admettons que des petits fonctionnaires trainent les pieds pour mettre ce précieux document à la disposition des BONGO, je crois savoir que les liens entre les familles SASSOU NGUESSO et BONGO ONDIMBA sont encore suffisamment vives pour demander au Président Dénis SASSOU NGUESO de faire hâter la procédure de délivrance de ce document.
    Ensuite Ali Bongo étant né à l’époque de l’AEF (Afrique Equatoriale Française) , son acte de naissance est disponible dans les archives de la France, au cas où l’administration Congolaise l’aurait égaré.
    Chez nous au Gabon , l’on pourrait se rendre à la Mairie du 3ème arrondissement de Libreville où Serge William AKASSAGA, ancien maire de cette localité avait procédé à la retranscription de l’acte de naissance original d’Ali BONGO ONDIMBA, alors candidat à l’élection Présidentielle de 2009 . Je suppose qu’il a laissé une copie de cet acte de naissance original dans les archives de la mairie.
    Une simple question, pourquoi Serge WILLIAM AKASSAGA, connu pour son zèle à défendre ALI BONGO, ne montre-t-il pas aux gabonais l’originale de l’acte de naissance qu’il a lui-même transcrit ? Je ne vois pas une meilleure façon de défendre son champion.
    Pour terminer, je voudrais quand même rappeler que le Gabon est une République, et que les symboles républicains sont sacrés. Quiconque les bafoue peut être poursuivis pour haute trahison.
    En parlant des symboles républicains que sont la maternité allaitante et les deux lions sur les armoiries, Président de la République, Pascaline Bongo a dit devant le monde entier que la maternité allaitante représente OMAR BONGO qui a tout donné au Gabon et même à Monsieur Péan.
    Et que les deux Les deux lions sont une représentation d’elle et d’Ali bongo son frère qui gardent la famille.
    Dans une République comme la nôtre, ces propos sont scandaleux. Ailleurs, ils auraient provoqué un débat nationale et emmener son auteur à s’expliquer devant les juridictions compétentes.
    Excuser moi d’avoir été si long

    • Le citoyen Libre dit :

      La preuve qu’ALI n’est pas gabonais est son faux acte de naissance qu’il s’est fait etablir en 2009.
      Voir dans ce lien http://we.tl/pBsgmkpruJ. et l’article une fois de plus ceci.
      Article 10 (nouveau) : « Sont éligibles à la Présidence de la
      République, tous les Gabonais des deux sexes jouissant de
      leurs droits civils et politiques, âgés de quarante(40) ans au
      moins et résidant au Gabon depuis 12 mois au moins.
      Tout Gabonais bénéficiant d’une autre nationalité
      au titre de laquelle il a exercé des responsabilités politiques
      ou administratives dans un autre pays, ne peut se porter
      candidat.
      Toute personne ayant acquis la nationalité
      gabonaise ne peut se présenter comme candidat à la
      Présidence de la République. Seule sa descendance ayant
      demeuré sans discontinuité au Gabon le peut, à partir de la
      quatrième génération.
      ALI ne pouvant pas prouver qu’il est gabonais d’origine donc a violé notre constitution et quand 2016 il ne poura se representer.

  9. manami dit :

    DOUKDOUK, et moi d’ajouter « l’orgueil précède la ruine » dixit BLAISE COMPAORE. Qui vivra verra à très bientôt.

  10. philippe vouette dit :

    Je ne comprends toujours pas ce qu’il y-a de difficile de nous le présenter….nous parlons simplement d’un acte de naissance….
    Il faut comprendre que la première étape vers un apaisement sociale dans notre cas de figure reste tout de même l’origine d’ALI…
    Je persiste A dire qu’il est GABONAIS d’adoption ….jusqu’a ce que l’on me montre son acte de naissance d’origine ….
    Si vous pensez qu’avoir un faussaire A la tête de l’état peut être négligeable …je tiens A vous dire que l’on parle de notre PAYS ET DE TOUT SON SOUS BASSEMENT ….
    Moi je ne sais pas ce qu’ALI fait concrètement A part de nous endetter …..
    Je dirais qu’il fait quelque chose en regardant les accords que nous passons avec les tiers ….
    Ce que je sais c’est que le tronçon Port-Gentil / Omboue est assuré par la partie chinoise et les travaux ont comment mais ce que nous ne savons c’est le contenu du contrat avec les chinois….
    D’autres m’ont dit que tant que la route est faite jusqu’à Omboue c’est parfait …c’est déjà un acquit …
    Moi je dis non !!!! car nous savons tous comment l’histoire du trans gabonais a été traité ….
    Avoir une idée de ce que l’on perd (Le pays) est aussi important que la réalisation …
    Cordialement,
    Philippe vouette

  11. jeremy dit :

    Jean j ai suivi la même chose que vous. Oui les armoiries de la république ne sont pas une affaire de famille. Nous avons la affaire à la plus grosse arnaque du pays. Il faut vite les changer. En quoi Mme pascaline et ali peuvent être représentés sur les armoiries de la république alors qu elle affirmait hier représenter les liens de leur famille. Je pense qu elle a commis une faute lourde de conséquences. Il faut les retirer. La famille Bongo c est la famille bongo. Le Gabon c est le Gabon. On se perd la Mme pascaline bongo.

  12. mebi me ndzeme dit :

    C’est dommage pour un président qui ne peut pas prouver sa nationalité.C’est aussi dommage pour le GABON.
    Chers compatriotes allez à Moanda chercher Mr TSITSABAGA le père du magistrat.Il était avec BONGO père au Congo,s’il vit encore,à l’époque que je l’ai connu en 1999 il habitait le quartier ONKOULA sur la route du cimetière il avouait qu’ALI n’est pas le fils de BONGO,que Joséphine n’a jamais fait d’enfant.Que Pascaline était Congolaise on l’a attribuée à BONGO quand on a appris Bongo était devenu directeur de cabinet du président au GABON.Si elle est pense que ces écrits sont faux,qu’elle nous apporte l’acte de naissance de son petit frère car ils sont tous nés au CONGO d’après elle.Un beau matin elle viendra aussi nous dire qu’elle aussi est gabonaise de père et de mère. Le ridicule tue c’est avéré maintenant,le cas FUJI MORI ou COMPAORE

  13. Jean-Jacques dit :

    C’est Jean Ping qui est votre vendeur d’idées aujourd’hui qui a traité le presidente de fou lors de as conference em France ? Et em même il avait dit qu’il ne reconnait plus les autorités en place? Alors comme quelqu’un que vous insultez, avec critiques de la haine comment voulez vous que cette personne puisse vous recevoir em organisant un dialogue.que les opposants veulent pour leurs propres intérêts et non du peuple.
    On dialogue avec les vrais gens , les sages pas avec les ennemis.
    Si c’est moi jamais ce dialogue va se tenir avec ce groupe d’individus d’autres personnes oui au moins ils vont apprendre à respecter les autres…..

  14. sauvons le gabon dit :

    LES FORCES VIVES DU GABON (FVG)
    Les forces vives du Gabon, demandent aux compatriotes gabonais souhaitant mettre fin au régime de la famille bongo établi au Gabon depuis le 17 novembre 1967 de se préparer au changement à venir.
    En effet, nous pensons que la famille BONGO a montré ses limites sur le développement du Gabon :
    Libreville n’est pas digne d’une capitale d’un pays pétrolier et minéralier depuis 1952.
    Le chômage n’a jamais été réduit de moitié au Gabon
    Les ventes des matières premières et du bois n’ont jamais atterri intégralement au Gabon
    Le vote des citoyens n’a jamais reflété la réalité des résultats des scrutins.
    La franc-maçonnerie a fortement réduit les gabonais en esclavage.
    Les crimes rituels sont devenus un moyen de domination des peuples du Gabon
    L’instauration de la précarité au Gabon avec des faibles salaires amplifiés par la dévaluation du franc CFA en 1993.
    Le refus d’exécution effective des lois de finances et le détournement des aides et emprunts bilatéraux.
    L’inefficacité des organes de contrôle budgétaire et l’absence même des sanctions ou des tribunaux dédiés.
    Ces faits sont suffisants pour empêcher le passage en force de la famille Bongo en 2016.
    Si Monsieur ALI BONGO souhaite se présenter à l’élection présidentielle de 2016, il doit respecter les règles du jeu démocratique suivantes :
    Présenter l’original de son acte de naissance de l’AEF (Afrique équatoriale française)
    Subir un test d’ADN informant la population gabonaise de son affiliation à Patience DABANY
    Révoquer madame MBOURANTSUO de ses fonctions pour incompatibilité familiale
    Révoquer Guy Bertrand MAPANGOU de son poste de Ministre de l’Intérieur, pour un conflit d’intérêt, ce dernier en tant que Ministre de l’intérieur, il a déjà payé en numéraire la caution présidentielle d’ALI BONGO en 2016 à MOUILA devant les caméras du monde entier, dès lors, il est déclaré « persona non gratta » dans la chaîne de gestion des élections politiques.
    Restaurer la Constitution Gabonaise de 1991 qui a été modifié 3 fois illégalement et nuitamment par une chambre des élus mono colore baptisée PDG.
    Les modifications constitutionnelles effectuées par les élus, sont une grave violation de la chartre africaine de la démocratie à laquelle le Gabon avait signé de sa main. De même l’absence d’un référendum républicain lors de ces modifications constitutionnelles, est une violation de notre loi fondamentale, car il s’agit des dispositions fortes et vitales de notre constitution qui avaient fait l’objet d’une modification par El HADJ OMAR ALBERT BERNARD BONGO ONDIMBA et son fils.
    De ce qui précède, les forces vivent de la nation gabonaise s’organisent d’ores et déjà, pour restaurer la souveraineté du Gabon en 2016.
    L’époque des ténèbres c’est fini. Le 21 ième siècle est en marche au Gabon. Ne restons pas à côté de la marche de l’histoire.
    Soyez vigilant SVP.
    Fait à Libreville le 1er novembre 2014
    Les forces vives du GABON(FVG).

  15. ne fatiguez pas les gens vous faites du bruit pour rien il n y aura jamais de violence au Gabon car nous somme dans un pays de droit et le président n a rien a prouver a qui que ce soit c est un Gabonais comme nous tous alors arrêtés un peu. Et souffrez de vous comporter

  16. Pipo Pipo dit :

    Ali Bongo, ton acte de naissance, le vrai , stp! Pourquoi as-tu honte de tes origines? Pascaline ta demi sœur n’a rien fait d’autre que t’enfoncer un peu plus en débitant des inepties à la RTPDG en confondant les attributs de la République avec sa famille. Parfois j’ai envie de croire que les Bongo sont plus intelligents mais vraiment , pas un pour rattraper l’autre. La FIN est proche. Question de temps.

  17. # Akébé vite !!!! dit :

    Non seulement je dis qu’il est clair et admis aujourd’hui que dans aucun pays au monde on ne puisse faire confiance à un quinquagénaire qui n’a pas d’état civil tout court (meme pas de documents Gabonais puisqu’il dit etre né au Congo) chacun dans ce bas monde et ce dans tous les domaines présente et se présente avec ce dont il dispose.
    Si comme sa grande soeur le prétend il n’est pas nigérian par quelle opération du saint esprit se retrouve t-il avec une petite soeur nommée A….. qui est elle meme aussi nigérianne d’origine vit avec un sujet nigérian d’origine Ibo lui aussi mais très clair de teint (évidement tout ce beau monde vit entre le nigéria les USA et accéssoirement le Gabon aux frais des gabonais aucun ne travaille mais naviguent sans qualités avec des passeports diplomatiques) les 2 avaient avant une église éveillée entre carrefour Bé et Awendjé en face du cabinet médical chinois cette église officiait ensuite aux 9 étages dans la cour intérieure du batiment qui abrite Zain maintenant.Cette chère soeur qui ne se cache pas de dire à tout le monde qu’elle bien sa soeur de meme père et de meme mère notament quand elle regle en espèces ses billets air france pour ses soins de hanche enfin quand meme tout ça est bien pathétique nous ne sommes 1,5M quelle vérité peut-on cacher pendant combien de temps?
    Je comprends la détresse de cette famille ils ne savent que faire de leur rejeton en son temps le père avait tenté d’en faire un ministre des affaires étrangères …en vain….
    Alors comme toute bonne famille gabonaise on gère le problème du rejeton et on le soutraite pas aux gabonais parce que le cas du fils est dur à gérer parce qu’il veut vivre dans un monde parrallèle au détriment de tout un pays. c’est tout simplement impossible

  18. # Akébé vite !!!! dit :

    erratum : carrefour B2 merci.

  19. appel au rassemblement dit :

    Ecouter cette vidéo jusqu’à la fin, les gabonais s’organisent pour faire partir ALI BONGO avant 2016 :
    http://rec001.freeconferencecalling.com/mp3/1187061/898216/LAF3494_11022014143602751_1181043.mp3

  20. joel dit :

    jean jacques est un béninois,peut être naturalisé gabonais. d’où ses prises de positions totalement en déphasage avec les vraies préoccupations des gabonais. après fait le bruit dans les radios c’est maintenant sur le forum de gabonreview qu’il vient débiter ses inepties

  21. doukdouk dit :

    LAISSE TOMBER, on connait ou vit Jean Jacques- qu’il continue de faire le charlot- lui croit qu’on ne le connait pas- il est noir, de taille moyenne- au lieu d’aller traiter les problemes des bénénois- il vient emmerder le monde, on l’aura, avec son petit ventre sorti-

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